On nous habitue à
considérer qu'existe l'être humain ou l'animal en général. Pour
nous préciser ensuite qu'ils se présentent sous forme masculine ou
féminine, ou mâle ou femelle. Cette vision des choses telle qu'elle
est proposée est fondamentalement fausse. Prenons par exemple ce
qu'on nous présente ainsi comme « l'être humain ».
L'être humain n'existe pas. Il existe des êtres humains de sexe
féminin et d'autres de sexe masculin. Ils sont fondamentalement
différents et se rejoignent grâce à l'amour. Parler par exemple de
la « sexualité humaine » est une fumisterie. Il existe
une sexualité humaine masculine et une sexualité humaine féminine
complètement différentes l'une de 'autre et ça n'est pas
simplement une question d'éducation. L'éducation peut contrarier ou
accentuer les différences, mais celles-ci sont belles et bien là.
Le grand drame de la
société humaine vient du désordre de la sexualité des hommes et
de sa répercussion sur l'ensemble de la société. Il importe de
préciser un certain nombre de choses pour comprendre la forme que
prend ce désordre.
Les garçons, vers l'âge
de 12, 13, 14 ans découvrent la masturbation adulte masculine,
c'est-à-dire comprenant comme but l'éjaculation. Ils l'adoptent
comme un shoot de drogue, ici il s'agit d'endorphines. Le
comportement toxicomaniaque fait de cette pratique une habitude qui
va durer le reste de la vie. Les hommes n'en parleront pratiquement
jamais. J'ai rarement vu des artistes en parler. Cavanna dans ses
souvenirs, Manu Lods dans une de ses chansons en parlent. Sinon, je
n'ai pratiquement jamais entendu un garçon en parler et témoigner
précisément de sa pratique.
Devenu endorphinomane, le
garçon va se tourner vers la recherche de partenaires sexuels
associés à sa toxicomanie. Ce sera pour lui la recherche non de
l'acte sexuel entre partenaires désirant, mais la recherche de sa
drogue. Le masturbateur sera en quête d'une « branlette de
luxe » où sa main est remplacée par un orifice naturel d'un
ou une partenaire. Mais ce sera toujours de la masturbation.
L'association d'un ou une
partenaire éventuel à la pratique endorphino-toxicomaniaque fera de
la recherche de celle-ci une obsession. Le masturbateur va harceler
ses proies éventuelles. Les jeunes filles dès l'âge de 13 ans
environ et les femmes en souffriront grandement.
Le drogué aux
endorphines masturbationnelles va poursuivre de ses assiduités ses
proies potentielles. Il poursuivra aussi le rêve irréel de
possession de son ou sa partenaire. Prétention impossible qu'il
cherchera pourtant à concrétiser. Par exemple il s'imaginera qu'en
se mariant il s'assure des branlettes intravaginales à vie. Il
pourra aussi, et c'est fréquent, chercher à compenser son manque en
se gavant de diverses choses ou en gavant d'argent son compte en
banque.
Enfin, un troisième
phénomène va intervenir. Si par exemple un homme se branle trois
fois par jour durant trente ans, il se branlera plus de 30 000 fois !
Ce qui aura pour conséquence l'effondrement de sa sensibilité au
niveau du pénis et ailleurs.
En résumé : le
masturbateur, c'est-à-dire la plupart des hommes, fera fuir les
partenaires sexuels éventuels, sera violent au moins moralement avec
ceux-ci et sentira de moins en moins de choses en baisant. L'homme
sera devenu malade, déçu et dérangeant. L'amour se retrouvera
résumé à un mythe, un fantasme. Je ne condamne pas la masturbation
adulte masculine. Je dis : « branlez-vous tant que vous
voudrez. Mais ne vous plaignez pas ensuite des conséquences ! Vous
êtes prévenu. »
S'agissant des autres
animaux, leur identité se présente pareillement que pour les
humains : ainsi le chat n'existe pas. Il existe des chats mâles ou
femelles. Ils sont fondamentalement différents.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 20 octobre 2016
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