mardi 16 décembre 2014

316 Lettre à Angela Merkel

Paris, le 16 décembre 2014

Madame la Chancelière,


Je ne me passionne pas du tout pour la politique et n'en attend guère de miracles. Pour cette raison j'ignore très largement les idées et les actes précis des gouvernants de nombreux pays, dont ceux de la République fédérale d'Allemagne.

Tout le monde est en droit de critiquer sa politique ou pas s'il en a envie.

Cependant, je tenais à vous écrire que je trouve absolument inadmissible, odieux, démagogique et détestable d'avoir la légèreté de vous insulter en allemand comme l'a fait Monsieur Jean-Luc Mélenchon. Car, en agissant ainsi il flatte les tendances nocives à l'anti-germanisme primaire et donc à la haine entre les peuples français et allemand.

On peut discuter, critiquer, être opposé à la politique du gouvernement allemand ou français ou autre. Mais, comme l'a dit Jésus, tous les hommes sont frères. Il n'a pas précisé, par exemple, que pour les Français les Allemands seraient moins ou pas du tout frères... Jésus a également dit : « aimez-vous les uns les autres ». Il n'a pas dit de moins ou pas aimer les Allemands quand on est Français.

Nous avons besoin de nous aimer et être fraternels, ce qui n'interdit nullement d'être ou ne pas être d'accord avec les politiques nationales menées par les gouvernements des différents pays du monde.

J'aime de tout mon cœur tous les peuples du monde. Et aime donc de tout mon cœur le peuple allemand.

Veuillez trouver ici, Madame la Chancelière, l'expression de ma très haute considération.


Basile Pachkoff

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire