lundi 12 septembre 2022

Poème de l'amour absolu

 

Poème de l'amour absolu


Nos cœurs battent à l'unisson,

Le sang de mon sang,

Lees de mes larmes,

La lymphe de ma lymphe,

La sueur de ma sueur,

Les pas de mes pas,

Les paroles de mes paroles,

Les pensées de mes pensées,

Les rêves de mes rêves,

Tout est à toi,

Rien n'est à moi.

Je suis à toi,

Tu es à moi,

Nous sommes à nous.

Tout est désormais possible,

Rien n'est désormais impossible.

L'arc-en-ciel et l'aurore boréale

Ne font plus qu'un

Dans nos cœurs.

Le cormoran

Volant au zénith du firmament

Et le poisson géant

Vivant au fond des océans

Ne font plus qu'un.

Nous sommes unis pour l'éternité,

Unis à jamais,

Pour l'infinitude des jours

Et pour toujours.

Nos bras se confondent,

Nos cœurs se fondent,

Notre amour est absolu,

L'absolu est notre amour.

Et le hibou,

Seigneur de la nuit,

Chante pour nous,

Avec une grâce infinie,

L'amour et la poésie.


Basile philosophe naïf

Paris, le 26 janvier 2020 et les 8 au 12 septembre 2022

jeudi 28 juillet 2022

1532 Toi, plus belle qu'une merveille

Divine beauté...

Belle ! Belle...

Plus belle qu'une comète au printemps

Plus belle qu'un météore dans la nuit,

Toi, dont bien des formes charmantes

Sont largement exaltées, magnifiées

Par les doux rayons du soleil jaloux.

C'est l'été, il fait une chaleur tropicale

Et, multitude de statues vivantes,

Jeunes femmes et jeunes filles

Se sont largement dévêtues,

Après un long et triste hiver

Où les formes s'estompent

Et disparaissent sous d'épaiS tissus,

Les rues de Paris se métamorphosent

En une joyeus et grandiose symphonie

En hommage à la Beauté Vivante,

Où les bras, dos, épaules dénudées

Sont les arpèges,

Et les visages

Offerts à la caresse de la brise

Et des douces pluies d'été

Sont les phrases musicales.

Devant tant de charme et de grâce

Je reste fasciné, pétrifié, interdit

Comme le voyageur égaré découvrant,

Soudain, au détour d'un chemin

La ronde des elfes et des sylphes,

La nuit de Walpurgis,

Dans la forêt de Brocéliande.

La divine beauté

Évoquée ici en premier

M'a entendu lire au micro,

Un de mes poèmes,

Suivi de deux autres

De ma composition,

Lus avec talent, au micro

Par mon amie Flora.

La divine beauté

M'a lancé, quand

Je suis passé près d'elle :

« Elles sont très belles,

« Tes poésies !...

Comment, poète, réagir, riposter

A un tel avis, donné

Par une telle merveilleuse personne ?

Le mieux était de mettre en fusion,

Dans un creuset en cristal,

Une réponse en forme de poésie.


Basile philosophe naïf

Paris, le 28 juillet 2022

dimanche 26 juin 2022

Typhon de grâce un soir d'été


L'air tiède du soir

De ce lendemain

Du premier jour de l'été

Apaise l'ardeur

Des rayons de l'astre du jour

Sur l'inimitable, grande et belle

Cité de Paris.

Sur la place Flora Tristan

Dans le quatorzième arrondissement

Toutes les tables des cafés

De la vaste terrasse ombragée

Sont occupées

par une foule assoiffée

D'amour, d'amitié,

De bière et de poésie.

C'est là que ce vieux lion amoureux de Jean-Marie

M'a convié

Pour boire un verre

A notre amitié.

Nous nous extasions ensemble

Sur la grâce et la beauté

Des nombreuses serveuses

Qui virevoltent

Autour de nous,

Se faufilant entre les tables

Portant leur provende liquide

A une foule impatiente de sacrifier

Aux mânes de Bacchus,Compagnon des bacchantes,

Dieu de la fête,

Du vin et des alcools.

Je remarque plus particulièrement

Parmi cet aréopage de charme

Que la chaleur de l'été

A largement dévêtue,

Une serveuse dont les formes

Et la chair palpitante

Aurait capturé le regard d'un sculpteur

Élevé de Phidias, Praxitèle

Ou Camille Claudel,

Caressant le marbre

Avec son ciseau d'acier

Arrachant de la pierre

Et ciselant l'image

D'Aphrodite,

Déesse de la Beauté,

Uu de Diane

Déesse de la chasse

Ou d'une chaste et belle

Compagne de la Vierge Marie.

