samedi 28 décembre 2019

1232 Prodigieux !

Une comête a traversé le ciel !
Venant de l'ouest
Elle a disparu à l'est
Laissant derrière elle
Un parfum
De vanille
Et de jasmin
Trois volcans
Sont entrés en eruption.
Le ciel était tout noir
Et les oiseaux affolés
Se sont mis à crier
En polonais.
A la ferme du père Gaston
Un veau est né.
Il avait huit têtes
Six jambes
Deux cœurs
Et parlait couramment
Chinois et flamand.
Mais il est arrivé
Plus prodigieux encore !
Je t'ai rencontré,
Tu m'as rencontré,
Nous nous sommes rencontrés.
Et nous nous en allons
Main dans la main
Sur le Grand Chemin
De l'Amour
Et de la Fantaisie.

Basile philosophe naïf, Paris le 28 décembre 2019

vendredi 27 décembre 2019

1231 La chrématistique intellectuelle

Il y a deux mille trois cents ans, le sage grec Aristote condamnait la chrématistique. Il la définissait comme l'action vicieuse consistant à accumuler de l'argent non pour pouvoir avec profiter des plaisirs de la vie. Mais consistant à accumuler de l'argent uniquement et exclusivement pour accumuler de l'argent. Il avait raison. Son propos est hélas toujours très d'actualité.

Mais il n'existe pas qu'une chrématistique. J'en ai pris clairement conscience il y a seulement quelques jours.

La chrématistique intellectuelle consiste, par exemple, à accumuler des livres et des partitions de musique qu'on ne lit pas, des instruments de musique qu'on ne joue pas.

J'ai chez moi des livres que je n'ai jamais ouvert ou plus ouvert depuis très longtemps. Il va falloir m'en débarrasser, si je veux rompre avec la chrématistique intellectuelle que j'ai reçu de mes parents et aînés en héritage. Pour retrouver un peu de liberté face à ces montagnes de papier qui ne servent à rien, tout simplement.

Il va me falloir réussir à rompre avec cette fâcheuse tradition de la chrématistique intellectuelle. La rédaction de ce texte devrait m'aider à y arriver.

Basile philosophe naïf, Paris le 27 décembre 2019

mardi 24 décembre 2019

1230 Fêtons l'arbre avec les enfants !

Pour aider notre Terre à respirer, je propose que dans chaque école du monde soit planté un arbre. S'il n'y a pas de place pour l'arbre dans l'école, qu'il soit planté à proximité et parrainé par l'école.

Qu'à cette occasion soit rappelé aux élèves et à toute l'école l'importance, la diversité et l'utilité des arbres. L'arbre sera ensuite décoré et fêté chaque année.

J'ai eu l'occasion de lancer un appel à planter un milliard d'arbres pour la planète. Avec ces arbres en milieu scolaire, ça fera déjà, rien qu'en France, des dizaines de milliers d'arbres.

Cette initiative ludique et éducative est à notre portée ! Si vous avez des enfants scolarisés, ou si vous êtes enseignant ou employé des écoles, parlez-en autour de vous. Et créez un comité local de l'arbre, avec une cagnotte collective pour réussir ce moment convivial chaleureux, fraternel, sororal, festif et éducatif !


J'ajoute que j'avais écrit que Paris pourrait lancer la campagne mondiale du milliard d'arbres pour la planète. Un petit village pourrait tout aussi bien le faire. L'essentiel est de commencer.

Basile philosophe naïf, Paris le 24 décembre 2019

vendredi 20 décembre 2019

1229 Je t'aime, Florie-Anne

Je t'aime, Florie-Anne,
Pas comme ton cher et tendre amant
Que tu as grandement raison d'aimer,
Et que tu aimes.
Je t'aime
Comme la rivière aime la campagne,
Comme les étoiles aiment le firmament,
Comme le vent aime la montagne,
Comme l'arbre aime la forêt,
Comme la chouette qui hulule
Aime la nuit.
Et toi, Florie-Anne
M'aimes-tu comme l'oiseau
Qui dort en rêvant ?
Qui dort en rêvant.

Basile philosophe naïf, Paris le 19 décembre 2019

dimanche 15 décembre 2019

1228 - 1 milliard d'arbres pour la planète

1 milliard d'arbres pour la planète

On s'inquiète à juste titre de la réduction des forêts, notamment au Brésil. Cette inquiétude a peu d'effets.

Pour préserver notre atmosphère, je propose un programme pacifique : planter 1 milliard d'arbres.

Les villes prendraient l'engagement de planter des arbres de ce programme, les écoles, les particuliers, etc.

