jeudi 30 avril 2020

1271 Dormir (poème dédié à Flammèche, la chatte centenaire)

Ah ! Quel plaisir
De dormir !
Mollement étendu
Sur un lit accueillant,
Ne connaissant
Aucune obligation,
Aucune préoccupation,
Juste de se laisser aller
À ne rien faire,
Ne rien penser
De dérangeant,
Juste être soi
Sans se préoccuper,
Ni être dérangé,
La plénitude
De ne rien faire,
Que se laisser aller
Au calme
Du repos réparateur
Désiré !
Et si vous avez
Un chat à la maison,
Tendre compagnon,
Partagez votre lit avec lui.
Votre sommeil
Sera rempli d'étoiles
Et de farandoles de matous.
Vous dormirez mieux,
Vous dormirez
Comme un dieu.
La nuit sera douce
Tendre et ronronnante.
Les chats
Sont des grands dormeurs,
Ils nous donnent
La leçon
Et la clé
Du bonheur.

Basile, Paris le 30 avril 2020

dimanche 26 avril 2020

1270 Remarque à propos des violences faites aux femmes.

La première des violences qu'infligent aux femmes un très grand nombre d'hommes, est de chercher à leur imposer une sexualité invasive et mal venue. Un très grand nombre d'hommes veulent trop, trop sommairement, très maladroitement et parfois violemment imposer l'« Acte sexuel » aux femmes qu'ils ont choisi. À partir du moment où il s'agit d'un acte imposé, même par la seule pression morale ou financière, il ne s'agit plus d'une relation entre deux êtres, mais d'un viol. La femme est réduite au statut de poupée gonflable vivante. Elle mettra plus ou moins rapidement un terme à cette situation qu'elle n'apprécie pas. Le trouble règne ainsi fréquemment entre l'homme et la femme.

Ce trouble est très ancien. Ne dit-on pas « conquérir une femme » ? « Conquérir » est un terme agressif et dominateur. Ce n'est pas un terme qui évoque la tendresse et l'amour. Je remarque qu'aux homosexuels masculins il est souvent reproché de tenir le rôle que la société assigne aux femmes, c'est-à-dire être dominées. Une part du vocabulaire courant associe acte sexuel et domination. Ainsi, par exemple, « se faire baiser » signifie se faire avoir.

Traditionnellement la femme représente « le sexe faible » et l'homme « le sexe fort ». Et il est qualifié d'« impuissant » quand il n'est plus à même d'avoir une érection. Autant d'aspects machistes du langage dont il faudra bien penser un jour à se débarrasser. Et le plus tôt sera le mieux.

L'emploi des mots est rendu parfois très délicat par le statut restrictif et spécialisé que leur a accordé la société. Ainsi, si je dis ou écris « je vous aime » à quelqu'un, ces mots ont un sens invasif et dominateur. Alors que je veux seulement témoigner de mon sentiment sans chercher l'envahissement et la relation dite « sexuelle » avec l'autre. Il faut libérer les mots et leur rendre ou leur donner leur sens pur et effectif. C'est ce que je m'efforce de faire dans ma vie et mes poèmes. Ce n'est pas toujours facile et quelquefois c'est même impossible. Je peux vanter dans une poésie les yeux ou les cheveux d'une femme. Mais allez vanter son fessier ou sa poitrine, ou dire vouloir lui faire une caresse, sans paraître vulgaire et agressif ! Le poète voit alors là les mots lui échapper.