Je médite un compliment en hommage

A ce typhon de beauté

Sous un ciel d'été,

Me promettant de le lui dire

Quand elle viendra près de moi,

Portant ma limonade.

Las ! Elle le dépose très vite

Et part en courant vers d'autres clients,

Ne me laissant pas le temps

De réciter mon compliment

A cet ouragan de beauté.

En désespoir de cause

je lui écrirai ce poème,

Dans l'espoir insensé

Qu'un aigle voyageur

Égaré depuis des millénaires

Au départ d'antiques palais d’Aphrodite,

Le lui portera un jour

Comme un très fugitif éclair

De tendresse et d'amour.


Basile philosophe naïf

Paris, le 26 juin 202

samedi 25 juin 2022

1530 La voix des anges du Paradis


C'est une étoile,un astre, un trésor

Dans le ciel de la Musique.

C'est aussi une femme

Jeune, belle, inoubliable

Et bientôt maman.

Marion, pardon Maya !

Comme dit Ridah.

Qiand elle chante

D'une voix magnifique

S'accompagnant au piano

Ou à l'accordéon,

On croirait entendre

Par sympathie,

Le chœur lointain

Des anges du Paradis

Saluant le lever du jour

u jugement final

Ouvrant la porte

Au règne infini

De la Providence

Et de l'Harmonie.

Maya,

Nous l'aimons

Et l'admirons,

Apprécions sa douce et tendre compagnie

Sertie d pierrs précieuses musicales

Nous sommes ses fans,

Et parmi ces fans

Depuis sept mois

Il y a un fan plus fidèle

Que tous les autres.

Il ne quitte sa compagnie

Ni le jour,

Ni la nuit.
Ne rate aucune répétition,

Ni même ne rate pas un son

Qui sort de la gorge de Maya.

Dans deux mois

Ce fan s'éloignera juste un peu

De son observatoire rapproché.

Et ira dans un petit lit

Douillet et bien fait.
Là il apprendra à connaître

Et prononcer le mot

le plus doux

Et le plus beau

Dans toutes les langues,

Le mot qui résume l'amour et la tendresse

L'Humanité et la vie

Comme une douce caresse parfaite,

Divine, éternelle et infinie :

Maman.

Basile philosophe naïf

Paris, le 25 juin 2022

mercredi 8 juin 2022

1529 LETTRE A TOUS LES CINÉPHILES : INITIATIVE CINÉMA ET POÉSIE

 

LETTRE A TOUS LES CINÉPHILES :

INITIATIVE CINÉMA ET POÉSIE

Imaginons qu'au cinéma ou au ciné-club, juste avant la projection, cinq minutes sont consacrées à la poésie déclamée ou chantée.

L'auteur d'un poème ou de l'extrait d'un poème plus long, apparaît à l'écran et le dit ou le chante. Son nom apparaît à l'écran. Ça peut aussi être un lecteur ou un chanteur choisi par l'auteur. On peut aussi, de temps à autres, organiser une séance composé de ces clips poétiques, appelés aussi clipos. Vous écrivez  des poèmes ? Vous allez bientôt aussi clipoter !

A diverses occasions, les diseurs ou chanteurs pourront être invités. A la sortie ou à l'entrée de la séance. Renouant avec l'époque du muet, ils pourront surgir durant cinq minutes, en chair et en os, dire un poème accompagné au piano, par exemple.

Si un cinéma ou un ciné-club est intéressé, j'ai un piano qui ne me sert pas, je le lui donne.

Basile poète refondateur du Carnaval de Paris

lafeteducarnaval@gmail.com

vendredi 3 juin 2022

&526 A la princesse des contes de fées Milena

 

A la princesse des contes de fées Milena


Dans l'assemblée des écureuils du Val de Reuille

Près du château de Breteuil

Dans le domaine du Vaudreuil

Mon ami Zaza et ce zozo d'Aziz

Zézayant au bord de la Vezouze

Rivière de la Creuse

Commentent l'actualité :

Les uns jubilent :

A l'ombre des baobabs

Les toubabs

Barbotent des kebabs !

Ounga ! Ounga ! Ounga !

