Qu'est-ce
que « l'adolescence » chez les garçons ? C'est l'entrée
pour les garçons dans la toxicomanie masturbationnelle endorphinique
masculine. Ils deviennent endorphinomanes du fait de la pratique
régulière de la masturbation. Comme cette toxicomanie détraque
leur appétit sexuel, les garçons vont chercher en permanence à
baiser. Ils vont harceler les filles, qui vont se dérober à eux. Le
trouble qui résultera de cette situation insatisfaisante et
incompréhensible pour les garçons pourra amener chez eux divers
comportements détestables.
Ne
comprenant pas leur rejet par les filles certains garçons vont
choisir le suicide comme solution à l'impasse et la souffrance
vécues. D'autres vont agresser les filles et chercher à les violer.
On relèvera aussi divers comportements « pas catholiques »
avec des filles familialement proches. Ils pourront prendre un
caractère d'inceste plus ou moins accompli. Un jeune homme plutôt
rock'n roll qui voulait me résumer son adolescence me disait, d'un
air entendu : « tu sais, j'ai six sœurs. » Enfin, la
toxicomanie masturbationnelle endorphinique masculine est à
l'origine de commerces prospères : prostitution et fabrication et
diffusion d'images pornographiques. Ces images étant même fournies
avec d'autres accessoires dans des boutiques à masturbation. On les
appelle des « sex shops », on pourrait plus précisément
les baptiser masturbariums.
L'insatisfaction
et l'énervement causés par leur appétit sexuel détraqué par la
masturbation amènent fréquemment agressivité et fainéantise chez
les garçons « adolescents ». L'échec scolaire des
adolescents de sexe masculin est un grand classique de la désolation
des parents. Mais se droguer aux endorphines masturbationnelles et
travailler à l'école sont souvent des choses incompatibles. La
drogue et le travail ne font généralement pas bon ménage.
Les
filles adolescentes, de leur côté, vont souvent beaucoup mieux
travailler à l'école. Le harcèlement sexuel les éloignant des
garçons et les études servant d'auto-valorisation et pour fuir une
réalité relationnelle trop glauque.
Il
existe dès la petite enfance une diversité masculin féminin. Avec
l'arrivée de la toxicomanie masturbationnelle endorphinique
masculine, cette diversité devient aussi une division entre les
femmes harcelées sexuellement et les hommes harceleurs sexuels.
Division qui pourra confiner finalement à l'isolement, au sentiment
de solitude vécu par de nombreux individus. Quand ces personnes
auront des enfants, il ne sera pas rare aujourd'hui qu'elles se
séparent. Que se forment des familles mono-parentales, pour la
majorité d'entre elles organisées autour de la mère. L'éclatement
des familles a pour base la plus fréquente que les femmes ne
supportent plus la pression d'un harceleur sexuel à domicile, doublé
souvent d'autres défauts qu'on ne pardonne pas à quelqu'un qui vous
énerve. Une amie qui divorçait me disait, parlant de son mari qui
voulait absolument baiser avec elle : « le pauvre, il ne se
rend pas compte que ça ne m'intéresse pas ». La même amie
pour clore dix années de mariage me disait : « je ne
supportais plus d'avoir trois enfants à la maison, les deux miens et
leur père. »
L'âge
ingrat n'a pas de mystère. Il arrive quand les parents découvrent
face à eux un enfant qui n'est plus un enfant mais un drogué aux
endorphines masturbationnelles. Ou une enfant souffrant de se
retrouver au contact de ce genre de drogués. Ne sachant comment
régler le désordre régnant dans le domaine des amours, désordre
causé par la pratique masturbationnelle masculine, les jeunes vont
se tourner dans toutes sortes de directions. Rêver à des êtres
fabuleux, des relations fabuleuses, des solutions imaginaires à leur
mal-être. Ils en voudront aux parents qui les laissent souffrir sans
leur apporter de solution. La solution est en chacun de ceux qui
cherchent : l'arrêt de la masturbation et de la pornographie chez
les uns, la conscience claire de leur situation chez les autres.
Basile,
philosophe naïf, Paris le 1er septembre 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire