Le Mouvement
aquarelliste est un petit mouvement local, reproductible,
bisounounoursien, améliepoulinesque et basilien. Son but est la
réalisation et le don d'œuvres artistiques joyeuses à des gens
afin de leur donner du plaisir, de la joie, de la bonne humeur.
Ces œuvres pourront être
de natures les plus variées : peintes, dessinées, dansées,
affichées, distribuées en tracts, cultivées en terre, sculptées,
cuites ou crues s'il s'agit de réalisations culinaires, chuchotées,
déclamées ou chantées s'il s'agit de textes écrits ou improvisés
verbalement, etc.
Le Mouvement
aquarelliste porte ce nom en référence à ses débuts : l'offre
d'aquarelles par Basile à des personnes choisies par lui.
La référence aux
Bisounounours, à Amélie Poulain et à Basile est là pour préciser qu'il
s'agit uniquement d'un mouvement gentil, ni ambitieux, ni
concurrentiel. Le but est uniquement et exclusivement de faire
plaisir et se faire plaisir de manière douce, pacifique et pondérée.
Un enfant aussi bien
qu'une « grande personne » peut y participer avec le même
rang d'importance. La base de ce mouvement est le cœur, pas
l'argent. Tout est libre, il n'y a pas de style particulier à
suivre. Seul importe d'arriver à susciter satisfaction et sourire
chez ceux ou celles qui recevront les œuvres artistiques réalisées.
Ces œuvres, bisounounoursiennes, améliepoulinesques et basiliennes
pourront aussi bien être une gravure, une statue en granit ou une
part de gâteau.
Dessinant depuis sa
petite enfance, écrivant depuis fin 1959, peignant depuis 1982,
Basile souhaite animer le lancement du Mouvement aquarelliste,
qui pourra se faire à raison d'une séance par mois au Moulin à
Café, café associatif et culturel du XIVème arrondissement de
Paris.
Trois responsables de ce
café : Anna, l'ancienne cuisinière partie depuis à Toulouse, Eddy,
le gérant, et Julie, la programmatrice-animatrice ont déjà reçu
une aquarelle joyeuse. D'autres aquarelles sont parties ailleurs,
notamment au Québec, en Italie et en Catalogne.
Les réunions au Moulin
à Café seront des lieux d'échanges, de réalisations et de
conseils pour réaliser des œuvres artistiques joyeuses et assurer
leur diffusion.
Basile tâchera de faire
profiter les présents de son expérience, ses connaissances et sa
fantaisie créative.
Le nombre des
participants aux réunions sera limité à dix-neuf, avec
l'éventuelle possibilité de créer d'autres groupes de même
ampleur. Dix-neuf maximum étant la taille traditionnelle des
sociétés festives dites goguettes, jadis en France. Taille
qui a fait ses preuves au cours des années. En choisissant de rester
moins de vingt on évite quantité d'ennuis et on conserve cohésion
et authenticité. Les modalités d'inscription restent à établir.
Chacun achètera son matériel. Basile pourra donner des conseils
utiles pour cela. On pourra aussi, selon les désirs des présents,
réaliser des œuvres collectives ou des œuvres portées sur soi et
promenées en ville un peu comme des déguisements. La première
réunion au Moulin à Café pourra se passer durant l'hiver
qui vient, par exemple au mois de novembre prochain. Reste à fixer
la date, l'heure et la durée de la réunion.
La notoriété de ce
mouvement ne sera pas recherchée, si ce n'est la notoriété auprès
des amis et de ceux et celles qui découvriront par hasard son
existence. Il n'est pas besoin d'être célèbre pour être heureux.
Réussir un moment à rendre heureux les autres est le seul et unique
but des aquarellistes.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 15 septembre 2016
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