Quand on les étudie, on
observe que les relations humaines sont régies un peu partout par le
protocole relationnel patriarcal. Ce protocole, qui relève de la
culture, prétend la femme inférieure, subordonnée, dominée,
possédée par l'homme. Homme qui serait selon ce protocole :
supérieur, subordonneur, dominateur, possesseur de la femme. L'acte
par lequel il confirme et signe ce protocole est l'acte sexuel. Ne
dit-on pas qu'à cette occasion l'homme « pénètre »,
« possède » la femme, qui ainsi par cet acte « lui
appartient » ? Il faut remettre en question cet ignoble
protocole patriarcal contraire à l'amour et au bonheur chez les
humains !
Le protocole relationnel
patriarcal est d'origine ancienne , considérée à l'échelle
d'une vie humaine. Il est d'origine très récente, considéré à
l'échelle de l'histoire du genre humain. Il n'a pas toujours existé.
Il peut donc disparaître. C'est à nous qu'il appartient de nous en
débarrasser.
Les humains existent
depuis des centaines de milliers d'années. Le protocole relationnel
patriarcal a juste à peine plus de dix mille ans d'âge. Il est
apparut avec l'agriculture et l'élevage, ou vers le moment de leur
naissance. Les humains ont alors découvert que l'homme
« ensemençait » le ventre de la femme. Ils ont crut à
tort que la femme se réduisait à une sorte de terre passive.
Ignorant absolument l'existence de l'ovule et le fonctionnement de
l'ovulation, les hommes ont traduit leur vision erronée dans leurs
relations avec les femmes. Le protocole relationnel patriarcal a
ainsi été établi. Nous vivons encore dans une société humaine
régie par lui. Il est grand temps de nous en débarrasser, pour le
bien commun de tous, la paix et l'harmonie entre les humains.
Cela fait presque deux
siècles que l'ovule a été découverte, en 1827 par Karl Ernst von
Baer. Et que l'ovulation a été décrite, dans les années 1840, par
Félix-Archimède Pouchet et Charles Négrier. Mais depuis ce
temps-là l'oppression de la femme par l'homme n'a pas cessé. La
faute en est à la non remise en cause au plus profond du protocole
relationnel patriarcal. On l'a parfois corrigé, limité sa nuisance.
On n'a jamais posé le problème de radicalement s'en débarrasser.
À
sa place doit naître un nouveau modèle de relation humaine, un
nouveau protocole relationnel que nous ne connaissons pas encore. Il
est difficile de l'imaginer, tant que règne la brutalité du système
patriarcal. Qui est lui-même le fruit vénéneux du protocole
relationnel patriarcal toujours aujourd'hui dominant la société
humaine.
Il
ne s'agit pas d'élaborer un protocole relationnel contre
l'ancien. Mais d'établir quelque chose de positif sans référence
au négatif ancien. Tant qu'on reste dans la négation on n'aboutit
pas à l'essence-même de la chose recherchée. Dire « contre
la violence » ce n'est pas pareil que dire « pour la
douceur ». La violence doit disparaître et être oubliée au
bénéfice de retrouvailles avec l'amour. L'amour vrai et pas sa
pitoyable caricature patriarcale, dont la recherche conduit à de
nombreux milliers de suicides par an.
Un
outil qui aidera à trouver ou retrouver le bon chemin est
la
poésie. Rien ne
doit être négligé pour améliorer le monde et notre société. Le
nouveau protocole relationnel entre les humains émergera de la
recherche commune du mieux-être et de l'authenticité. Il sera le
fruit d'hommes et de femmes de bonne volonté. Puisse ce texte
participer de cet œuvre !
Les
chemins de la tendresse et de la poésie ont encore été peu foulés
dans ce sens. Ils peuvent paraître escarpés et périlleux. Ils sont
accueillants et praticables, pourvu qu'on fasse l'effort inhabituel
d'entreprendre de s'y aventurer ! Ce qui est nouveau
impressionne toujours et fait peur. Pour réussir, il faut que chacun
se dise, y compris moi, surmontes tes peurs et vas de l'avant !
Basile
philosophe naïf, Paris le 23 mai 2018
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