Ces arbres ainsi parrainés, plantés un peu partout seraient recensés, nommés, fêtés, décorés, choyés, préservés, aimés et grandiraient.

Qu'en pensez-vous ? Paris pourrait lancer ce programme mondial. J'écris à ce sujet à sa maire et à la maire de mon arrondissement parisien. Et m'adresse à tous ceux et celles qui peuvent planter des arbres de ce milliard d'arbres.

Aux arbres, citoyens ! Verdissons la Terre pour préserver son atmosphère ! Pour l'alliance des humains et des arbres ! Arbres et humains aimons-nous les uns les autres ! Vive l'amour de la verte Nature !!!

Basile poète parisien, Paris le 15 décembre 2019


samedi 14 décembre 2019

1227 Blason des jambes de Jeanne

Elle avait de jolies jambes, Jeanne
Avec sa courte robe
Qui laissait voir
Ses jolies jambes
Gaînées de noir.
Elle avait de belles jambes, Jeanne
Bellles, belles,
Tout simplement belles.
Je suis poète,
Le soleil caresse de ses rayons
Les jolies filles,
Je les caresse du regard
Respectueusement,
Poète
Je suis comme
Le soleil
Qui ne se marie pas
Avec toutes les filles
Qu'il caresse
De ses rayons,
Il se contente
De chanter leur beauté.
Belles, belles,
Belles comme Jeanne
Avec ses jolies jambes
Et sa courte robe
Qui laissait voir
Tout ce trésor
Un soir de fête
Où le piano de Ridha
Égrenait ses notes
Au Moulin à Café.

Basile philosophe naïf, Paris le 12 décembre 2019

jeudi 12 décembre 2019

1226 Promouvoir des ligues de câlins

Peut-on affirmer que la disette de câlins où nous vivons dans notre société qui se prétend humaine et fraternelle soit un sujet frivole et personnel ?

Le manque de câlins est la principale cause de nombre de fléaux, dont la toxicomanie alcoolique et tabagique qui tuent chaque année des millions de gens de par le monde.

Via l'insatisfaction de vivre, il conduit des millions de gens au suicide ou à des conduites à risques.

Il conduit à des pathologies et des violences innombrables. Manquant de câlins quantité d'humains deviennent apathiques, méchants, égoïstes, cupides, indifférents.

Une société anorexique en câlins comme la nôtre ne peut être ni belle, ni harmonieuse, ni pacifique.

Tout cela est évident, mais comment y remédier ? Je propose de créer des ligues de câlins.

Mais pour mettre en œuvre ce projet, il faut tout d'abord observer pourquoi les câlins sont si fréquemment un secteur sinistré des activités humaines.

C'est dans le comportement humain que naît ce très grand problème.

Notre culture a ravalé les câlins entre adultes au rang d'antichambre de l'acte sexuel et de gestes annexes a celui-ci.

Ce sont singulièrement les hommes et moins souvent les femmes qui ont souscrit à cette fable dévastatrice et imbécile.

Résultat , dès qu'il y a câlins entre adultes, une lanterne rouge s'allume pour signifier que « c'est sexuel », et que si on ne fuit pas on va passer très bientôt aux « choses sérieuses ».

Les femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, passent leur temps à être sur la défensive. Résultat : le plus souvent il n'y a ni « sexe » ni câlins.

Les hommes ne cherchent pas à se corriger, mais décrètent le sexe féminin « incompréhensible ». Parce qu'il ne pense pas comme eux.

Les hommes croient naïvement que s''ils connaissent une érection ça signifie désir, actualité de l'acte sexuel. Ce n'est le plus souvent pas le cas. Les hommes théâtralisent, intellectualisent leur sexualité. « S'il y a ça je fais ça ». La femme plus authentique va se dérober, refuser, fuir. La peur et le dégoût s'installeront et les câlins diparaitront.

Notre société a hypertrophié la sexualité. Elle voit du sexe partout, y compris là où il n'y en a pas. On a même connu un célèbre médecin de Vienne qui voyait dans le plaisir du bébé qui tête un plaisir sexuel.

Il faudra inventer un nouveau langage. Au Cameroun dans les années 1970 nombre d'enfants abordaient les touristes en leur disant : « t'as pas cadeau ? » Ils demandaient ainsi de l'argent.