Les autres, désabusés, rétorquent mélancoliques :

L'amour on s'en lasse

Et tous perdent la trace des lassés

Dans le lacis des routes en lacets

Qui mène à l'isba bannie

Du vieux père Igor

Qui a donné son nom à la région du même nom.

Mais en revanche à Cormoranche ils penchent

Et sont tous d’accord

Pour sonner du cor

Et chanter la gloire et la victoire

De la légendaire et fascinante beauté

De la très belle Milena à la chevelure remplie d'oiseaux du Paradis,

Reine des bois, des lacs et des forêts du monde entier,

Princesse des abeilles du Périgord

Et nymphe de Montignac

Qui a toujours la gnaque du yak en kayak féerique Frederick et raque !


Basile philosophe naïf

Paris, le 19 mai et le 3 juin 2022

mercredi 1 juin 2022

1525 In projet

« Paris sourit à la poésie »

dans le quartier Pernety

nitiative de Basile et Momo

 

Cette année cela fera 40 ans que fut créée la Fête de la Musique. Elle a touché notre quartier. Mais qu'est-ce qui existe comme équivalent, comme initiative annuelle et globale pour la poésie ? Elle manque. Nous décidons de la lancer dans et pour notre quartier.


Paris sourit à la poésie et sourira dorénavant tous les ans durant tout le mois de juillet. Juillet deviendra le mois du sourire poétique parisien, le mois de la poésie. Avec des initiatives simples.


Rue Pernety il y a au moins trois commerces ; une épicerie, un café et un kebab. Cela pourra être le lieu de l'initiative 2-3-5 : 2 poésies affichées chez 3 commerçants durant 5 jours.


Au café on pourra déclamer ou lire ponctuellement une poésie. Au kebab, l'après-midi, on pourra organiser un goûter poétique enfantin et à cette occasion accrocher des poésies à hauteur d'enfant. On pourra également faire au café un quatre heures poétique des adultes où chacun apportera ses deux poèmes préférés. Cela pourra se faire le samedi. Un guitariste sera le bienvenu.


En juillet faire des rassemblements autorisés, pacifiques et poétiques devant des lieux historiques où on vécu des poétes, par exemple rue du Château, à deux pas d'ici où se réunissait « la bande à Prévert ». Ou au cimetière du Montparnasse où se trouve la tombe de Baudelaire et celle de Cesar Vallejo, le plus grand poète péruvien.


Pour favoriser ces initiatives, nous formons un un CLIP, Comité local d'initiatives poétiques qui comptera de 2 à 19 clipistes, pas plus. Car au delà de 19 membres les soucis apparaissent.


L'initiative du quartier Pernety sera, nous le souhaitons, étendue à tout Paris, à la France et au monde entier. Car la poésie est universelle.


Fait à Paris, au kebab Antalya de la rue Pernety, le 2 juin 2022.


Basile


Momo

Je rejoins cet appel :

mercredi 18 mai 2022

1524 Les dames W chassent le pigeon

 

Ce poème est très librement inspiré

Par le fléau discret des madames W,

Redoutables aventurières,

Attaquant brutalement les hommes

Vieillissant et solitaires,

Comme ç'aurait put être moi,

Faisant feu de très doux sourires

Pour parvenir à casser leurs tirelires.

Elle était sympathique Madame W,

Et avait des seins magnifiques

Que soulignait

Son merveilleux et torride bustier.

Elle m'a enjôle,

J'étais seul

Elles étaient trois face à moi :

Elle, et ses deux mamelles,

Ses nichons panzers de séduction

Ont mené une guerre éclair.

Ma signature,

Précédée de la sacramentelle formule

« Lu et approuvé »

Était son butin de guerre,

Sa société allait venir butiner mon compte en banque maigrichon

Et le saigner comme un cochon.

Mais que faire face à ses nichons panzers, ses tendres appâts

Et sa féminité guerrière ?

Moi, le vieux lion solitaire

Vieillissant et célibataire ?

Je n'avais d'yeux que pour ses mamelles,

Elle n'avait d'yeux que pour mon escarcelle.

Ce trésor de vénéneuse féminité

Allait bientôt me brandir

Sous le nez

Un contrat à signer,

But de son expédition.

Elle venait en mission

Au compte d'une compagnie d'assurances,

La Compagnie es Trois Ziboux

Rue des Grands Fous à Carquefou.

J'ai signé sans explication

Tout ce qu'elle et ses nichons me demandaient.
J'étais cuit, j'étais le pigeon pigeonné.

