Elle se nomme ainsi à
partir des initiales de ses quatre composantes :
T pour le Tao, très
ancienne philosophie chinoise qui dit que l'univers est formé d'un
courant indéfinissable précisément nommé Tao ou Dao, et dont nous sommes
un élément. Si nous occupons notre juste place, nous allons bien,
sinon non.
É
pour énergies : le mouvement de l'univers est le produit du
mouvement de deux forces symétriques, dynamiques, opposées et
complémentaires, que les Chinois anciens ont appelés Yin et Yang.
On les retrouve sous divers noms un peu partout : chaud et
froid, clair et obscur, féminin et masculin, sec et humide, etc.
A pour Amour : aimer
son prochain, tous les hommes sont frères, etc. Cet élément vient
du christianisme. Il n'est pas toujours évident à mettre en
application. Certains cherchent à nous décourager d'aller dans ce
sens : médias qui se complaisent à parler des conduites
odieuses, politiciens qui excitent à la haine, etc.
S pour sincérité :
il est fondamental de rejeter au maximum le mensonge. J'ai adopté
cette manière de faire quand j'avais quinze ans, suite à ce que m'a
plu le propos de mon père qui m'a dit un jour : « pour
les Tibétains, le mensonge est pire que le vol. »
Il existe quatre variétés
de religion téasienne :
La première est
paradisiaque et croit au Paradis. La seconde est néantiste
et croit au néant, et donc qu'il n'y a rien au delà de notre vie.
La troisième est transmigrationniste et croit à la
réincarnation des âmes. La quatrième est neutre et n'a pas
d'opinion arrêtée sur la question.
La religion téasienne
est compatible avec d'autres religions, y compris la religion
libre-penseuse qui croit en la non-existence de Dieu et en la
non-existence de l'au-delà.
Elle a été imaginée
par Basile, qui est adepte de la troisième variété.
On peut être catholique
téasien, bouddhiste téasien, athée téasien, etc. On peut aussi
être pur téasien.
Il n'existe ni lieu de
culte, ni clergé, ni cérémonies, ni organisation téasiennes, car
ils n'ont pas lieu d'être. Pour faire bien le bien existe-t-il le
besoin d'un lieu ou d'une organisation spéciale ? C'est dans la
vie que ça se passe et c'est à chacun de faire selon sa conscience
et ses capacités.
Aimer, ne pas mentir dans
la vie quotidienne, il n'est pas besoin de guides pour cette manière
de faire. Il faut chercher à se gérer soi-même et faire bien le
bien.
En chemin on rencontrera des aides, des alliés. Et aussi des obstacles tel le patriarcat, qui officiellement n'existe pas, et forme le principal obstacle à l'amour et le principal encouragement au mensonge, au mépris, à la violence, l'égoïsme, la manipulation et l'hypocrisie.
C'est à chacun de nous
qu'il appartient d'apprendre par sa réflexion, son expérience et
son observation des êtres et des choses où est le bien faire et le
mal faire et comment éviter les erreurs et les égarements. Nous
avons chacun de nous pour nous guider une conscience, une
intelligence et une volonté que nous avons à mettre à contribution
pour notre bien et celui de toute l'Humanité.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 27 mai 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire