mardi 31 mars 2020

1246 Blason des yeux d'Agathe


Les yeux d'Agathe

Sont des diamants.
Les yeux d'Agathe

Sont des perles.

Les yeux d'Agathe

Sont des porcelaines de Chine.
Les yeux d'Agathe

Sont merveilleux.

Ils sont beaux

Comme l'âme d'Agathe.
Ils sont beaux

Comme le cœur d'Agathe.

Ils sont beaux

Comme le corps d'Agathe.
Ils sont beaux

Comme un coucher de soleil

Sur le golfe de Saint Florent

En été.
Ils sont bleus

Comme le ciel

Par beau temps

En été.
Je les ai vu

Encore une fois

Le soir où,

Le Moulin à Café

Allait fermer,

Et où

À cette occasion

Bénévole

Elle accourait.
Et j'ai écrit ce poème

Pour dire combien je les aime.



Basile, Paris le 30 mars 2020, 4 heures 38 du matin

En 1535, le poète Clément Marot inventa le genre du blason. C'était un poème vantant un aspect physique des femmes en général. J'ai repris cette démarche d'inspiration en parlant cette fois-ci d'un aspect physique d'une femme précise en particulier. C'est ainsi que j'ai rédigé un Blason des jambes de Jeanne ou un Blason du beau cou d'Anouk. Ici j'exalte les très beaux yeux d'Agathe.

Ce poème témoigne, bien sûr, de mon admiration pour Agathe, mais également de mon admiration inconditionnelle pour toutes les femmes.


 
Stemma degli occhi di Agathe

Gli occhi di Agathe
Sono diamanti.
Gli occhi di Agathe
Sono perle.
Gli occhi di Agathe
Sono porcellana dalla Cina.
Gli occhi di Agathe
Sono meravigliosi
Sono bellissimi
Come l'anima di Agathe.
Sono bellissimi
Come il cuore di Agathe.
Sono bellissimi
Come il corpo di Agathe.
Sono bellissimi
Come un tramonto
Sul golfo di Saint Florent
D'estate.
Sono blu
Come il cielo
Con il bel tempo
D'estate.
Li ho visti
ancora una volta
La sera in cui;
Il Moulin à Café
Stava per chiudere,
E dove
In questa occasione
volontario
Stava correndo.
E ho scritto questa poesia
Per dire quanto li adoro.

Basile, Parigi, 30 marzo 2020, 4:38.

Nel 1535, il poeta Clément Marot inventò il genere dello stemma. Era una poesia che esaltava un aspetto fisico delle donne in generale. Ho iniziato questo processo di ispirazione parlando in questo momento di un aspetto fisico di una donna specifica in particolare. È così che ho scritto uno stemma per le gambe di Jeanne o uno stemma per il bellissimo collo di Anouk. Qui esalto i bellissimi occhi di Agathe.

Questo poema testimonia, ovviamente, della mia ammirazione per Agathe, ma anche della mia ammirazione incondizionata per tutte le donne.





 

mardi 24 mars 2020

1245 Jean-Jacques Razafindranazy

Jean-Jacques Razafindranazy

Jean-Jacques Razafindranazy
Ton sourire éclaire ta photo
Dans le journal.
Elle apporte une triste nouvelle.
Jean-jacques Razafindranazy
Médecin héros de Compiègne,
Tu es tombé
Dans le combat
Contre le virus venu de Chine
Pour nous tuer.
Jean-Jacques Razafindranazy
Tu es tombé
Comme d'autres que toi
Morts pour nous sauver.
Nous ne pourrons pas t'oublier.
Jean-Jacques Razafindranazy
Nous ne pourrons pas t'oublier,
Tu resteras à jamais
En place d'honneur
Dans notre cœur.

Basile, Paris le 24 mars 2020

vendredi 20 mars 2020

1244 Un mot nouveau

CALINOGRAPHIE : un mot que je viens d'inventer, art de la caresse manuscrite. Les poètes ont bien souvent pratiqué la calinographie.
Une recherche rapide sur le net m'a appris que d'autres que moi avaient aussi imaginé un tel mot, qui est resté d'un usage plutôt méconnu.

jeudi 19 mars 2020

1243 Serré dans tes bras

Serrés l'un contre l'autre
Et l'autre contre l'un,
Qu'est-ce qu'on était bien
À se faire de gros câlins
Sans se préoccuper
Du regard admiratif
Ou jaloux
De celles
Et ceux
Qui nous regardaient !
On ne s'en lassait pâs
De s'enlacer.
Mais le virus méchant
Est arrivé.
Il a interdit
De nous retrouver
Au Moulin à Café.
Il nous a éloigné
L'un de l'autre.
Pauvre misérable virus,
Petite chose infecte
Qui ignore l'amour !
Tu nous a privé de câlins
Pour au moins
Quatre-vingt-dix jours.
Il ne nous reste plus
Qu'à nous enlacer
En pensées,
Et nous faire des câlins
Plus doux
Et incroyables
Que le duvet
Des oiseaux marins
Dans un grand lit
À baldaquin !

Basile philosophe naïf, Paris le 19 mars 2020

1242 Réflexion d'actualité

Vivre c'est très dangereux
Car on peut mourir.
Il paraît d'ailleurs

Qu'on va tous mourir.
L'unique solution

Pour éviter de mourir,
C'est de ne pas vivre.

Basile philosophe naïf, Paris le 17 mars 2020