Il ment, manipule,
calcule et fait pression sur les femmes qu'il veut mettre dans son
lit. A l'écouter il serait presque féministe... En fait, pour lui
les femmes ne sont que des mouchoirs dans lesquels il souhaite se
branler. Il pue.
Comme il a du charme, les
cibles féminines qu'il vise s'interrogent : « me plaît-il
vraiment ? » « Ai-je raison de lui résister ? »
Mais du moment qu'on se pose de telles questions la réponse est
d'évidence « non » pour la première question et « oui »
pour la deuxième.
Sûr de lui, il passe son
temps à dire aux femmes du mal des autres hommes. Pour lui, c'est
des concurrents. Avec un tel comportement il n'a pas d'amis. Et tout
ça pourquoi ? Pour avoir le plaisir de se sentir libre de
tromper sa femme !
Ce genre d'individus ne
mérite pas qu'on lui consacre du temps. Il est préférable de
l'éviter et l'oublier.
Et que font les femmes
qui ont l'impression de ne rencontrer que de tels ténias ?
Certaines cherchent à trouver le bon. Mais dans les boites d'ordures
on ne trouve que des ordures.
Certaines femmes,
aigries, vont propager d'infâmes réputations imaginaires dont elles
doteront des hommes qui ne sont pas infâmes. Mais la vie
prostitutionnelle qu'elles ont adopté en se mettant en ménage avec
un homme très aisé matériellement les rend jalouses des vrais
amours possible. Elles s'appliqueront à empêcher qu'un accord
puisse naître de façon désintéressée entre deux personnes de
leur entourage. Elles haïront l'amour auquel elles ont renoncé en
échange d'argent.
Aux hommes qu'elles
calomnieront elles feront des sourires. Mais les dégâts visibles
causés par leurs propos indiqueront la piste menant aux coupables
souriants.
Quelle drôle de jungle
où celles qui renoncent à l'amour cherchent à en priver les
autres ! Cependant qu'elles calomnient, d'autres leur font des
compliments hypocrites. Le mensonge règne. Mais finit par être
découvert. La vérité progresse. Les personnes sincères et de
bonne foi se reconnaissent.
Il n'y a pas de raison de
désespérer. Dans la lutte entre la vérité et le mensonge, le
mensonge fini toujours par succomber. La vérité a en elle une force
qui fini toujours par triompher.
Il faut garder bon
espoir. La vie triomphe toujours au final. Et tôt ou tard le
mensonge se décompose, tombe en poussière, disparaît. Et ses
adorateurs disparaissent de circulation.
J'ai connu des menteurs,
ils vieillissent très mal. Leur perfidie s'inscrit à la longue sur
leur visage. Peu importe s'ils n'avouent pas leur façon de mal agir.
Celle-ci va apparaître sur leur figure.
Parmi la masse
innombrable existe des hommes et des femmes qui ont renoncé à se
résigner. Qui cherchent la lumière dans les ténèbres, la mélodie
dans le tohu-bohu des éléments déchaînés, le calme dans
l'agitation et le désordre. Ils le cherchent, le cherchent
inlassablement et finissent toujours par le trouver.
Et, face aux égareurs,
ils s'écrient avec joie : « les siècles sont à nous,
ils nous appartiennent ! Et vous, vous n'êtes rigoureusement
rien, pas même une ombre ! Nous sommes la vie vivante, la vraie
vie que vous ne connaissez pas et ne pouvez pas connaître ! »
Basile, philosophe
naïf, Paris le 23 juin 2017
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