Au début de la vie dite
« amoureuse » la femme va à la rencontre de l'homme et
rencontre une violence invraisemblable en regard de ce qu'elle
devrait trouver. L'homme, de manière obsessionnelle et sans aucune
authenticité cherche à la baiser à tous prix. Le choc causé par
cette violence conduit la femme a une hostilité globale contre
l'homme. Un sentiment en quelque sorte « zoologique ».
Elle en veut à tous les hommes, y compris ceux qui cherchent à se
conduire respectueusement et gentiment. Elle leur en veut parce que
ce sont des hommes. Et l'ensemble des hommes a trahi le rôle des
hommes.
Cette réaction qui n'est
pas totalement consciente conduit à une très grande violence
morale. Avant même de subir éventuellement quoique ce soit, la
femme en veut déjà à l'homme qu'elle rencontre. Parce que c'est un
homme.
En même temps qu'elle
rejette l'homme, contradictoirement elle est attirée par lui. Car
elle a besoin de lui, des caresses qu'il devrait lui faire. Et qui
sont remplacées par la recherche abusive et imbécile du coït
sommaire. Cette attirance de la femme pour l'homme conduit à des
gestes contradictoires. Ainsi, pas plus tard qu'il y a quelques
jours, je voyais une très jolie femme me rencontrer. Elle est
jalouse, fidèle et « en couple ». En minijupe, les
jambes nues elle s'adresse à moi. Puis, vient s'asseoir face à moi,
croise les jambes en posant sa cheville gauche sur son genou droit,
m'offrant ainsi une vue imprenable presque jusqu'en haut de ses
cuisses, sous la jupe, presque jusqu'à sa culotte ! Et comme mon
regard appréciant les formes féminines se porte deux ou trois fois
dans la direction de son sexe, elle n'en est pas inconsciente, le
voit bien et ne m'en fait aucun reproche ou remarque. On me dira que
son attitude était voulue et préméditée. J'affirme que non. Cette
jeune femme en tant que femme en couple ne se rendait pas compte de
ce qu'elle faisait en tant que singe que nous sommes tous à la base.
Ses idées et principes refusent tous contacts « sensuels »
avec moi. Cependant que le singe appelle mes caresses. Cette
situation me fait beaucoup rire intérieurement. Et, surtout, je ne
me sens nullement interloqué ou frustré par cette situation. Je
sais pertinemment que cette jeune femme n'est pas consciente de son
attitude. Que d'autres que moi qualifieraient de dragueuse, voire
d'allumeuse. Et qu'il n'y a rien à espérer ou regretter de la part
de cette belle créature parfaitement inaccessible à mon contact de
la main, du sexe, de la bouche ou de la langue. Si je faisais mine de
chercher le contact physique avec cette belle personne, je suis sûr
que je serai rejeté. Ce phénomène se rencontre couramment.
Ainsi, j'ai eu l'occasion
de rencontrer une très jolie femme qui m'ayant revu m'est quasiment
tombée dans les bras. Ensuite ? Impossible de la revoir. Quand je
lui téléphone elle ne décroche pas. Puis, de temps en temps, après
des mois de non contact, si je l'appelle, elle décroche finalement.
Paraît enthousiaste à l'idée de me revoir. Et s'évapore à
nouveau. Pourquoi ? Parce que le singe en elle veut des caresses, la
femme en elle veut rester fidèle à son copain, et, quand bien-même
je ne souhaite pas la draguer, je suis un homme. Et l'ensemble des
hommes et en tous cas la plupart de ceux qu'elle rencontre ne cherche
qu'à coucher avec elle. Alors, je suis rejeté parce que je suis un
homme. Et recherché, parce que je suis un singe. Alternativement la
facette singe guenon, la facette homme femme, et le résultat : une
marche hésitation qui s'arrête et ne mène nul part.
Une autre jeune femme m'a
fait le même coup il y a des années. Comme elle travaillait dans un
magasin que je fréquentais, il ne lui était pas possible de me
boycotter. Simplement ses attitudes alternaient. Un coup elle était
très câline et paraissait vouloir des caresses. Et, la fois
suivante, était chaleureuse comme un iceberg. Et après redevenait
par la suite une nouvelle fois chaleureuse, puis pas du tout, etc. Au
point que je l'avais comparé à un « frigidaire à éclipses ».
Mêmes causes, mêmes effets : femme glaciale ou guenon accueillante,
elle ne savait pas sur quel pied danser. Parce que j'étais un homme.
Et, globalement, les hommes sont violents et baiseurs.
