mercredi 23 mai 2018

1004 Pour un nouveau protocole relationnel entre les humains

Quand on les étudie, on observe que les relations humaines sont régies un peu partout par le protocole relationnel patriarcal. Ce protocole, qui relève de la culture, prétend la femme inférieure, subordonnée, dominée, possédée par l'homme. Homme qui serait selon ce protocole : supérieur, subordonneur, dominateur, possesseur de la femme. L'acte par lequel il confirme et signe ce protocole est l'acte sexuel. Ne dit-on pas qu'à cette occasion l'homme « pénètre », « possède » la femme, qui ainsi par cet acte « lui appartient » ? Il faut remettre en question cet ignoble protocole patriarcal contraire à l'amour et au bonheur chez les humains !

Le protocole relationnel patriarcal est d'origine ancienne , considérée à l'échelle d'une vie humaine. Il est d'origine très récente, considéré à l'échelle de l'histoire du genre humain. Il n'a pas toujours existé. Il peut donc disparaître. C'est à nous qu'il appartient de nous en débarrasser.

Les humains existent depuis des centaines de milliers d'années. Le protocole relationnel patriarcal a juste à peine plus de dix mille ans d'âge. Il est apparut avec l'agriculture et l'élevage, ou vers le moment de leur naissance. Les humains ont alors découvert que l'homme « ensemençait » le ventre de la femme. Ils ont crut à tort que la femme se réduisait à une sorte de terre passive. Ignorant absolument l'existence de l'ovule et le fonctionnement de l'ovulation, les hommes ont traduit leur vision erronée dans leurs relations avec les femmes. Le protocole relationnel patriarcal a ainsi été établi. Nous vivons encore dans une société humaine régie par lui. Il est grand temps de nous en débarrasser, pour le bien commun de tous, la paix et l'harmonie entre les humains.

Cela fait presque deux siècles que l'ovule a été découverte, en 1827 par Karl Ernst von Baer. Et que l'ovulation a été décrite, dans les années 1840, par Félix-Archimède Pouchet et Charles Négrier. Mais depuis ce temps-là l'oppression de la femme par l'homme n'a pas cessé. La faute en est à la non remise en cause au plus profond du protocole relationnel patriarcal. On l'a parfois corrigé, limité sa nuisance. On n'a jamais posé le problème de radicalement s'en débarrasser.

À sa place doit naître un nouveau modèle de relation humaine, un nouveau protocole relationnel que nous ne connaissons pas encore. Il est difficile de l'imaginer, tant que règne la brutalité du système patriarcal. Qui est lui-même le fruit vénéneux du protocole relationnel patriarcal toujours aujourd'hui dominant la société humaine.

Il ne s'agit pas d'élaborer un protocole relationnel contre l'ancien. Mais d'établir quelque chose de positif sans référence au négatif ancien. Tant qu'on reste dans la négation on n'aboutit pas à l'essence-même de la chose recherchée. Dire « contre la violence » ce n'est pas pareil que dire « pour la douceur ». La violence doit disparaître et être oubliée au bénéfice de retrouvailles avec l'amour. L'amour vrai et pas sa pitoyable caricature patriarcale, dont la recherche conduit à de nombreux milliers de suicides par an.

Un outil qui aidera à trouver ou retrouver le bon chemin est la poésie. Rien ne doit être négligé pour améliorer le monde et notre société. Le nouveau protocole relationnel entre les humains émergera de la recherche commune du mieux-être et de l'authenticité. Il sera le fruit d'hommes et de femmes de bonne volonté. Puisse ce texte participer de cet œuvre !

Les chemins de la tendresse et de la poésie ont encore été peu foulés dans ce sens. Ils peuvent paraître escarpés et périlleux. Ils sont accueillants et praticables, pourvu qu'on fasse l'effort inhabituel d'entreprendre de s'y aventurer ! Ce qui est nouveau impressionne toujours et fait peur. Pour réussir, il faut que chacun se dise, y compris moi, surmontes tes peurs et vas de l'avant !

Basile philosophe naïf, Paris le 23 mai 2018

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