Une grande dame de jadis, Louise Michel
disait que « le pouvoir » corromps ceux qui l'exercent.
Elle avait raison. Mais qu'est-ce que « le pouvoir » ?
Pourquoi est-il recherché et par qui ? Pourquoi est-il conçu ?
Tous les hommes qui cherchent le
pouvoir ont la même motivation : la masturbation
Pratiquant régulièrement
la masturbation à partir de l'âge de douze-treize-quatorze ans, les
garçons détraquent avec elle leur appétit sexuel. Ils ont tout le
temps envie de baiser, ce qui ne corresponds pas au fonctionnement
sensuel féminin. Il en résulte une frustration masculine avec une
volonté furieuse, irréelle et illusoire de « posséder »
l'autre, qui se dérobe et ne peut guère faire autrement. Ce désir
de possession est un fantasme. Un humain ne peut pas « posséder »
un autre humain. Alors il cherche par substitution quelque chose
d'autre, et « le pouvoir » fait son apparition. L'homme
de pouvoir s'affaiblit avec et a l'illusion que ce « pouvoir »
le rend au contraire plus fort. Ce pouvoir illusoire peut se doubler
d'un pouvoir prostitutionnel ou violeur bien réel. Les « grands
de ce monde » sont connus pour leur boulimie de rencontres
sexuelles.
Un ami me disait hier :
« oui, mais la femme se masturbe aussi. » Sous-entendu :
elle devrait donc connaître dans ce cas un fonctionnement similaire
à celui de l'homme. C'est là que pour comprendre bien la différence
homme femme il faut réviser et passer au feu de la critique
certaines notions « classiques » et généralement
admises. Définir les notions et les mots pour les rapprocher au
mieux du processus vivant est essentiel pour parvenir à comprendre
et analyser la réalité.
Tout d'abord l'orgasme
n'existe pas. J'entends par là qu'il n'existe pas un phénomène
similaire nommé « orgasme » qui se rencontrerait de
façon en quelque sorte équivalente chez l'homme et la femme. Le
prétendre est une ânerie. Les jouissances corporelles féminine ou
masculine sont deux phénomènes rigoureusement différents et même
indépendants. Ce qui entraine également que parler de
« masturbation » comme si ce phénomène serait commun à
l'homme et à la femme est aussi une prétention stupide et dépourvue
d'objectivité. Car nous observons là deux phénomènes complètement
différents chez l'homme et la femme.
Quand l'homme recherche la jouissance corporelle par sa caresse, il frotte son pénis en simulant l'acte sexuel et recherche l'éjaculation. Celle-ci survient comme un flash de drogue, quand elle survient et qu'elle est jouissive. Ce qu'elle peut ne pas être ou être de manière y compris très limitée.
Quand l'homme recherche la jouissance corporelle par sa caresse, il frotte son pénis en simulant l'acte sexuel et recherche l'éjaculation. Celle-ci survient comme un flash de drogue, quand elle survient et qu'elle est jouissive. Ce qu'elle peut ne pas être ou être de manière y compris très limitée.
La femme qui recherche la
jouissance corporelle par sa caresse dispose de son clitoris, à
moins que des barbares ne le lui ait ôté celui-ci. Cet organe
exclusivement féminin n'a aucun équivalent masculin. Seuls des gros
cons phallocentriques l'ont prétendu représenter un « petit
pénis ». Ces gros cons étant généralement fiers d'en avoir
un gros. Laissons ces gros cons à leurs discours. Revenons à
l'étude de la réalité. Le clitoris est un organe jouissif et
sensible à la caresse totalement indépendant de l'acte sexuel. Sa
stimulation manuelle, linguale ou buccale peut se faire de pair avec
celle des seins. Ceux-ci dédiés à la lactation sont reliés
psychologiquement au phénomène de l'allaitement des enfants.
La caresse de son
clitoris peut amener une femme jusqu'à dix « montées »
successives et plus de son plaisir amenant une satisfaction à chaque
fois. Elle peut apprécier qu'un amant lui lèche et suce le clitoris
sans éprouver pour autant quelque envie que ce soit de recevoir son
pénis dans le vagin.
