Je te regarde
Et apprécie ton physique
Avec l'indiscrétion du poète
Et de l'ancien élève des Beaux-Arts
Qui passa deux années
Du matin neuf heures
Au soir dix-huit heures
À
dessiner des femmes nues
Dans
l'amphithéâtre de croquis.
Je te regarde
Je te regarde
Et
apprécie l'harmonie de ton physique.
Je n'ai jamais vu
Je n'ai jamais vu
Un
soutien-gorge
Aussi
bien rempli
Que
le tien.
On le devine rempli
On le devine rempli
D'une
chair tendre
Comme
le duvet de l'oisillon
Tombé
du nid
Au
printemps.
L'arrondi plein
L'arrondi plein
De
tes fesses
Et
de ton ventre
Feraient
la joie d'un sculpteur
Figuratif.
Ta
peau ferait rêver
Un
kiné
Venu
te soigner.
Si
tu as un amant
Qui
effleure ou pétrit
Le
temple de ton corps,
Il
a la chance
De
goûter ainsi
Le
chemin fleuri
Qui
longe les portes
Du
Paradis.
Basile philosophe naïf, Paris le 24 avril 2018
Basile philosophe naïf, Paris le 24 avril 2018
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