Si on observe la violence
entre humains, l'écrasante majorité de toutes les violences,
qu'elles soient sociales, économiques, financières, criminelles,
militaires, policières, religieuses, sexuelles, conjugales,
routières, contre des enfants, des animaux... sont le fait d'hommes
et pas de femmes. Quels qu'en soit les motifs, fussent-ils les
meilleurs et les plus justifiés, ce qui peut arriver (violences
contre des oppresseurs, par exemple).
L'écrasante majorité
des conquérants, des dictateurs, des tortionnaires, des bourreaux,
des oppresseurs de toutes sortes sont des hommes. Pour tuer, que ce
soit pour la liberté ou la tyrannie, on trouve toujours
essentiellement des hommes.
Les hommes, à la
différence des femmes, paraissent très fréquemment et largement
obsédés par la sexualité. Un très grand nombre d'entre eux, même
apparemment sincères, sensibles, respectueux et « bien
élevés » harcèlent sexuellement les femmes et les jeunes
filles. Le chiffre d'affaires colossal de la pornographie atteste que
la masturbation occupe chez les hommes une place énorme.
Ce n'est pas l'acte physique de la masturbation chez les hommes adultes qui pose problème. Ce sont les frustrations et les fantasmes qui l'accompagnent. Et la pornographie théâtralise et met en scène tout le délire masculin machiste et malade à propos des femmes et des jeunes filles.
Ce n'est pas l'acte physique de la masturbation chez les hommes adultes qui pose problème. Ce sont les frustrations et les fantasmes qui l'accompagnent. Et la pornographie théâtralise et met en scène tout le délire masculin machiste et malade à propos des femmes et des jeunes filles.
Le caractère sexualisé
de la plus grande partie des violences qui sont le fait d'hommes et
pas de femmes et la sexualité compulsive, incohérente,
égoïste, obsessionnelle, machiste et désordonnée des hommes forment un tout.
On ne saurait remédier à la violence sans remédier également aux
très courants comportements sexuels masculins inadaptés.
Il serait souhaitable que
les hommes prennent l'habitude de voir et entendre les femmes et les
jeunes filles, et pas voir l'image qu'ils plaquent sur elles et
entendent de façon sélective ce qui les arrange et s'accorde avec
leur inconduite habituelle. C'est possible. Certains hommes agissent
mieux et autrement. Ils sont fort malheureusement jusqu'à présent
très peu nombreux.
Pour les hommes, renoncer
à la violence implique de renoncer à la partie malade de leur
sexualité. Cette démarche est rendue difficile par les discours des
personnes ou organismes obsédés sexuels « à l'envers »,
qui refusent frénétiquement la sexualité. Être fier de baiser
beaucoup ou de ne pas baiser du tout est également stupide. Il faut
chercher à être soi. Et si on y parvient, c'est la plus naturelle
des choses. Il n'y a pas lieu de la jeter à la figure de ceux qui
n'y parviennent pas.
Si vous regardez des
livres d'histoire et commencez à relever la place des hommes dans
les conflits, vous commencerez à lire et percevoir différemment le
récit des événements.
Les hommes, qui sont sevrés tactilement vers l'âge de quatre ans, supportent très mal ce traumatisme et cherchent plus tard très largement à le compenser avec l'éjaculation. Les femmes fonctionnent différemment. Avec les millénaires, les dizaines de milliers, les centaines de milliers d'années d'histoire, le trouble initial a pris des dimensions colossales. Ceux qui font le plus de mal à l'Humanité sont d'abord et avant tout détraqués sexuellement. Il est connu que les dirigeants politiques qui font le malheur du monde sont très fréquemment des obsédés de la queue.
Les hommes, qui sont sevrés tactilement vers l'âge de quatre ans, supportent très mal ce traumatisme et cherchent plus tard très largement à le compenser avec l'éjaculation. Les femmes fonctionnent différemment. Avec les millénaires, les dizaines de milliers, les centaines de milliers d'années d'histoire, le trouble initial a pris des dimensions colossales. Ceux qui font le plus de mal à l'Humanité sont d'abord et avant tout détraqués sexuellement. Il est connu que les dirigeants politiques qui font le malheur du monde sont très fréquemment des obsédés de la queue.
Les femmes ne se
conduisent pas forcément bien. Mais, quand elles se conduisent mal,
elles le font très souvent en réaction à l'inconduite masculine.
Il appartient d'abord aux hommes et non aux femmes de changer, s'ils
veulent changer la société. L'origine des guerres et dans leur
culotte.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 7 juin 2016
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