Tout à l'heure je
parlais avec un homme en grandes difficultés matérielles. Il m'a
dit notamment : « la misère morale, c'est important » et
: « il faut rester solidaires ». Pour ce qui me concerne
je ne dispose pas de finances me permettant d'aider des personnes
dans le besoin. Et je n'ai pas envie de faire de la politique. Dans
la mesure où c'est une activité généralement conflictuelle. Et
qu'on se fait très fréquemment rouler et manipuler quand on en fait
par idéal. Reste que je crois qu'on peut se rendre utile en agissant
dans le domaine des idées. Quand je vois le décalage existant entre
la violence régnante dans les mœurs et la bonne volonté
potentielle de beaucoup, je me dis que ce qui s'avère nécessaire,
c'est de parvenir à une réforme générale et en douceur des
mœurs.
Quels sont ceux qui
souffrent en premier des mœurs tels qu'ils sont aujourd'hui et
depuis la nuit des temps ? Les femmes et singulièrement aujourd'hui
dans notre société française et parisienne les grands mères et
les jolies filles. Passé le sevrage tactile vers l'âge de quatre
ans, la demande relationnelle de toucher et de contacts tend à
resurgir avec force à l'époque où les humains deviennent aptes à
la reproduction. C'est alors que les filles qui sont jolies sont
particulièrement malmenées. Elles sont traitées comme de la
« viande à baiser ». Ce qui va durer durant des années.
Jusqu'au jour où arrivées à la vieillesse elles seront
littéralement mises au rebut. Après le printemps et l'été et
aussi l'automne où elles seront maltraitées, viendra l'hiver de la
vieillesse où plus personne ne les touchera exceptés leurs petits
enfants, si elles en ont, et leur compagnon à quatre pattes : chien
ou chat. Maltraitées puis abandonnées, tel est le sort des jolies
filles...
Une réforme des mœurs intéresse donc en premier les grands mères et les jolies filles. Détacher la tendresse des soi disant impératifs sexuels permettra de commencer à réformer. Certes, les hommes souffrent également de la situation générale. Mais, persuadés qu'ils sont « dominateurs » ils croient pour la plupart être privilégiés par la situation et hésitent à vouloir la changer. C'est aux femmes d'abord de faire le premier pas dans ce sens. Ouvrir un débat, agir et changer.
J'ai déjà traité de diverses manières la possibilité existante de refuser le petit théâtre stupide régissant les relations homme-femme. Sans interdire à ceux et celles qui s'en accommodent de s'en accommoder, commencer à développer d'autres relations. Cela concerne singulièrement le toucher.
Une réforme des mœurs intéresse donc en premier les grands mères et les jolies filles. Détacher la tendresse des soi disant impératifs sexuels permettra de commencer à réformer. Certes, les hommes souffrent également de la situation générale. Mais, persuadés qu'ils sont « dominateurs » ils croient pour la plupart être privilégiés par la situation et hésitent à vouloir la changer. C'est aux femmes d'abord de faire le premier pas dans ce sens. Ouvrir un débat, agir et changer.
J'ai déjà traité de diverses manières la possibilité existante de refuser le petit théâtre stupide régissant les relations homme-femme. Sans interdire à ceux et celles qui s'en accommodent de s'en accommoder, commencer à développer d'autres relations. Cela concerne singulièrement le toucher.
Il ne s'agit pas de faire
une révolution brutale, mais d'occuper en douceur des zones
relationnelles négligées et abandonnées depuis très longtemps.
Laissons la confusion régnante régir les zones épidermiques
baptisées « sexuelles » ou « érogènes »,
occupons-nous du reste.
Le haut du dos, les bras, la tête et les jambes au dessous des genoux sont libres de toutes connotations sexuelles. Occupons-nous de les caresser dans le cadre de protocoles excluant toutes dérives. Éclairage suffisant, pas de nudité, pas de tête-à-tête et donc présence d'au moins un tiers de confiance. Ce que j'ai déjà nommé par ailleurs : « caresses chaperonnées ».
Le haut du dos, les bras, la tête et les jambes au dessous des genoux sont libres de toutes connotations sexuelles. Occupons-nous de les caresser dans le cadre de protocoles excluant toutes dérives. Éclairage suffisant, pas de nudité, pas de tête-à-tête et donc présence d'au moins un tiers de confiance. Ce que j'ai déjà nommé par ailleurs : « caresses chaperonnées ».
Le développement de
telles activités sensuelles et dépourvues d'ambiguïtés et à
établir en connaissance de causes. En sachant ce qu'on veut, où on
veut aller et où on va. Laissons les « réformateurs du sexe »
à leurs divagations et obsessions ! Si ça les amuse, qu'ils fassent
entre adultes consentants ce qu'ils ont envie et qu'ils nous laissent
en paix ! Libre à eux de baptiser « amour libre » ce qui
n'est qu'une très classique orgie et croire inventer des mœurs
nouvelles... alors que les Romains de la décadence ont déjà il y a
très longtemps tout inventé et pratiqué.
Il ne s'agit pas de
tromper l'ennui et le vide spirituel en bafouant des interdits. Il
s'agit de promouvoir de nouvelles relations riches et respectant
chacun.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 27 juin 2016
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