Un poète face à deux seins redoutables en batterie dans un soutien-gorge pigeonnant

N'a aucune forces véritables

Pour dire non ! Ne tirez pas ! Au secours ! Me voilà pigeon !

Dire non, je ne su pas le faire

J'ai tout signé sans regarder

Autre chose qu'elle et ses panzers.

Je n'avais pas lu le contrat,

Quel tracas !

Pigeon, j'allais me faire plumer...

Mais hélas pour les actionnaires de la société,

Quelques jours après,

Je me suis réveillé

Et j'ai tout annulé.

Et à moi le bohème, il ne restait plus

Qu'à écrire ce poème.

Quelqu'un a écrit que les Français

Sont des « mougeons »

Hybrides combinaisons

Du mouton et du pigeon.

Évitez de l'être

Et les dames W intéressées,

Même joliment nichonés,

Envoyez-les paître !!!


Basile philosophe et ex pigeon

Paris, le mardi 17 mai 2022

mercredi 11 mai 2022

1523 Paquita

Paquita

ou

Donnez à manger aux enfants des pêcheurs péruviens !


Paquita

C'est une femme péruvienne désespérée

Qui contemple son enfant qui dort

Et qui a faim.
Qui dort parce qu'il a faim.
Dans un coin, Ramon,

Son mari pleure,

Car il est pêcheur

Et depuis le quinze janvier

Il ne peut plus travailler

A cause de la marée noire.

Avant il parvenait modestement

A ramener à manger.

Très loin de là, c'est un homme riche

Alejandro,

Il vit à Madrid,

Il a gagné beaucoup d'argent

Avec le pétrole

Dans la société Rebsol.

Il mange des canapés au saumon

Dans une réception,

Quand, soudain, on lui tape sur l'épaule.

Il se retourne, et ô stupéfaction !

Il a devant lui Jésus-Christ en personne !

Et il n'est pas content.
Souviens-toi, lui dit le Christ,

Que tu as été baptisé.
Tu es donc chrétien,

Tu dois donner à manger

A tes frères pêcheurs et leurs familles

Que ton inconscience,

Ta pollution, ta négligence ont affamé.

Si tu n'aimes pas ton prochain

Ni les oiseaux marins,

Tu n'es pas un bon chrétien.
Jésus a raison,

Celui qui pollue la mer et les rivages

Désespère les parents

Et affame les enfants,

N'est pas un bon chrétien.

Je suis un poète parisien,

J'ai écrit ce poème

Pour mes amis péruviens

Vingt-cinq jours après mon baptême,

Pour leur dire combien je les aime.

Travailleurs du monde halieutique

Et des rivages de l'Océan Pacifique

Œuvre du Seigneur de l'Univers :

Oiseaux, crustacés, plancton, coquillages,

Vivants rochers, récifs, rivages des mers.


Basile philosophe naïf

Paris, le 10 mai 2022

samedi 7 mai 2022

1522 Violetta éternelle et infinie

Gracias a la vida,

Merci à la vie.

Violetta Parra,

Ces mots

Tu les a écris.

Ces mots,

Tu les a chanté aussi.

Et pourtant, la vie,

Violetta,

Tu as choisi

De la quitter,

Violetta.

La vie n'a pas été

Tendre avec toi

Violetta.

Ton mari,

Le père de vos enfants,

T'a quitté,

La fondation

Que tu avais créée

Ne fonctionnait pas.

Violetta,

Femme sensible

Dans un monde insensible,

Femme sensée

Dans un monde insensé.

Violetta,

Martyre de la poésie.

Dans les siècles qui viendront,

On pleurera

En pensant à toi.

Et aussi on chantera,

En pensant à toi,

Avec joie :

Gracias a la vida !!!

Merci à la vie,

Chanson sensible

Dans un monde insensible,

Chanson sensée

Dans un monde insensé,

Chanson martyrisée, niée

Par un monde

Où la vie si souvent

N'est pas respectée.

Dans notre astre prospère

Un enfant meurt de faim

Toutes les dix minutes.

Et les oiseaux marins

Que personne ne chasse

Sous les marées noires

Par millions trépassent.

Gracias a la vida,

Merci à la vie .

En pensant à toi,

Violetta,

Nous pensons à la vie

Qui est si belle

Malgré ce qui ne va pas,

Et à Violetta,

vivante à jamais,

Pour toujours

Et pour l'éternité,

Dans nos cœurs

Et nos pensées.


