« Lorsque la proie
devient abondante, la fécondité des prédateurs augmente et on peut
ainsi expliquer les fluctuations cycliques des Hiboux des neiges et
de leur proie, les Lemmings. » C'est ce que je lis dans la
Grande encyclopédie Larousse et que j'avais déjà lu
ailleurs. Ce phénomène ne concernerait pas que le « Hibou des
neiges » autrement dit la chouette Harfang, mais aussi les
humains, et de la façon suivante :
Quand le danger serait
très présent, les humains tendraient à se reproduire plus pour
sauvegarder l'espèce sensée être en danger. Ce phénomène
inconscient les porterait à une activité sexuelle plus importante.
Or, que constatons-nous ? Les humains sont généralement très
angoissés et également paraissent motivés pour la sexualité à un
point qui frise la caricature...
Il suffit de consulter
Internet ou s'informer du chiffre d'affaire de la pornographie. Plus
de la moitié du trafic Internet depuis son début est occupé par la
pornographie. Les discours à prétention scientifique ou plus ou
moins scientifique faisant du sexe la base de la personnalité
humaine abondent.
Si de tels discours
fantaisistes ont tant de succès, c'est aussi parce que les humains
pensent visiblement trop au sexe comparativement à des espèces qui
suivent plus leur Nature que les humains perturbés par leur culture.
Mais la Nature est
sous-jacente à la culture et reste le maître. Si les humains
pensent trop au cul, c'est le produit de leur angoisse. D'ailleurs il
suffit de voir le peu de joie présidant la plupart du temps à leurs
ébats sexuels pour s'en douter. Sans compter que l'alcool y joue
souvent un rôle permettant de favoriser le passage à l'acte là où
en fait on n'en a pas vraiment envie.
Quand les lemmings deviennent abondant, le nombre d'œufs pondus par les dames Harfang augmente. Quand l'angoisse prospère chez les humains, les hommes en grand nombre emmerdent les jolies jeunes femmes seules qu'ils croisent dans le métro parisien. Car, au fond, sans le réaliser consciemment leur angoisse les porte à croire l'espèce humaine en danger et vouloir ainsi assurer sa pérennité. Les filles, elles, étant moins angoissées - pour quelles raisons, je l'ignore, - sont moins portées sur le cul. Telle est « l'hypothèse des hiboux ». Qu'en pensez-vous ? Ouh ! Ouh !
Quand les lemmings deviennent abondant, le nombre d'œufs pondus par les dames Harfang augmente. Quand l'angoisse prospère chez les humains, les hommes en grand nombre emmerdent les jolies jeunes femmes seules qu'ils croisent dans le métro parisien. Car, au fond, sans le réaliser consciemment leur angoisse les porte à croire l'espèce humaine en danger et vouloir ainsi assurer sa pérennité. Les filles, elles, étant moins angoissées - pour quelles raisons, je l'ignore, - sont moins portées sur le cul. Telle est « l'hypothèse des hiboux ». Qu'en pensez-vous ? Ouh ! Ouh !
Bien sûr, après
d'autres éléments de la culture humaine viennent s'ajouter. C'est
ainsi que j'ai été imbécilisé durant quarante-deux ans. Comment ?
Tout simplement quand j'ai eu vingt-deux ans, alors que je ne
cherchais absolument pas à mettre mon petit oiseau dans le trou, mon
entourage, mère et médecin de famille, m'ont très vigoureusement
poussé à perdre ma « virginité ». Et, ensuite,
l'influence de la société aidant, j'ai poursuivi la quête imbécile
de la baise obligatoire. Il faudrait soi-disant baiser pour être
heureux ou tout simplement vivre normalement. Alors que de la baise
on peut parfaitement se passer, à condition de savoir l'identifier
pour ce qu'elle est : une stupide caricature de la vraie sexualité.
Qui elle est beaucoup moins fréquente.
Mais l'expliquer à des
tiers paraît difficile, alors que ça m'a déjà nécessité plus de
quarante années d'efforts pour le comprendre. De toutes manières
l'angoisse est là, et pousse les humains - surtout les mâles, - à
la caricature. Le fond du problème du comportement perturbé des
humains n'étant pas « la sexualité » mais leur terreur
intérieure fruit de leur sortie de l'enfance prolongée. En prendre
conscience devrait les calmer. Du moins c'est cette supposition que
je fais. Pour ma part je suis à présent plus serein et tranquille
que je l'ai jamais été. L'agitation des humains me touche de moins
en moins. Je les aime mais ne vais plus m'énerver frénétiquement
comme eux le plus souvent.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 2 octobre 2015
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