jeudi 28 juillet 2022

1532 Toi, plus belle qu'une merveille

Divine beauté...

Belle ! Belle...

Plus belle qu'une comète au printemps

Plus belle qu'un météore dans la nuit,

Toi, dont bien des formes charmantes

Sont largement exaltées, magnifiées

Par les doux rayons du soleil jaloux.

C'est l'été, il fait une chaleur tropicale

Et, multitude de statues vivantes,

Jeunes femmes et jeunes filles

Se sont largement dévêtues,

Après un long et triste hiver

Où les formes s'estompent

Et disparaissent sous d'épaiS tissus,

Les rues de Paris se métamorphosent

En une joyeus et grandiose symphonie

En hommage à la Beauté Vivante,

Où les bras, dos, épaules dénudées

Sont les arpèges,

Et les visages

Offerts à la caresse de la brise

Et des douces pluies d'été

Sont les phrases musicales.

Devant tant de charme et de grâce

Je reste fasciné, pétrifié, interdit

Comme le voyageur égaré découvrant,

Soudain, au détour d'un chemin

La ronde des elfes et des sylphes,

La nuit de Walpurgis,

Dans la forêt de Brocéliande.

La divine beauté

Évoquée ici en premier

M'a entendu lire au micro,

Un de mes poèmes,

Suivi de deux autres

De ma composition,

Lus avec talent, au micro

Par mon amie Flora.

La divine beauté

M'a lancé, quand

Je suis passé près d'elle :

« Elles sont très belles,

« Tes poésies !...

Comment, poète, réagir, riposter

A un tel avis, donné

Par une telle merveilleuse personne ?

Le mieux était de mettre en fusion,

Dans un creuset en cristal,

Une réponse en forme de poésie.


Basile philosophe naïf

Paris, le 28 juillet 2022