Basile philosophe naïf, Paris le 26 avril 2020

samedi 25 avril 2020

1269 Une chatte avertie en pot

Flammèche
Est de méche
Avec tous les chats.
Le chat botté,
Le chat terton,
Le chat rabia,
Le chat tastrophe naturelle
Pas prévue,
Mais on gère, digère
Et confine de claire
Six euros
La douzaine,
Le chat rade de Brest,
Le chat radada
Attention, aterrissage sur le bidon,
Sinon mon avion s'écrasera
D'égoût, de ville et de champ
Sur Marne,
Le chat d'opération extérieure,
Le chat rapatrié sanitaire,
Le chat agleu agleu agleu,
Le chat mouth ,
Le chat schmorf,
Le chat zuble,
Le chat tou, le chat ville,
Et bien d'autres chats
Et entrechats
Dont le célèbre « chat va bien !? »
Qui est Auvergnat.
Flammèche
Est la chatte
La plus maligne qui soit.
Quand elle est malade
Elle prend du sirop pour ma toux,
Et bien souvent
Elle dort dans des pots de fleurs,
Car elle espère ainsi
Voir un jour pousser des fleurs
Au bout de sa queue poilue.
Flammèche
Est la plus maligne
Des chattes en pots.
Elle apprend la poterie
En suivant les cours
De Sciences-Pots
Et rêve de voir
Le palais du Potala
Où vivait le Dalai Lama,
Et la vallée du Pot
Où se trouve Milan
La ville la plus constipée du monde
Car elle est
Depuis deux mille ans
Sur le Po.
Elle se trouve non loin
De la ville de Varèse
Où vivait Edgar Varèse
Et Edgar Saint-Lazare.
Tout ceci
Géologiquement et hydrologiquement
Déclaré en douane
À l'octroi de Paris.
Plutôt la veille
De l'après-midi d'un faune aphone
Éthique de Spinoza
Grèbe huppé.
Ouph !
Bref Flammèche
En photos
Par son esclave envoyée
Me fait rêver.
Surtout quand Flammèche dort
Sur les sandales
En santal
De Chantal.

Basile, Paris le 25 avril 2020


1268 Allons faire les courses !

Je t'emmenerai
À la bisouterie
Où je t'offrirai
Plein de bisous.
Des bisous en or,
Des bisous en argent,
Des bisous en diamants,
Des bisous en agate,
Des bisous en platine,
Des bisous en cornaline,
Des bisous en écaille de tortue,
Des bisous en dentelle,
Des bisous en poils de chats,
Des bisous en martre Kolinski,
Des bisous en cristal,
Des bisous en feutrine,
Des bisous en velours,
Des bisous en gaze,
Des bisous en cuir de Russie,
Des bisous en daim,
Des bisous en chamoisine,
Des bisous en galuchat,
Des bisous en chocolat,
Des bisous en pâte d'amande,
Des bisous en sucre,
Des bisous en miel,
Des bisous en caramel,
Des bissous en taffetas,
Des bisous en rayonne,
Des bisous en poussières d'étoiles,
Des bisous en ombres chinoises,
Des bisous en imparfaits du subjonctif,
Des bisous en verbes pronominaux du troisième groupe,
Des bisous en danseuses étoiles,
Des bisous en anis étoilé,
Des bisous en nuages dorés,
Des bisous en trésors engloutis dans la mer,
Des bisous en rayons de lune,
Des bisous en lumière du soleil,
Des bisous en arc-en-ciel,
Des bisous en aurores boréales,
Des bisous en souffle de vent qui vient de la mer,
Des bisous éphémères,
Des bisous éternels,
Des bisous qui clignent de l’œil,
Des bisous qui sautent à la corde à sauter,
Des bisous qui se promènent en forêt,
Des bisous qui manifestent le premier mai,
Des bisous qui crient « vive le roi, la reine et le cerf aux abois ! »,
Des bisous sortis de la forge de Vulcain,
Des bisous plein d'entrain,
Des bisous divins,
Des bisous éléphantesques,
Des bisous pittoresques,
Des bisous microscopiques,
Des bisous de toutes les formes,
De toutes les couleurs,
De tous les aspects,
Des bisous circonspects,
Des bisous déshabillés,
Des bisous habillés,
Des bisous rhabillés,
Et des bisous dénudés,
Des bisous en string,
Des bisous en strong,
Des bisous en strang,
Des bisous enfantins et très baveux,
Des bisous très distingués pour remises de décorations le Quatorze juillet,
Des bisous patriotiques,
Des bisous astronomiques,
Des bisous astronautiques,
Des bisous bruants qui claquent,
Et des bisous discrets et très légers,
Des bisous féroces
Mais très doux,
Des bisous de souris
Et des bisous d'ornithorynque,
Des bisous de koalas
Et des bisous chinois,
Bref
Toutes les espèces de bisous
Qui sont sobres
Ou sensuels,
Pour te dire que je t'aime
Comme toutes les femmes
Qui sont aussi belles,
Gentilles
Et généreuses
Que tu es
Belle,
Gentille
Et généreuse.

