jeudi 23 juillet 2015

403 Une guerre interminable et sans issues ou la paix ?

La guerre des sexes, dont l'origine se perd dans la nuit des temps ne peut avoir ni vainqueurs, ni vaincus. Ou, plus exactement, si elle se poursuit, ne compte que des vaincus. Car chacun des deux sexes a besoin de l'autre pour vivre. Et souffre du conflit. Quand un des deux sexes domine l'autre, il l'éloigne affectivement. Le résultat est qu'au bout du compte les deux parties sont perdantes.

Quelles solutions ? Les uns se perdent dans l'exaltation de l'ébriété endorphinique. Se saoule d'endorphines, pour ensuite dessaouler douloureusement. D'autres préconisent de trouver la bonne personne avec laquelle faire sa vie. Ce qui ne règle en rien la situation générale conflictuelle alentour. Ils pensent régler leur situation en se créant une sorte de bulle, un oasis de paix à deux au milieu d'une société en guerre. Certains y arrivent. Mais, comme est dur alors le veuvage !

Le passé séduit d'autres, qui pensent que « le retour à la tradition » résoudra tout. Il ne résout rien. Car déjà dans les temps passés les humains n'étaient pas heureux du conflit. Mais, idéaliser le passé, dans n'importe quel domaine, est un atavisme courant chez les humains. Ils rêvent d'un futur idéal ou d'un passé où tout allait bien. Ils fuient la dureté de la réalité dans le rêve d'un monde idéal qui viendra ou a été et a hélas disparu.

Reste une voie, sans doute difficile : celle de la recherche de la paix.

Certes, celle-ci est rendu hypothétique par l'usage d'une ruse courante chez certains dragueurs qui prétendent vouloir la paix. Afin d'essayer de choper plus facilement leurs proies. Ils affirment, par exemple, vouloir vous approcher « en tout bien tout honneur », dormir chastement avec vous. Et en fait, ils cherchent à vous violer par pression morale voire physique.

Mais, l'existence de telles conduites ennemies de la paix justifie-t-elle le renoncement à la recherche de la paix ? Pour parvenir à celle-ci il faut en discuter de façon groupée entre les parties adverses. Et ainsi franchir le premier pas. Qui est d'ouvrir le débat. Ce texte a l'ambition d'y contribuer. La tâche est rude et belle. L'enjeu est de taille. Il est à notre portée. Agir ainsi, c'est faire preuve d'ambition. Mais, sans une telle ambition on ne pourra que poursuivre la mauvaise situation présente qui dure à présent depuis infiniment trop longtemps. La violence entre les sexes est une maladie. Il importe de la soigner. Trouver les remèdes. Améliorer l'état général. Et parvenir un jour enfin à la guérison.

Pour avancer concrètement, je propose l'organisation d'une multitude de petites conférences de paix.

Basile, philosophe naïf, Paris le 23 juillet 2015

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