La cause du trouble
général des relations humaines, c'est la discorde homme femme et
l'insatisfaction amoureuse généralisée qui en découle. Sa source
se trouve dans le dérangement affectif masculin. Quels sont ses
contours et son origine ?
Le premier élément de
ce dérangement est représenté par le sevrage tactile. Il
intervient vers l'âge de quatre ou cinq ans environ. C'est l'arrêt
des caresses et câlins. Le monde des grandes personnes, sans
consulter les enfants ou même simplement leur expliquer, leur impose
cette privation traumatisante et soudaine. Elle ne sera pas sans
avoir de vastes conséquences ultérieures. Au point que courante
chez nombre d'adultes sera la nostalgie de leur enfance.
Quelle est la cause de
cette catastrophe tactile ? Probablement le travail, qui est
incompatible avec la paresse de l'amour. N'oublions pas que durant
des millénaires et encore aujourd'hui dans quantité de pays les
enfants travaillent.
Faisant plus ou moins
confiance aux « adultes », les enfants vont accepter plus
ou moins la blessure du sevrage tactile. Les années vont passer. Les
enfants vont grandir. Arrivera l'époque où leur organisme va
connaître d'importantes modifications. Celles-ci réveilleront des
besoins enfouis depuis le sevrage tactile. Or ces besoins se
révéleront très souvent très difficiles à satisfaire.
Pour les garçons, les
femmes seront inaccessibles à part les nymphomanes, les prostituées
à condition d'avoir de quoi payer, les femmes qu'on viole, les
esquisses d'incestes ou incestes réalisés, et sinon à défaut
l'homosexualité.
De plus les garçons
seront des analphabètes tactiles. Ils auront perdu leur spontanéité
enfantine et ignorants tactiles ne sauront ni donner ni recevoir des
caresses.
Alors ils démarreront leur masturbomanie compensatoire du manque affectif et pas du manque sexuel. L'émotion ressentie au moment de l'éjaculation fera office de flash de drogue. Ils deviendront des addicts, accros à l'endorphinomanie. J'ai relevé un fait révélateur de la nature affective et non sexuelle de cette toxicomanie. Ayant initié cette auto-drogue à raison d'une prise par jour, j'ai remarqué avec étonnement jeune homme que certains jours j'oubliais carrément de chercher à prendre ma dose. Ces moments coïncidaient avec des jours où j'étais bien, entouré d'amis et absolument pas pratiquant la branlette dans un orifice anatomique d'une personne « partenaire ».
Alors ils démarreront leur masturbomanie compensatoire du manque affectif et pas du manque sexuel. L'émotion ressentie au moment de l'éjaculation fera office de flash de drogue. Ils deviendront des addicts, accros à l'endorphinomanie. J'ai relevé un fait révélateur de la nature affective et non sexuelle de cette toxicomanie. Ayant initié cette auto-drogue à raison d'une prise par jour, j'ai remarqué avec étonnement jeune homme que certains jours j'oubliais carrément de chercher à prendre ma dose. Ces moments coïncidaient avec des jours où j'étais bien, entouré d'amis et absolument pas pratiquant la branlette dans un orifice anatomique d'une personne « partenaire ».
Éjaculer tous les jours
et des milliers de fois au cours des années via la masturbation
n'est pas chez l'homme sans conséquences psychologiques et
physiologiques.
Le besoin masturbatoire a
bien une origine affective et non sexuelle. Mais il va visiblement
perturber gravement le comportement sexuel masculin et par contrecoup bouleverser le rapport homme-femme. Que feront les femmes face au
dérangement affectif masculin qui conduit la plupart de ceux-ci à
avoir un appétit sexuel détraqué et qui les solliciteront en
permanence pour baiser ? Elles vont tenter désespérément de
s'adapter. Une mère de famille disait à sa fille : « L'amour
c'est bien au début et à la fin, entre les deux c'est du
remplissage. » Des amies me confiaient : « en amour,
l'homme obtient ce qu'il veut. » « C'est agréable de
rendre heureux un homme. » Une jolie femme m'avouait avoir
longtemps cru que le plaisir sexuel de la femme consistait à sentir
les coulées de sperme sur ses cuisses après l'acte sexuel ! Tous
ces propos reflètent chez ces femmes l'oubli de soi au profit du
mari ou compagnon. Ce comportement dure un temps qui est souvent
limité. Au bout d'un certain nombre d'heures, jours, mois ou années la
rupture devient inévitable.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 27 août 2016
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