Basile, Paris le 24 avril 2020

dimanche 19 avril 2020

1267 Brève rencontre

Ce soir
Rue Raymond Losserand
J'ai croisé
Une créature de rêve.
Blonde,
Grande,
Élancée,
Une très belle poitrine,
Et une belle démarche.
Je me suis arrêté
Et retourné
Pour la regarder s'éloigner.
Comme elle revenait sur ses pas
Je suis parti
Pour ne pas la déranger
En lui faisant croire
Que je chercherais à l'aborder
Pour la draguer,
Alors que je cherchais seulement
À admirer
Cette belle création
Du Ciel
Et de la Nature,
Et que j'aurais volontiers
Félicité ce soir
Sa maman
Pour la naissance
De sa très belle fille.

Basile, Paris le 19 avril 2020

samedi 18 avril 2020

1266 Demain

Les beaux jours reviendront,
Les cœurs seront en fleurs,
On osera à nouveau
Parler du bonheur.
Dans les cimetières
Nous pique-niquerons
Sur les caveaux
Et ferons la fête
Avec les morts
Revenus de l'au-delà
Tout ragaillardis.
Ils feront la cour
Aux jeunes filles.
Les pompiers distribueront
Des esquimaux glacés,
Et les policiers
Des entremets
Au Grand Marnier.
Les enfants danseront,
Les jeunes filles souriront,
Et alors
Nous nous embrasserons
Et puis
Recommencerons.
Les beaux jours reviendront,
À leur santé
Buvons et chantons !
Rions et rêvons !
Et caressons nos flacons.

Basile, Paris le 18 avril 2020

vendredi 17 avril 2020

1265 Tragédie

Italie
Oiseau blessé,
Albatros ensanglanté,
Ton cœur saigne
À gros bouillons.
La mort rôde
Par les rues,
Par les routes
Et les chemins,
Et frappe
Abat
Achève
Inlassablement.
Partout
Elle se sent chez elle,
Pénètre par effraction
Abat ses griffes
Sur les vivants
Leur ôte la vie
Et ricane.
Ainsi elle vient massacrer
Les hommes et les femmes
À la chevelure argentée
Dans les maisons de retraite
Pour personnes âgées.
Plus de cent médecins sont morts
En portant secours
À leur prochain.
Ils sont restés fidèles au serment
D'Hippocrate
Jusqu'à la mort.
À Rome,
Même le pape
Est confiné.
Et mes amis italiens
Souffrent
Et attendent
La fin de cette tragédie.
Et moi, pour les aider
Je peux seulement
Leur offrir
Mon cœur
Et cette poésie.

Basile, Paris le 17 avril 2020


jeudi 16 avril 2020

1264 Aux mères

Ô mères
Clef de voûte
Et poutre maîtresse
De la famille.
Ô mères
Sources de vie
Et sources de lait
Au sein nourricier.
Ô mères
Aux larmes sacrées,
Combien vous avez souffert
Pour nous élever
Sous votre aile protectrice ?
Ô mères
Pour vous remercier
Nous n'aurons pas assez
De cent millions d'années !
Ô mères
Combien d'entre nous ont oublié
Qu'ils sont sorti de vous
Et ont bu votre lait ?
Ô mères
Soyez bénies,
Oui, soyez bénies
À tout jamais !

Basile, Paris le 16 avril 2020


 
Alle madri

O madri
Chiave di volta
E trave principale
Della famiglia.
O madri
Fonti di vita
E fonti di latte
All'seno alimentatore.
O madri
Alle sacre lacrime,
Quanto avete sofferto
Per noi elevarci
Sotto la vostra ala protettiva?
O madri
Per ringraziarvi
Non ne avremo abbastanza
Cento milioni di anni!
O madri
Quanti di noi hanno dimenticato
Che sono venuti fuori da voi
E il vostro latte è stato bevuto?
O madri
Sii benedetto,
Sì, sii benedetto
Per sempre !

Basile, Parigi, 16 aprile 2020

mercredi 15 avril 2020

1263 Je t'aime

Je t'aime

Plus que la terre asséchée
Aime la pluie.
Plus que le jour
Aime la nuit.
Plus que le mourant
Aime la vie.

Je t'aime
À la folie !

Je t'aime
Plus que l'enfant
Aime sa maman.
Plus que la mère
Aime son enfant.
Plus que la feuille morte
Aime le vent.

Je t'aime
Comme le cornac
Aime son éléphant.

Je t'aime
Plus que le chat
Aime sa liberté.
Plus que l'astronome
Aime le ciel étoilé.
Plus que le bucheron
Aime le terrain boisé.

