A l'origine de
l'Humanité, les religions diverses placent la Création, les
évolutionnistes darwiniens placent l'évolution. On pourrait ajouter
une troisième hypothèse : celle que Dieu crée l'évolution.
Laissons la question ouverte et passons au chapitre suivant.
Au début de l'Humanité
les humains ont juste leur instinct, leurs bras, pieds et sens
différents pour se débrouiller. Vivant en groupes de grands singes
mordeurs et solidaires leur chair n'attire pas les prédateurs. Se
retrouver couvert de morsures humaines est pour un lion ou un tigre
une perspective moins appétissante qu'aller tuer une inoffensive
girafe ou un inoffensif lapin. Seuls humains appétissants : les
petits isolés, mais ceux-ci courent très vite et peuvent ainsi
rejoindre le groupe protecteur.
Les humains n'ont donc aucun prédateur pour leur donner l'idée, l'envie de se doter de quelque industrie que ce soit. Le « progrès » n'a aucune raison d'apparaître. Sauf celle du jeu. C'est en jouant que les humains commencent à se doter d'outils. Je serais tenté de penser que ce sont les femmes, plus curieuses et laborieuses que les hommes, qui en sont l'origine.
Les humains n'ont donc aucun prédateur pour leur donner l'idée, l'envie de se doter de quelque industrie que ce soit. Le « progrès » n'a aucune raison d'apparaître. Sauf celle du jeu. C'est en jouant que les humains commencent à se doter d'outils. Je serais tenté de penser que ce sont les femmes, plus curieuses et laborieuses que les hommes, qui en sont l'origine.
L'apparition de
l'industrie conduit à la naissance du savoir, de l'ignorance,
l'absence du savoir, et du savoir erroné, l'erreur. Pour transmettre
le savoir, erroné ou non, il faut prendre du temps. Ce qui fait que
cette transmission amène un trouble majeur chez les humains :
l'apparition de l'enfance prolongée. Alors qu'un petit humain est
autonome vers l'âge de quatre ans, dès qu'il peut se nourrir seul, voilà qu'il est contraint de
rester « petit » jusqu'à la fin de ladite enfance
prolongée. C'est à l'entrée de celle-ci que se situe le sevrage
câlinique : « dorénavant tu es grand, plus de caresses ! »
Ce sevrage paraît être
la source à terme de la naissance de la sexualité perturbée avec
toutes ses conséquences souvent désastreuses. Qui amènent un
manque général d'amour au sein de la société humaine. Ce manque
est la source de quantités de désordres : guerres, mauvaise
répartition des richesses, violences diverses individuelles ou –
et – collectives, etc.
Quand on considère ce
qu'on a baptisé « l'Histoire », on voit que les auteurs
des plus grandes violences sont des hommes et non des femmes.
L'origine de la violence est très visiblement le plus souvent
sexuelle. Ce qui ne signifie pas que les femmes soient non plus
dépourvues complètement de responsabilités dans les désordres qui
agitent l'Humanité.
A la naissance, le
nourrisson actuel est identique à celui des premiers âges. C'est
pourquoi on ne saurait qualifier l'agitation humaine souvent
meurtrière d'« Histoire ». Il s'agit en fait d'une
pseudo-histoire. Les humains n'ont pas changé depuis la nuit des
temps. Les incidents entre eux relèvent non d'un « progrès »,
d'une « évolution », mais plutôt d'un perturbant
piétinement sur place.
En en prenant conscience,
peut-être un jour les humains songeront-ils à vivre vraiment et à
être, et non plus à avoir,
de préférence ce qu'ils ont volé à l'autre.
Avant que cette
amélioration soit générale, si elle arrive un jour, il nous
appartient de chercher déjà à nous améliorer individuellement
nous-mêmes. Ce qui est difficile, demande du temps, mais reste
possible.
Plutôt que passer son
temps à critiquer les autres, la « société », le
« système », en en faisant les uniques responsables des
malheurs du monde, améliorons-nous nous-mêmes ! C'est le plus sûr
chemin vers l'amélioration du monde !
Basile, philosophe
naïf, Paris le 27 janvier 2016
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