Basile philosophe naïf

édié à Flora qui me l'a fait connaître

Paris, le 6 mai 2022


 

dimanche 1 mai 2022

1521 Réveillez-vous !

Médias dormez-vous ?

Journalistes, pour beaucoup,

Êtes-vous devenus fous ?

Médias réveillez-vous !

Avant qu'il ne soit trop tard !

Et il est déjà tard !

Nous sommes tous des pêcheurs péruviens !

Le trente avril deux mil vingt-deux,

Dans Le Figaro, illustre quotidien parisien

Le dernier article consacré à la marée noire du Pérou

Remontait au sept mars.

Il ne s'agit pas de faire ici

De la figarophobie, mais citer un exemple.

Font pareil, il serait temps qu'ils se réveillent !

Du drame péruvien

Nos médias français et canadiens,

Et sans doute d'autres encore,

Ne parlent pratiquement pas.

Les journaux français, en janvier dernier

Parlaient surtout des vaccins

Et des virus assassins.

On peut légitimement pleurer,

Prier, protester,

Se sentir solidaire

Des peuples martyrisés par la guerre,

Ou, par temps d'épidémie vilipender

Ou vanter un médecin

Selon qu'on le juge agir mal ou bien,

Mais est-ce une raison pour abandonner

Les pêcheurs péruviens et leurs enfants ?

Ils ont le droit de vivre

Et ne pas être empoisonnés par du carburant

Qui, certes, à certains Rapportent beaucoup d'argent,

Mais sont aussi ici abominablement et tragiquement polluants,

Et puis il ne s'agit pas que des Péruviens,

Il s'agit de notre planète ;

De nos continents baignant dans les eaux des mers

Et des océans originaires.

Sans réagir !

Aujourd'hui ce sont les Péruviens,

Si nous ne les soutenons pas

Demain, ils ne seront pas là

Pour nous aider,

Et on crèvera.

Notre planète est une

De la Seine jusqu'à Lima !

Et si nous n'y prenons pas garde

C'est l'Humanité toute entière

Qui disparaîtra.

Ces cupides humains

Qui avaient complètement oublié

Que l'argent est un bon serviteur

Mais un mauvais maître,

Ne nous ont pas protégés.

Les voilà morts, disparus, effacés,

On paie cher d'ignorer

Les lois de la Nature

Et les commandements du Seigneur !

Pour conclure cette poésie

Je dirai que, aujourd'hui,

Ne pas donner les réponses appropriées

Au drame péruvien, c'est ignorer l'avenir.

Mais quand on ignore l'avenir, il se venge !


Basile philosophe naïf

Paris, le 30 avril 2022

 

1520 Cri d'amour à nos frères pêcheurs sinistrés du Pérou

Janvier deux mil vingt-deux,

La mort noire,

Grasse, puante et huileuse,

S'est étendue

Sur les plages du Pérou,

Étouffant plantes et oiseaux,

Ruinant pêcheurs

Et travailleurs de la mer.

Des Péruviennes

Ont donné leurs cheveux

Pour barrer la route du poison.

J'ai rêvé que

Sainte Thérèse d'Avila,

Sainte Jeanne d'Arc de France

Et la Vierge Marie en personne

Ont coupé leur chevelure

Pour aider les pêcheurs péruviens.

Mouettes et goélands du Pérou,

Plancton et plantes marines du Pérou,

Coquillages et crustacés du Pérou,

Créatures de Dieu qui peuplent

Les rivages et la mer du Pérou,

Sable des plages du Pérou,

Travailleurs de la mer,

Et pêcheurs du Pérou,

Je vous aime,

Et ne vous abandonnerais pas !

Que la France de Jeanne d'Arc

Et Jean Moulin,

La France de Camille Claudel

Et Prosper Mérimée

Se penche sur vous !

Vous aide, accompagne

Et fasse connaître !

C'est aussi pour ça qu'elle existe

Et que Paris est là !

Que l’actualité des plages du Pérou

Souillées par la mort noire

Devienne une actualité parisienne !

Que tout le monde en parle !

Dans la rue, à l'église

Et dans les autobus !

Que ce poème y contribue !

Que les enfants des pêcheurs

Nous donnent des dessins.

Nous les afficherons

En photocopies

Un peu partout dans Paris,

Et dans les galeries d'arts

A hauteur d'enfants.

Nous les porterons en cortège

A la mairie de Paris

Pour qu'elle parle de vous

Et vous vienne en aide.


Basile philosophe naïf

Paris, le 30 avril 2022