Il n'y a rien de plus
antipathique que la violence, quelle qu'elle soit : physique, morale,
économique, financière, ou autre. Quand il y a violence, on
s'interroge sur son origine. Et on trouve des raisons logiques à son
apparition. Ainsi, la violence routière : « c'est parce que
certains roulent en excès de vitesse, boivent de l'alcool, se
droguent, et puis prennent le volant ». Pour l'origine de la
violence commise entre individus, on trouvera des causes sociales.
Ainsi, on expliquera que 90 % des criminels aux États-Unis sont
issus des 1 % les plus défavorisés de la société. S'agissant de
la violence sociale, on invoquera des oppositions de classes,
d'intérêts... Tout ceci est bien beau. Mais n'explique pas quelle
est la vraie cause de la violence. Car l'écrasante majorité de la
violence, routière, criminelle, sociale, politique, est le fait
d'humains de sexe masculin et pas féminin ! Ces soi-disant belles
logiques sont à foutre à la poubelle. Elles en dissimulent une
autre : la violence est genrée. Elle est masculine et d'origine
sexuelle. Le reste n'est que prétexte ou fausses explications.
L'homme, à la différence
de la femme, est avide de violence. Pour compenser son dérèglement
sexuel qui l'amène à chercher à réaliser l'impossible domination
jouissance permanente de la femme écrasée par lui. Éliminer la
violence passe par l'élimination de son dérèglement. Cela
nécessite la prise de conscience de son égarement. Ce n'est pas un
mince travail qu'il a à faire sur lui-même. Ce qui me choque quand
on parle de « progrès », c'est qu'une fois de plus bien
souvent on ramène la violence. Qui, cette fois-ci serait
« positive » car elle amènerait le progrès... et la fin
de la violence. En quelque sorte, il faudrait casser des œufs pour
parvenir à une société sans omelettes.
Toutes choses a son
avenir marqué par son passé, son point de départ. Ce qui implique
que la paix ne peut être issue de la violence, la fraternité de la
haine. Seule de la violence peut surgir une apparence de paix, une
paix momentanée. Et de la haine un semblant de fraternité, un
moment limité de fraternité, comme on le voit avec les projets
politiques issus de la guerre, comme par exemple l'Europe dite
« unie ». Elle fini par reproduire les tares contre
lesquelles on prétendait la « construire ». Si, comme
l'a dit Clausewitz « la guerre c'est la politique poursuivie
par d'autres moyens », l'inverse est vrai également : « la
politique c'est la guerre poursuivie par d'autres moyens ». En
témoigne bien le peuple grec martyrisé par les gouvernants d'Europe
et les privilégiés grecs.
Ce qui me séduirait ce
sont des progrès issus de la paix et l'amour et non de la violence
et la haine « au service de nobles causes ». J'aime les
vrais progrès. Auxquels j'appelle, comme la future pleine
renaissance des goguettes. Qui sont des sociétés libres, bénévoles,
indépendantes, gratuites, artistiques et fraternelles où on se
retrouve pour boire, manger, chanter des chansons. Elles sont une
juste réponse à notre portée au problème exacerbé de la solitude
dans nos villes et nos campagnes.
Autre élément
d'importance et d'avenir : chercher à en finir avec l'immémorial
conflit entre l'homme et la femme. Fruit d'ignorance, incompréhension
et prétentions abusives de l'homme sur la femme, ce conflit dure
depuis des dizaines de milliers d'années. Et ruine la qualité de la
vie humaine. Les hommes croient que la domination économique et
l'abus sexuel est source de bonheur pour eux. L'abus sexuel étant
éventuellement déguisé en « pression morale » qui
n'est pas autre chose qu'une forme de violence parmi d'autres.
L'homme doit s'introspecter et s'interroger sur ses désirs et
besoins véritables et oublier ses prétendus désirs et besoins
claironnés par la culture d'une société hyper-machiste. Où depuis
des temps très anciens le sexe barbu domine l'autre et assure le
malheur général. Au chapitre des pires fléaux de l'Histoire
humaine figurent « les grands conquérants ».
Connaissez-vous des « grandes conquérantes » ? Il n'y en
a pas. De même que l'écrasante majorité des accidents graves sur
la route et des crimes de sang sont le fait d'hommes et pas de
femmes. C'est aux hommes qu'il appartient de changer en se corrigeant
pour assurer un avenir à l'Humanité.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 27 juillet 2015
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