Je t'aime
Comme un malade
Aime la santé.

Je t'aime
Et t'aimerai
Sans réciprocité
Pour l'éternité
Et même après.

Basile, Paris le 15 avril 2020

mardi 14 avril 2020

1262 Excuses

Amandine et Amanda
Excusez-moi D'avoir u peu déliré
À votre sujet,
Mais quand on est
Un vieil ours solitaire
Comme moi,
Et qu'on rencontre
Une aussi jolie fille
Que vous,
On part dans des délires romantiques
Très doux
Et complétement fous.
Mais rassurez-vous,
Ce ne sont que des mots
Et un peu d'encre
Jetée sur du papier.
Je n'ai jamais été
Totalement fou de vous.
Effrayées par mon ardeur
À rechercher le bonheur
Vous m'avez fuit
Et avez bien fait.
A présent
Rapprochons-nous
Et crions tous ensemble :
«  À bas l'amour fou !
« Et vive l'amitié
Entre nous ! »
Signé
Un vieil hibou.

Basile philosophe naïf, Paris le 15 mars 2020

1261 Celle qui est venue trop tôt

Elle s'appelait Ghislaine,
Je lui plaisais,
Elle me plaisait.
Elle voulait
Se retrouver avec moi.
Je l'ai compris
Mais je n'ai pas eu le courage
De lui dire oui.
Elle est venue trop tôt
Dans ma vie.
Il m'a fallu encore cinquante ans
Ou presque,
Pour apprendre
À aimer.

Basile, Paris le 14 avril 2020


1260 La prière du poète

La prière du poète

Ô Seigneur
Jésus Marie Joseph
Et tous les saints
Donnez-moi la santé
Et la patience
D'aimer.

Basile, Paris le 14 avril 2020


La preghiera del poeta

O Signore
Gesù Maria Giuseppe
E tutti i santi
Dammi salute
E pazienza
Da amare.

 Basile, Parigi, 14 aprile 2020


1259 Surprise

Quoi !
Agathe t'aurait écrit un mail,
Et même donné
Son numéro de téléphone ?
Mais c'est un rêve,
Ce n'est pas la réalité.
Tu crois quoi
Qu'une fille aussi belle
Aussi intelligente
Aussi gentille
Aussi remarquable qu'Agathe
Attacherait de l'importance à toi
Misérable petit poète ?
Mais c'est un rêve,
Ce n'est pas la réalité,
C'est un fantasme,
Allons, réveille-toi !
Descends de ton nuage !
Arrête de rêver !
Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
C'est un mail
Qui vient d'arriver.
Un mail d'Agathe,
Et c'est quoi
Ces dix chiffres
A la fin de son mail ?
C'est son numéro de téléphone.
Mais alors
Mais alors
Mais alors
La réalité
Serait plus belle que le rêve ?
Mais oui
Mais oui
Mais oui.

Basile, Paris le 14 avril 2020


1258 Histoire d'œufs de Pâques

LES ŒUFS DE NADETTE
Petit poème coquin

Nadette adore les œufs.
Elle en a trouvé quatre.
Ils sont fermes et élastiques,
Séparés par une raie
Au milieu
Et assemblés deux par deux.
Si elle le veut bien
Je lui offrirai bien
Les deux miens,
Ils viennent de chez Félix Potin
Et nous ferons ensemble
Mon Dieu j'en tremble !
Une omelette de pingouins.
Nota Bene :
L'omelette de pingouins
N'est pas à base de sexe,
Mais de câlins,
Tous les chats le savent
Mais les humains,
Bien souvent,
L'ignorent bien.

Basile, Paris le 12 avril 2020

dimanche 12 avril 2020

1257 Hypothèse sur l'origine des violences faites aux femmes

C'est un fait établi de tous temps, et encore aujourd'hui, dans toutes les civilisations, y compris celles réputées les plus belles et les plus évoluées. Les femmes sont les victimes de la part de très nombreux hommes de violences physiques, morales, verbales, sociales, juridiques, etc. Dans la salle des mariages de la mairie du onzième arrondissement de Paris, une fresque peinte à la fin du dix-neuvième siècle, illustrant notamment les devoirs des épouses, cite le Code civil de l'époque. Il rappelle que les femmes doivent obéissance à leur mari.