Une femme, un jour,
connut un sort plus original avec moi. Je la rencontre alors qu'elle
est en vacances. Elle me « drague », c'est-à-dire
qu'elle paraît très câline.... promet de venir chez moi le
lendemain soir pour voir mes peintures. J'escompte bien sûr voir son
cul. Elle ne vient pas. Mais, le jour d'après elle est forcée de
débarquer chez moi pour solliciter mon aide, car elle s'est fait
dérober argent et pièce d'identité au moment d'embarquer dans
l'avion qui devait la ramener dans son pays. Là, elle panique
doublement : du fait de sa situation sans argent ni papiers
d'identités l'empêchant de rentrer à la maison. Et aussi du fait
de se retrouver en tête-à-tête forcé avec moi. En clair, elle se
demande ce que je vais avoir comme attitude à son égard. Je l'ai
aidé à régler ses problèmes. Et, côté cul, il ne lui est rien
arrivé. Je sais respecter l'autre et n'ai aucune envie de chercher à
profiter d'une situation où chercher à coucher revenait à chercher
à violer.
Une fois encore on voit
ici le jeu contradictoire guenon singe et femme homme. La guenon
accepte les câlins du premier soir, puis, prend la fuite. Est
rattrapée par les événements et forcée de solliciter mon aide et
mon hospitalité. Et panique alors. Par la suite je ne l'ai pas revu.
Elle n'a pas cherché non plus à me revoir. J'ai quelquefois de ses
nouvelles. Elle va bien.
Voilà une histoire plus
compliquée : une amie cherche à coucher avec moi. Ce qui arrive. En
fait, elle n'a aucune envie de coucher, mais cherche un papa pour ses
futurs enfants. Le temps passe. Elle rompt. Et le fait durement.
Pourquoi ? Parce que la guenon contrariée se sépare de la femme qui
cherche le mariage. La Nature reprend le dessus et casse la relation
apparente qui n'en était pas une.
Comme le cul ne me
passionne guère, j'avais accepté l'idée que ma compagne ai des
aventures si elle le voulait. Pourtant, au moment de rompre, elle me
déclare me quitter parce que « elle ne se sent pas libre ».
Affirmation ayant un caractère apparemment loufoque. J'ai mis une
vingtaine de mois à déchiffrer le propos. En fait, elle ne se
sentait pas libre parce qu'elle avait « établit » une
relation de cul avec moi. Mais ne parvenait pas à l'analyser
clairement. Alors, elle avait sorti un propos incohérent témoignant
d'un sentiment réel de manque de liberté.
J'avais une amie qui, les
années passant, était arrivé à une étrange intimité avec moi, à
mi-chemin du singe qui met les mains et la bouche sans problèmes où
il a envie. Et de l'humain qui règlemente ce genre de contact. Cette
amie acceptait jusque y compris que je lui suce les seins. Mais, rien
au dessous de la ceinture ! Situation baroque à laquelle je mis un
terme un jour en la caressant un peu plus... Elle me déclara que
c'était très bien mais ne devait pas recommencer, car sinon, il y
aurait brouille entre nous deux. Ce qui arriva très exactement bien
des mois plus tard. Où elle me traita y compris de violeur ou
presque. Alors que je ne l'avais nullement violé, ni pénétré
sexuellement. Mais, confronté à sa contradiction intérieure entre
la guenon câline et la femme attachée à ses principes de
« fidélité », elle a réglé le problème en me faisant
porter le chapeau et l'entière responsabilité d'un « crime »
imaginaire. Qu'elle proclamait avec tant de forces que j'en fut
troublé et demandais leur avis à une sorte de « jury
d'honneur » féminin. Deux femmes que je connais et qui n'ont
pas leur langue dans leur poche quand il s'agit de critiquer, y
compris moi.
L'une m'a déclaré que : nous avions joué avec nos hormones et que dans ce cas il serait difficile que nous parvenions à retrouver notre amitié ainsi perturbée. L'autre a carrément dit que mon amie fâchée était cinglée. Au total et pour finir, mon amie outragée et en fait confrontée à ses contradictions, n'a jamais cherché à comprendre ce qui lui était arrivé. Il lui a été beaucoup plus facile de ne pas me revoir. Combien de fois des femmes qui se confrontent avec la contradiction guenon singe femme homme éludent la réflexion en prenant la fuite ? Des millions de fois ! Il est courant d'entendre critiquer les femmes ainsi : « elles ne savent pas ce qu'elles veulent ». C'est très vrai. Mais les hommes aussi ne savent pas ce qu'ils veulent. On n'est pas près d'en sortir.
