dimanche 25 septembre 2016

658 Trois poésies

L'amour est comme une prison de velours
L'amour
Est comme un sentiment réciproque
De faim l'un de l'autre
Qui monte progressivement.
Quand on s'aperçoit
Que ce sentiment est là
Il est trop tard
Vous êtes déjà prisonnier
De ses dents de soie
Dans sa prison de velours.
Et arrive le jour
Où vous vous apercevez
Que vous ne pouvez pas
Ne pas vous embrasser.
Que vous ne pouvez pas
Ne pas vous aimer.
Amour libre ?
Certains vantent « l'amour libre »,
Mais il n'y a rien
De moins libre que l'amour.
Il vous retient
Dans ses lourdes chaînes
De velours,
Et vous dit :
« Tu dois faire ça, »
« Tu dois penser ça, »
« Tu dois aller là
Où ton cœur t'emporte, »
En ignorant,
Bousculant,
Piétinant
Toutes les pensées
Qui te retenaient libre.

Nudità

Ero nudo alla mia casa,
Lei era nuda alla sua casa,
Ho quiesto a lei al telefono :
« Sei nuda ? »
Mi ha rispostato :
« Sono nuda,
Totalmento nuda
Per te. »
Ho detto a lei :
« Ti prendo in miei bracci.
Ti stringe.
Poi ti acarezzo
Dapertutto,
Poi
Ti bacio e ti lecco
Dapertutto. »

Basile, philosophe naïf, Paris le 25 septembre 2016





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