Ce dernier existe aussi
et la femme peut parfois avoir envie et plaisir de copuler avec un
homme. Elle peut aussi ne pas en avoir envie ou rarement et être
parfaitement équilibrée et épanouie. Les discours phallocentriques
et à la mode ne l'admettent bien sûr pas du tout. Mais pourquoi si
richement dotée sensuellement avec ses seins et son clitoris une
femme aurait forcément envie de « baiser à couilles
rabattues » ? C'est là le fantasme de l'homme à l'appétit
sexuel dévorant et détraqué par sa pratique masturbatoire
quotidienne!
Certaines femmes
souhaitant devenir mère trouvent l'acte sexuel intéressant. Quand
elles ont accouchée de leur dernier enfant programmé, aujourd'hui
souvent le deuxième, il arrive qu'elles n'ont plus du tout envie de
recevoir en elle le zizi masculin. Parfois néanmoins elles vont par
pitié consentir à écarter les jambes. Comme me le racontait un ami
que j'ai depuis perdu de vue. « Ma femme me traite comme un
petit garçon. Tu veux vraiment baiser encore ? Tiens, voilà mon
vagin, tu peux jouer avec ! »
Certes, il existe des
femmes dont quantité d'hommes rêvent, qui ont de gros besoins de
pénétration vaginale. J'en ai connu une, quelle ennui ! Aucune
sensualité, allons-y, rentres-moi dedans ! Quel soulagement quand
elle est partie voir ailleurs et continuer ailleurs ses cabrioles !
Certains cherchent à
s'alimenter. D'autres font des concours alimentaires par exemple du
plus gros mangeur de choucroute. Cette femme pouvait concourir au
titre de la plus grosse consommatrice de zizis. Ce qui ne présente
aucun intérêt pour moi.
La femme vivant sa
jouissance à la caresse tout à fait différemment de l'homme n'est
pas perpétuellement en quête du pouvoir pour compenser un homme qui
se déroberait. Elle le fuit plutôt et en permanence, et a peur du
harcèlement.
Les statistiques et l’Histoire le démontrent de façon éclatante : la femme est
infiniment moins portée sur la violence directe que l'homme. Que ce
soit dans les statistiques criminelles ou dans celles des accidents
graves de la route, les hommes responsables sont en écrasante
majorité. Le pouvoir est une forme de violence. Une minorité voire
un seul décide du sort de nombreux autres sans tenir compte de leur
avis et même de leur intérêt. Si les femmes n'aiment pas la
violence, c'est une raison de plus qui va les détourner du pouvoir.
La satisfaction optimale
de chacun se trouve dans l'amour. La relation mère enfant représente
l'amour le plus pur et authentique qui existe. C'est un sentiment
très fort qui peut aussi détourner la femme du pouvoir.
Enfin, dernière raison
souvent invoquée pour expliquer pourquoi les femmes sont souvent
loin du pouvoir : l'hostilité des hommes de pouvoir et des hommes en
général. Une femme qui veut se lancer dans la politique, par exemple,
doit compter sur les nombreux croches pieds notamment de ses « amis »
politiques. Les carrières politiques féminines interrompues
précocement abondent. Les plaintes émanant de femmes politiques
contre le caractère machiste et fermé de leur milieu sont
fréquentes. En général dans n'importe quel domaine se rencontre
l'hostilité aux femmes parce qu'elles sont des femmes. Cette
hostilité émanant des hommes, bien sûr, pas heureusement tous les
hommes, mais énormément d'entre eux. Dans le domaine
entrepreneurial existe le très fameux « plafond de verre »
qui bloque l'accès aux postes de responsabilités les plus élevés.
Mais, comme passé en
revue ici, ce n'est pas uniquement et simplement le machisme qui
prive les femmes du pouvoir. Pouvoir dont la solution serait plus
l'abolition pour tous que le partage à parité. Ce qui est un autre
débat. Il soulève la question de la responsabilité individuelle de
chacun, en particulier des hommes. Pour renoncer à la recherche du
pouvoir, et aux pratiques qui conduisent à la soif de celui-ci :
consommation pornographique et masturbation réalisée à la main ou
dans divers orifices anatomiques.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 30 août 2016
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