Le DSM dont il s'agit ici
est le Désir Sexuel Masculin. Il est fondamentalement
différent du DSF, Désir Sexuel Féminin, qui est également
infiniment moins perturbé par la masturbation que le DSM.
La femme est sexuellement
très bien et richement dotée. Elle dispose de plusieurs organes
rendant la jouissance sexuelle possible. Le clitoris lui permet de
jouir jusqu'à dix fois d'affilée et plus. La pénétration vaginale
par un pénis ne lui est pas nécessaire pour être satisfaite
sexuellement, le clitoris suffit. La pénétration vaginale peut
aussi s'effectuer avec satisfaction de la personne pénétrée avec
seulement deux ou trois doigts habiles et bien manœuvrés.
L'implication d'un pénis en érection s'avérant alors inutile et
superflue. Au moins une partie de la gente féminine arrive à jouir
par la stimulation buccale des mamelons.
A côté de la femme,
comme l'homme paraît et est sexuellement misérable et dérangé !
Il dispose d'un seul organe qui peut lui offrir la jouissance
sexuelle. Cet organe, il le connaît peu et très mal. Il croit le
plus souvent que son érection signifie l'urgence de l'acte sexuel.
C'est totalement faux. L'érection et son phénomène apparenté,
l'émission du liquide issu des glandes de Cowper, survient en de
multiples occasions. Obsédé par la réussite de son érection,
l'homme angoissé finit par bander peu, mal ou pas du tout. Il sera
aussi insatisfait par les femmes. C'est un maladroit qui veut voir le
sexe résumé à sa queue et sa satisfaction éjaculatoire
personnelle.
Je parlais dernièrement
avec une jolie jeune fille qui subit au quotidien le harcèlement
sexuel des hommes. S'agissant du comportement sexuel perturbé des
mâles humains, je lui évoquais le fait que les hommes veulent trop
et tout le temps baiser.
Elle me repris. Ce n'est
pas qu'ils veulent trop. Le problème posé me souligna-t-elle est
qu'ils veulent tout le temps.
Le DSM est permanent.
Voilà le problème qui vient perturber la relation homme-femme. Et
d'où vient-il ? De ce que dès l'âge de 12-13-14 ans, les humains
mâles cultivent la culture de la masturbation. Qu'on pense qu'à
raison d'une branlette par jour, un humain mâle qui débute sa
litanie masturbatoire se sera, au bout de dix ans, masturbé 3650
fois!
Utilisant l'adjuvant
pornographique, le masturbateur au long court va susciter en lui une
faim de sexe totalement artificielle et permanente. Qui va lui barrer
le plus souvent, du fait de sa grossièreté et de son absence
d'authenticité, le chemin du cœur et du cul des femmes. Le DSM
permanent sera inassouvissable car ne correspondant pas à la réalité
de la sexualité humaine. Une femme n'a pas envie de se faire limer
tous les jours !
Ce désordre humain
majeur qui en parlera ? Que l'homme se masturbe avec sa main ou
remplace celle-ci par une bouche, un anus ou un vagin, il s'agira
toujours de masturbation. Ce sujet ne sera que très rarement abordé
voire pas du tout.
On préfère quand on
parle de sexualité humaine pondre des belles théories de fantaisie
ou proclamer des statistiques fantaisistes plutôt que traiter de la
réalité.
On voit aussi des femmes
croire s'émanciper sexuellement en imitant les erreurs masculines
dans le domaine de la sexualité. Elles en reviennent le plus souvent
déçues. Il n'appartient pas aux femmes de s'adapter au délire
masturbatoire des hommes. Mais aux hommes d'abandonner celui-ci pour
retrouver le chemin de la bonne entente avec les femmes.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 22 juillet 2016
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