lundi 3 décembre 2012

21 Histoire de la découverte de la « respiration de Dieu »

Il existe un gonflement de l'espace entre les galaxies. Comme il ne peut traduire l'expansion générale de l'ensemble du tout, l'univers, celui-ci ne pouvant se modifier que par rapport à autre chose, comment peut-il être expliqué ?

Si l'espace entre les galaxies augmente, et que cet espace gonfle sans que l'ensemble augmente de volume, la seule explication possible reste, comme je l'ai énoncé au début des années 2000, le rétrécissement des galaxies.

Ce qui signifie que si l'espace gonfle entre les galaxies, cela résulte d'une qualité particulière non encore identifiée de ces dernières : leur taille diminue simultanément. Il s'agit-là d'une qualité particulière propre aux galaxies, à leur espace interne et aux objets qui baignent dans celui-ci, nous y compris.

Comme par analogie ce mouvement m'est apparu cyclique, diminutions alternant avec augmentations, je l'ai assimilé à une respiration.

Et l'ai alors baptisé « respiration galaxiale ».

Qu'allais-je faire de cette manière de voir qui me paraissait tout à fait juste? J'ai pensé m'amuser.

En 1958, quand j'avais sept ans, j'ai écrit à l'Observatoire de Paris. Je souhaitais connaître en quoi consistait la Théorie de la Relativité.

A l'Observatoire parviennent des courriers porteurs de questions posées par le public. Ceux-ci sont répartis entre les scientifiques de l'institution, qui y répondent.

C'est probablement ainsi qu'il a été procédé en 1958. Ayant adressé ma lettre à l'astronome André Couder, c'est un autre astronome de l'Observatoire de Paris, André Danjon, qui m'a répondu.

Je me suis dis : « je vais recommencer à écrire, pour voir ».

J'ai donc envoyé à l'Observatoire de Paris un courrier où j'exposais ma théorie de la « respiration galaxiale ».

Une réponse est arrivée. Dans celle-ci, mon correspondant me renvoyait aux explications à la mode : Big Bang et « expansion de l'univers ».

J'ai récrit en m'adressant cette fois-ci directement à l'auteur de la lettre que j'avais reçu. Je lui disais dans cette lettre que je connaissais les théories qu'il m'exposait, que je n'étais pas d'accord et insistais sur mes idées en les rappelant.

A ma grande satisfaction, je n'ai pas reçu de réponse. J'avais énervé mon correspondant. C'était le but de l'opération : taquiner les tenants du très démoralisant savoir cosmologique officiel.

Après cela, je n'avais personne à qui spécialement communiquer ma théorie de la « respiration galaxiale ». J'ai pris le texte où je l'exposais. Souhaitant en conserver la paternité, je l'avais déposé à la SACD avec divers autres textes philosophiques et un recueil de poésies : « Vers à lire, à boire ou à fumer ». C'était en 2005. Que pouvais-je en faire ? J'ai eu une idée. Près de chez moi, à la hauteur du 22 rue des Thermopyles, à Paris, se trouvait un panneau d'affichage où les habitants de la rue mettaient des messages et informations. Panneau qui a dernièrement cessé d'exister. Il a été démonté en 2012.

J'ai affiché mon texte sur ce panneau. Un certain nombre de riverains et promeneurs passant par cette rue calme et jolie ont pu le lire. Puis mon texte a disparu au bout de plusieurs semaines, recouvert par de nouvelles informations.

Je n'ai plus reparlé de ma théorie de la « respiration galaxiale » jusqu'à ces derniers jours.

C'est seulement tout dernièrement que j'ai créé un blog de réflexions philosophiques où j'en ai reparlé.

J'ai rebaptisé la « respiration galaxiale » : « respiration de Dieu ». Car il m'est apparu que celle-ci représente la marque visible de ce que les humains ont baptisé traditionnellement « Dieu ».

Après avoir publié le texte intitulé Théorie de la « Respiration de Dieu », j'ai souhaité publier l'historique de cette théorie dans mon blog, voilà qui est fait avec ce texte.

Que Dieu, omniprésent partout n'apparaisse pas visiblement en tant que tel à l'échelle humaine, mais soit visible à très grande échelle, ne me paraît pas étonnant. Ni qu'à force de recherches on finisse ainsi par le trouver.

Que Dieu apparaisse ainsi dérangera certainement tout autant ceux qui en nient l'existence que ceux qui l'admettent tout en lui attribuant obligatoirement un ensemble de qualités précises qu'ils ne retrouveront pas ici. Dans ces conditions, il ne restera pas beaucoup de monde présentement pour accepter ma théorie de la Respiration de Dieu. Mais, un jour, elle sera peut-être admise par le plus grand nombre, une fois que les contes et légendes du Big Bang auront été remisé dans le magasin des mythes pseudo-scientifiques, avec « la Terre plate », « l'univers géocentrique », « les épicycles », « la Nature qui a horreur du vide », « le phlogistique » et autres âneries inventées par de braves savants ignorants.

Ils ne le sont pas tous. A l'époque où je rédigeais ma théorie de la « respiration galaxiale », 33 savants signaient une lettre ouverte protestant contre la mise en avant systématique de la théorie du Big Bang et le refus de consacrer des crédits de recherches dans d'autres directions que la confirmation de cette théorie. Cette lettre a été publié en anglais dans le New Scientist, du 22-28 mai 2004, page 20 (on peut la trouver sur Internet : http://rense.com/general53/bbng.htm).

Elle est signée par :

Eric J. Lerner, Michael Ibison, John L. West, James F. Woodward, Halton Arp, Andre Koch Torres Assis, Yuri Baryshev, Ari Brynjolfsson, Hermann Bondi, Timothy Eastman, Chuck Gallo, Thomas Gold, Amitabha Ghosh, Walter J. Heikkila, Thomas Jarboe, Jerry W. Jensen, Menas Kafatos, Paul Marmet, Paola Marziani, Gregory Meholic, Jacques Moret-Bailly, Jayant Narlikar, Marcos Cesar Danhoni Neves, Charles D. Orth, R. David Pace, Georges Paturel, Jean-Claude Pecker, Anthony L. Peratt, Bill Peter, David Roscoe, Malabika Roy, Sisir Roy, Konrad Rudnicki et Domingos S. L. Soares.

Eric J. Lerner, le premier signataire, a publié en 1992 chez Vintage Books un ouvrage de 496 pages intitulé : The Big Bang Never Happened (Le Big Bang n'est jamais arrivé). Que des scientifiques en soient réduits à publier une lettre ouverte pour protester ainsi montre le très bas niveau où se situent leurs adversaires, défenseurs inconditionnels du « Très Saint Big Bang ».

Basile, philosophe naïf, Paris le 16 novembre 2012

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