Et si la femme n'obéit pas ? Eh bien, on la frappe. Ce n'est pas précisé sur la fresque. Mon père me disait avec indignation que, jusque dans les années 1920 en France, les criminels passionnels masculins qui étaient jugés pour avoir massacré l'objet de leurs fantasmes étaient acquittés aux applaudissements du public.

Les lois romaines antiques, tant vantées chez nous, accordaient au mari le droit de tuer sa femme. La belle civilisation grecque antique cloitrait les épouses à la maison. On pourrait continuer la liste sur des pages et des pages et des pages.

Devant cette situation on s'interroge. D'où vient-elle ? Quelle est sa raison ? A-t-elle toujours existé ? Est-elle inévitable ? Amendable voire éliminable ? Les deux explications le plus couramment données sont les suivantes. Si l'homme maltraite ainsi et de tous temps la femme, c'est parce qu'en moyenne il est plus fort physiquement qu'elle. La deuxième explication fait référence à la Nature, la bête qui sommeille toujours en nous, ses pulsions qui seraient incontrôlables.

Je vais avancer ici une autre explication. Elle est historique et repose sur des faits reconnus par les historiens.

Il y a dix ou quinze mille ans, soit bien avant l'apparition des religions que nous connaissons, sont apparu l'agriculture et l'élevage. CE QUI SIGNIFIE QU'AU MOINS DÈS CETTE ÉPOQUE LES HUMAINS CONNAISSAIENT UN PEU LE MÉCANISME DE LA REPRODUCTION DES PLANTES, DES ANIMAUX ET DES HUMAINS. MAIS ILS NE CONNAISSAIENT PAS TOUT !

ILS IGNORAIENT TOUT DE L'OVULE ET L'OVULATION. ET DONC DU RÔLE DES FEMMES DANS LA REPRODUCTION HUMAINE.

LE SANG MENSTRUEL HORRIFIAIT LES HOMMES !!!

En général la place de la femme dans la reproduction humaine faisait paniquer les hommes. Le comte de Saint-Simon a écrit, à l'époque de Louis XIV, que les plus valeureux militaires de la noblesse se seraient évanouis s'ils devaient assister à un accouchement. Encore aujourd'hui, quand un futur papa vient assister à l'accouchement de sa femme, on le place en tête du lit. Et pas au pied du lit où on voit arriver l'enfant.

DURANT AU MOINS DIX MILLE ANS LES HOMMES SE SONT CRU, DE BONNE FOI, LES SEULS ACTEURS ACTIFS DE LA REPRODUCTION HUMAINE. LA FEMME ÉTAIT RÉDUITE À PAS GRAND CHOSE, UNE SORTE DE TERRE PASSIVE OÙ L'HOMME PLANTAIT SA GRAINE, SA SEMENCE.

« SPERME » SIGNIFIE « SEMENCE ».

L'ovule a été découverte en 1827 par le savant germano-balte Karl Ernst von Baer, membre de l'Académie des sciences de Saint-Petersbourg.

Le mécanisme de l'ovulation a été décrit pour la première fois dans les années 1840 par deux médecins français : Félix Archimède Pouchet et Charles Négrier.

DIX MILLE ANS D'ERREUR QUI DIMINUE LA FEMME ET LA R
ÉDUIT À PAS GRAND CHOSE, ÇA LAISSE DES TRACES !!! EN PARTICULIER LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES !!! EN 2027, FÊTONS TOUS ENSEMBLE LE BICENTENAIRE DE 1827 !!!

Basile, Paris le 12 avril 2020

jeudi 9 avril 2020

1255 Ma Margaret à moi

Quand l'Orient et l'Occident
Se sont rencontrés
Ils ont eu une fille
Margaret.
Margaret sourit tout le temps,
Elle aime les blagues salaces.
Est-elle vulgaire ?
Non, c'est juste une apparence,
Elle est très délicate.
J'aime Margaret,
Je t'aime Margaret.
Nous aimons Margaret
Nous t'aimons Margaret.
Margaret fait partie
D'un groupe d'amies
Joueuses enragées
Au scrabble.
Elles ne peuvent pas se rencontrer
Actuellement,
Pour cause de confinement,
Alors
Elles font des télé-réunions
Où elles peuvent apprécier
L'amitié,
Notamment l'amitié
De Margaret
Et l'amitié
Pour Margaret,
Ce merveilleux diamant
Né de la rencontre
Entre l'Orient
Et l'Occident.

Basile, Paris, le 8 avril 2020