L'une m'a déclaré que : nous avions joué avec nos hormones et que dans ce cas il serait difficile que nous parvenions à retrouver notre amitié ainsi perturbée. L'autre a carrément dit que mon amie fâchée était cinglée. Au total et pour finir, mon amie outragée et en fait confrontée à ses contradictions, n'a jamais cherché à comprendre ce qui lui était arrivé. Il lui a été beaucoup plus facile de ne pas me revoir. Combien de fois des femmes qui se confrontent avec la contradiction guenon singe femme homme éludent la réflexion en prenant la fuite ? Des millions de fois ! Il est courant d'entendre critiquer les femmes ainsi : « elles ne savent pas ce qu'elles veulent ». C'est très vrai. Mais les hommes aussi ne savent pas ce qu'ils veulent. On n'est pas près d'en sortir.
Ce qu'il faudrait c'est
arrêter d'agir et commencer à réfléchir. Et cesser de prendre
systématiquement la fuite ou accuser l'autre de faire votre malheur.
C'est la solution de facilité : « les femmes sont méchantes »,
ou : « les hommes sont méchants ». Une anecdote que j'ai
entendu et raconte souvent, fait beaucoup rire :
Un
homme habitant Paris achète dans une brocante une vielle lampe
orientale. Rentré chez lui, il entreprend de la nettoyer. La frotte.
Et soudain en jaillit un immense génie. Celui-ci, furieux,
l'apostrophe : « Tu m'as réveillé, alors que je dormais si
bien depuis mil deux cents ans ! J'étais si bien... bon ! A présent,
saches que tu as droit à ce que je t'exauce deux vœux ! Que
désires-tu ? »
« Et
bien, fait l'homme, j'ai toujours rêvé d'aller à Tahiti. Mais j'ai
très peur de prendre l'avion. Alors, génie, je te demande de me
construire une autoroute de Paris jusqu'à Tahiti. »
« Non
mais ! Ça ne va pas la tête ? Qu'est-ce que tu me demandes là ?
Allez ! Laisses tomber ! Deuxième vœu ! Que désires-tu ? »
« Et
bien, génie, j'ai toujours eu un problème avec les femmes. Je n'ai
jamais réussi à m'entendre bien au moins ne serait-ce qu'avec l'une
d'entre elles. C'est toujours des disputes, des scandales, de la
mésentente. Je me suis marié, ai divorcé. Ai essayé de retrouver
quelqu'un. Finalement, ça n'a jamais marché ! Et bien, génie, je
voudrais comprendre les femmes ! »
« Ah,
euh ! Au fait, ton autoroute de Paris jusqu'à Tahiti, tu la veux à
deux ou quatre voies ? »
Si cette blague fait tant
rire hommes et femmes, ça illustre bien comme est très grande la
mésentente homme-femme. Les femmes en l'entendant ajoutant à
l'occasion que la blague pourrait être celle d'une femme demandant à
comprendre les hommes.
Pour comprendre le sexe
opposé il faut analyser bien des choses et surtout aussi soi-même.
Chez les hommes, la recherche stupide et obsessionnelle de l'acte
sexuel, qui assure aussi la prospérité de la prostitution, doit cesser.
Et alors seulement la paix commencera à régner et permettra de
remettre en place une relation vraie, chaleureuse et authentique
entre l'homme et la femme. Les femmes auront également à mettre du
leur pour que vienne enfin le terme d'une guerre intra-humaine qui
dure depuis des millions d'années. Mais cette situation perturbée a
aussi une base économique : la non reconnaissance du travail
domestique essentiellement féminin. Et la non reconnaissance du
droit des enfants à une vie décente quelles que soient les revenus
des parents et leur façon de gérer ceux-ci. On est loin de prendre
le chemin de la liquidation de ces graves injustices. Quand on parle en France
de rémunérer les mères on se fait traiter de fasciste. Et quant à
assurer un revenu aux enfants indépendamment des ressources
parentales, on prend en France ces jours derniers un chemin inverse.
En modulant les allocations familiales en fonction des revenus des
parents.
En attendant, la
perturbation des relations homme femme continue à conduire comme
depuis des millénaires à la perte de milliards de caresses. Au
renoncement au bonheur de vivre ensemble. Et à une multitude de
suicides. Mais, la morale est sauve. Chacun fait sa connerie de son
côté et homme et femme rêvent au « grand amour «
mythique qui n'existe pas. Si ce n'est une surcharge d'endorphines
momentanée. Ou alors persiste à vouloir plus modestement se shooter
aux endorphines du cul en multipliant « aventures »
creuses et autres distractions peu intéressantes et pornographiques.
Et l'amour dans tout ça ? Mais, ça n'est pas une valeur cotée en
Bourse ! L'amour, si vous voulez le chercher, allez en vous, c'est là
qu'il se trouve.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 19 novembre 2014
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