Du temps où le machisme
s'affichait sans complexes en France et à Paris, on voyait des
machos s'étonner qui expliquaient : « tu te rends compte ! Il
existe des femmes qui ne veulent plus entendre parler des hommes. Qui
déclarent s'en passer. En tous cas qui s'en passent complètement et ne sont pourtant pas lesbiennes. Elles vivent sans hommes ! »
Certaines femmes,
effectivement, à force d'être maltraitées par les hommes se
passaient d'eux. Vivaient sans eux. Et n'étaient pas forcément
vieilles, moches ou lesbiennes.
Puis, le temps a passé
depuis l'époque où j'ai entendu ce genre de commentaires. Une
certain émancipation des femmes est arrivée. Pas toujours parfaite
à tous les points de vue. Trois domaines ressortent de cette
émancipation qui peuvent pour ces trois-là être sujets à
critiques :
L'habillement : regardez
un film un peu ancien, comme Playtime de Jacques Tati. Les
femmes portent toutes des tenues plus gracieuses que bien des femmes
actuelles. L'habillement féminin est devenu souvent aussi moche et
disgracieux que l'habillement masculin, qui a servi de
modèle.
Jusque dans les années soixante du siècle dernier on jugeait vulgaire qu'une femme fume. A présent les femmes fument autant que les hommes. Et les rattrapent dans le domaine des maladies causées par l'usage du tabac. Le même chose est arrivée avec l'alcool.
Jusque dans les années soixante du siècle dernier on jugeait vulgaire qu'une femme fume. A présent les femmes fument autant que les hommes. Et les rattrapent dans le domaine des maladies causées par l'usage du tabac. Le même chose est arrivée avec l'alcool.
Et, à ces trois domaines
s'est ajouté un troisième. Durant des siècles bien des hommes ont
couché avec des femmes pour les jeter ensuite. Aujourd'hui, quantité
de femmes ont choisi de faire pareil que ces hommes-là. Avant, on ne
se quittait que pour d'importants motifs. La façon de faire d'avant
n'était pas forcément géniale ou meilleure qu'aujourd'hui. Elle
était différente. Elle a changé.
Quantité de femmes à présent se servent des hommes comme kleenex sexuel et sentimental... Elles les emploient. Puis les jettent. Et vont s'en choisir un autre qui subira plus tard le même sort. Le résultat de ce comportement de nombre de femmes actuelles est que des hommes décident de faire comme les « abstinentes » de jadis.
Quantité de femmes à présent se servent des hommes comme kleenex sexuel et sentimental... Elles les emploient. Puis les jettent. Et vont s'en choisir un autre qui subira plus tard le même sort. Le résultat de ce comportement de nombre de femmes actuelles est que des hommes décident de faire comme les « abstinentes » de jadis.
Un grand nombre de femmes
sont devenues des « piégeuses d'hommes ». Eh bien dans
ce cas, des femmes on se passera, se disent un certain nombre hommes.
On trouvera mieux à faire que continuer.
C'est la révolte silencieuse des hommes kleenex. Elle ne fait aucun bruit, à côté des personnes qui affichent leur sexualité, proclament haut et fort leurs choix, défilent avec des banderoles proclamant « je suis gay », « je suis bi », « je suis pluri-amoureux », etc.
C'est la révolte silencieuse des hommes kleenex. Elle ne fait aucun bruit, à côté des personnes qui affichent leur sexualité, proclament haut et fort leurs choix, défilent avec des banderoles proclamant « je suis gay », « je suis bi », « je suis pluri-amoureux », etc.
On dit souvent : « il
vaut mieux être seul que mal accompagné ». S'agissant de la
révolte silencieuse des hommes kleenex, il s'agit là d'un rejet
global de la gente féminine. Au profit de l'amitié, du bricolage,
de la randonnée, la contemplation, etc. Tout ce qu'on voudra
d'agréable plutôt que se détruire la vie en étant un amant en
sursis. Qu'on prend et jette. L'essentiel étant pour la jeteuse de
s'amuser sans se préoccuper des conséquences de ses amusements sur
les autres.
Ce qui est drôle, c'est
voir les réactions rencontrées devant ce phénomène. Généralement,
quand un homme kleenex décide d'arrêter les frais et cesser d'être
un gibier pour prédatrices sexuelles, on lui demande : « tu es
homosexuel ? » Exactement comme on entendait poser la question
: « elle est lesbienne ? » quand une femme décidait
jadis de se passer de la compagnie masculine.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 9 octobre 2015
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