Beaucoup d'hommes en
pensées, paroles ou actes sont très grossiers avec les femmes.
Chose curieuse : nombre d'entre eux, par ailleurs sont plutôt
corrects. Comment cela s'explique-t-il ?
Il existe trois sources
principales de cette grossièreté. La première relève d'une forme
de toxicomanie. Habitués dès l'âge de douze, treize ou quatorze
ans à pratiquer régulièrement la masturbation manuelle adulte, les
garçons font de la production d'endorphines par l'éjaculation ainsi
provoquée l'équivalent d'un shoot de drogue. Ils sont
endorphinomanes. Par la suite ils tendent à élargir leur pratique à
l'utilisation d'orifices naturels d'un tiers, masculin ou féminin,
pour arriver à la même fin. Ce qui signifie que quand un garçon
agresse sexuellement en pensées, paroles ou actes une tierce
personne, il peut être en fait en état de manque de ses
endorphines-drogue. Ce qui explique le décalage entre sa grossièreté
et son comportement habituel. On sait qu'un drogué en état de
manque peut devenir violent pour trouver sa dose.
Le second élément qui
explique la grossièreté est la profonde ignorance de la sexualité.
La plupart des humains croient que l'érection en particulier
signifie besoin, désir ou bienvenue de manœuvres destinées à
parvenir à l'éjaculation. Ce qui est absolument faux. L'érection
intervient naturellement en quantité d'occasions qui ne signifient
nullement besoin, désir ou bienvenue en particulier de
l'intromission du pénis dans un orifice naturel d'un tiers ou simple
masturbation manuelle. Mais ignorant cette réalité, quantité de
personnes des deux sexes cherchent à « obéir » aux
« ordres » du pénis et font des bêtises.
Le troisième élément
qui explique la grossièreté est la confusion entre l'acte sexuel et
la masturbation dans un vagin, une bouche ou un anus. L'acte sexuel
vrai est l'expression d'un désir authentique et véritable, qui est
plutôt rare. Le plus souvent, quand un homme croit faire l'amour
avec une femme, en fait il se branle dans son ventre. La femme, même
si elle croit ainsi à tort « faire l'amour », finit par
s'en ressentir mal. Ce qui explique que lors de séparations c'est
pratiquement toujours la femme qui décide d'arrêter une relation
qui souffre de cette sexualité masturbatoire masculine.
Quantité de « couples »
qui croient avoir une « sexualité épanouie » sont en
fait des caricatures de couples qui se branlent simultanément et
réciproquement en croyant « faire l'amour ». De petits
indices sont révélateurs dans des unions apparemment harmonieuses
et bien assorties.
J'observais l'attitude
d'un jeune homme avec sa compagne. En apparence à les écouter
s'entendant bien. Mais quand il s'est agit de les prendre en photos,
le jeune homme a cherché à embrasser démonstrativement sa
compagne, sur un mode dominateur. Elle s'en défendait.
Un autre jeune homme en
couple depuis des années a pour habitude quand il côtoie des jolies
filles de faire des « petites blagues », soi-disant de
l'humour, qui témoignent d'un sexisme profond.
Ces symptômes d'un
mal-être avec sa compagne ou les jolies filles en général
témoignent qu'il s'agit là d'apparences de couples qui vont
probablement finir un jour par se séparer.
Pour le moment, ne se
sentant pas pleinement satisfaits, ces deux apparences de couples ont
trouvé la solution croient-ils pour aller mieux. Changer de ville,
région, travail, trouver le bonheur dans le changement. Cette
volonté de changement témoignant d'un mal-être non identifié et
assimilé à autre chose que ce qu'il est réellement. Plutôt que se
remettre en question, remettre en question un tas de choses
matérielles et s'agiter. Le résultat positif n'est pas au bout du
chemin et la séparation guette.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 16 décembre 2016
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