mercredi 9 mai 2018

980 Une merveille qui danse

Comme cette soirée
A été belle !
J'ai d'abord remarqué
Ce soir
L'harmonie de ton cou
Au dessin parfait
Et à la peau fine.
Puis j'ai été frappé
Par la beauté
De ta bouche
Et de ton regard.
Et enfin
Plaisir inattendu,
J'ai vu ce soir
Une statue grecque
Évadée du musée du Louvre
Qui dansait
Une danse orientale
Dans le Moulin à Café.
Ô toi, statue qui s'anime
Et devient femme et déesse,
Proche et lointaine,
Chaque millimètre carré de ta peau
Était magnifique.
Heureusement pour moi
Que tu étais habillée,
Sinon à la vue de ta nudité
Je serais devenu fou de ta beauté.
Tu avais le visage d'une Madone de Raphaël,
Cependant que Ridha
Se déchaînait sur sa darbouka.
Jamais je ne te remercierais assez
Pour ce moment de pure beauté
Qui rejoignait l'harmonie
Des îles enchantées
Et du chant amoureux
Des baleines dorées 
Des lointains océans glacés.

Basile philosophe naïf, Paris le 9 mai 2018

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