Quoi de plus beau et émouvant
Que deux tendres et souples
Jeunes filles
Qui dansent en couple,
Unissant la beauté de leurs corps
À
la grâce de leur chorégraphie
Pour pallier au manque de cavaliers
Dans une soirée
Où il y a beaucoup de filles ?
Présent à une telle soirée
Présent à une telle soirée
Je manquais de cavalière,
Et en avisait une
Aux cheveux courts
Qui venait de danser
Avec une autre
Aux cheveux longs.
J'invitais à danser
J'invitais à danser
La première,
Sa compagne me rejeta
Avec des propos étranges :
« Elle ne peut pas danser avec
toi, »
« Elle fait l'homme. »
Un peu intrigué
Je m'assis
Je m'assis
Sur une table
Et les regardais bientôt danser.
Je compris alors
Que l'alibi du dépannage
Couvre parfois
De discrètes idylles
Entre filles de Sapho
Aux doigts fuselés
Qui serrent amoureusement
Des tailles fines,
Et effleurent en passant
Des peaux douces et satinées.
Basile philosophe naïf, Paris les 3
et 5 mai 2018
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