L'homme croit – y
compris de bonne foi, - que l'érection signifie l'envie, le besoin,
l'urgence de « faire l'amour ». L'envie, le besoin,
l'urgence de « faire l'amour » s'exprime en fait par un
désir original et particulier qu'il éprouve plutôt rarement. Et
dont la réalisation est conditionnée par un désir réciproque
correspondant de son ou sa partenaire désiré. L'homme égaré va
chercher à partager éventuellement son égarement avec d'autres
hommes. Et surtout à imposer ses excès sexuels à la femme. Le
résultat va diviser les hommes. Et éloigner la femme de l'homme.
Cet éloignement entraînera un trouble chez l'homme. Qu'il cherchera
à résoudre par la violence morale, voire physique, et par des
compensations : drogues, alcool, pouvoir, argent... De sa recherche
maladive du pouvoir, de la possession en général - sexuelle ou pas
et en tous les cas d'origine sexuelle, - surgira l' « Histoire »
humaine. Qui n'est que le récit de l'agitation masculine oppressive
de la femme. L'Histoire de l'Humanité, c'est l'Histoire de
l'oppression de la femme par l'homme. Ceux qui l'ont rédigé sont
essentiellement des hommes. Qui n'ont bien évidemment pas remis en
question l'appétit dévoyée des hommes pour le pouvoir et leur
volonté d'opprimer la femme.
La remise en question de
la société passe par la remise en question du pouvoir qui passe par
la remise en question de l'oppression de l'homme sur la femme.
L'homme ne peut s'en sortir sans la femme et réciproquement. Tant
qu'un peu moins de la moitié de l'Humanité écrasera le reste de
l'Humanité, aucun bonheur collectif de l'Humanité ne sera possible
et réalisé. Depuis la nuit des temps cette oppression de l'homme
sur la femme empêche l'Humanité d'exister comme une belle et
joyeuse aventure humaine. Dont le seul but est la réalisation pleine
et entière de chacun dans sa vie et ses œuvres.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 18 juillet 2015
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