Dans un contexte différent et pour d'autres motifs, le ligueur en câlins pourra aborder un tiers en lui demandant : « t'as pas câlin ? » Et la personne abordée pourra répondre affirmativement « j'ai » ou « j'ai câlin » ou esquisser le geste. Ou répondre « j'ai pas câlin » ou « plus tard » ou « plus tard j'aurai câlin ». « Plus tard » ne signifiant pas que ce sera avec la personne à qui on répond. Ni que ça indique un délai précis. Ça peut-être l'instant d'après comme ça peut être beaucoup plus tardivement. Les ligueurs en câlins restent libres de leur réponse. Pour un ligueur en câlins, pour partager un câlin, il n'existe pas d'« engagements », d'obligations impératives comme il en existe dans d'autres types de relations. Et on ne donne ou demande aucun justificatifs de ses choix, demandes, acceptations ou refus de câlins. Le câlin est toujours donné et reçu librement. Ou alors ce n'est pas un vrai câlin, mais au mieux une apparence de câlin.

Le but à atteindre, libérer les câlins, n'est peut-être pas si difficile et compliqué à atteindre. L'avenir nous le dira. Ce qui est en tous cas certain, c'est que si nous ne tentons rien, nous n'aurons rien.

Basile philosophe naïf, Paris le 11 décembre 2019.

lundi 9 décembre 2019

1225 Proposition de création de « ligues de câlins »

Proposition de création de
« ligues de câlins »

Notre société est hypersexualisée. Elle prétend que la vue, la nudité, le toucher d'une femme, surtout si elle est jeune et jolie, est forcément l'antichambre de l'acte sexuel. Résultat, quantité de femmes connaissent un harcèlement sexuel permanent et sont en permanence sur la défensive. Certaines femmes s'habillent baggy, c'est-à-dire sac, pour éviter que leurs formes n'attirent la gourmandise sexuelle masculine. Bien des hommes, y compris d'apparence sensible et gentille, croient très malin de faire des blagues et des allusions sexistes et graveleuses. Ils pensent qu'elles témoignent de leur liberté d'action sexuelle. Elles font fuir les femmes.

Le grand perdant de cette surenchère sexuelle, ce sont les câlins. Pour éviter de se faire harceler sexuellement ou d'apparaître comme des harceleurs sexuels, les femmes et aussi des hommes renoncent aux câlins.

Les chats et les chiens en profiteront. Mais nous les humains devons-nous renoncer aux câlins ? Je pose la question : ne faudrait-il pas créer des « ligues de câlins » ? Comment fonctionneront-elles ? C'est à nous qu'il importe d'en décider, librement et sans contraintes anciennes ou nouvelles.

Ou alors, passons à côté du bonheur à notre portée !

Basile, Paris le 9 décembre 2019

samedi 7 décembre 2019

1224 L'aurore

Quand je l'ai revu
Je l'ai trouvé très belle.
J'ai senti comme
Un aimant
Qui m'attirait vers elle,
Et une petite voix intérieure
Qui me disait :
« C'est elle.
« Toutes les autres femmes
« Ne valent rien
« À côté d'elle. »
L'ayant revu
J'ai aussitôt eu envie
De la revoir.
Ce n'était peut-être pas encore l'amour,
Mais c'était peut-être déjà
L'aurore de l'amour.
Le lendemain
Avec ce souvenir enchanté
Le monde me paraissait
Gai, joyeux,
Et harmonieux.

Basile philosophe naïf, Paris le 6 décembre 2019

dimanche 1 décembre 2019

1223 Ordonnance médicale

Le plaisir est un besoin.
Il intervient
Dans l'organisme d'un humain
Comme l'huile
Dans les rouages complexes
D'un grand moteur
Et de toute une série
De moteurs auxiliaires.
Quand le plaisir manque à l'appel
Maladies et faiblesses apparaissent
Qui ne sont que les expressions
D'une seule et même maladie :
La maladie de la tristesse
Ou maladie du désamour.
Pour combattre
La maladie de la tristesse
Ou maladie du désamour
Il faut des câlins,
Et à défaut
Des massages.

Basile philosophe naïf, Paris le 1er décembre 2019

1222 Florie-Anne qui danse

Je ne me lasserai jamais
De voir la houle de la mer
Monter et descendre
Sous le ciel gris de novembre.
Je ne me lasserai jamais
De voir le feu joyeux
Qui crépite et étincelle
Dans la cheminée
En hiver.
Je me lasserai certainement
De voir plein de choses,
Mais je ne me lasserai jamais
De voir Florie-Anne qui danse,
Son sourire de rêve,
Ses yeux rieurs,
Ses mains
Serrant doucement les miennes
Pendant que nous dansons
Un pas de danse
Écossais ou irlandais
Un soir de danse magique
Au Moulin à Café.

Basile philosophe naïf, Paris le 29 novembre 2019