Le souci pour la femme
est que dans la société depuis la nuit des temps son travail
domestique n'est ni reconnu comme tel, ni, bien sûr, rémunéré.
Elle est réduite à une condition servile, le travail imposé et non
rémunéré se définissant comme celui de l'esclave.
La femme a donc besoin de
l'homme, non seulement pour son sperme, mais pour son soutien
matériel, si elle souhaite enfanter. Le peu de considération que la
femme a le plus souvent pour l'homme, dont elle subit les assauts
quotidiens, a fait qu'elle a longtemps, dans beaucoup de couples,
dévolu à l'homme le rôle de gendarme auprès des enfants. A lui
les taloches, à la femme l'amour. Dans un registre plus gore, on a
vu dans nombre d'affaires judiciaires, apparaître que la mère
savait que son compagnon violait ses enfants, qu'elle acceptait et ne
dénonçait pas le crime, ni ne s'y opposait. Soi-disant parce
qu'elle « aimait » son compagnon. Le mot en cinq lettre
« amour » ne justifie, n'explique et n'excuse rien.
Le rôle utilitaire
dévolu à l'homme dans la famille, le mépris que lui porte la
femme, a fait aussi que très fréquemment celle-ci refuse
catégoriquement à l'homme le droit de s'intéresser à autre chose
que son devoir dans le sens le plus étroit du terme. Par exemple,
une fois les enfants nés, elle va le castrer, considérant qu'il
doit assumer matériellement sa place dans la famille, mais n'a plus
droit à aucune activité sexuelle avec sa compagne ou d'autres
femmes. Ce phénomène est répandu. Il est également courant de
voir des femmes nier catégoriquement à leur compagnon le droit
d'avoir une passion quelconque qui donne du sel à leur existence.
Par exemple, de s'occuper d'une structure associative. Elle cherche à
saboter ses efforts. Il n'a le droit que d'être le soutien de
famille et rien d'autre. J'ai vu ainsi une femme qui n'avait qu'un
but en tête après son mariage : liquider l'activité de spéléologue
amateur de son mari. Et, par la même occasion, le couper de son
groupe de copains avec lequel il pratiquait cette passion. Une femme
m'a raconté que sa mère a passé sa vie à reprocher à son mari,
brillant autodidacte passionné d'Histoire, de « perdre son
temps à lire » !
L'acceptation par la
femme du rôle terroriste et prédateur de l'homme sur la femme est
surtout visible dans un fait. Qu'elle, en plus d'accepter souvent de
jouer son rôle d'esclave domestique et objet sexuel, s'applique à
inculquer à ses enfants le machisme le plus crasseux et puant. Et
notamment l'acceptation de celui-ci par ses filles. Elle collabore à
son malheur et à celui des femmes futures. Combien de familles où
on apprend qu'un garçon « ça ne pleure pas » et donc ça
n'a pas de sentiments ? Et qu'une fille « aide maman »
pendant que son frère va tranquillement jouer au foot avec ses
copains ? Et ces clichés, c'est la femme qui les reproduit avec ses
propres enfants ! Fait très significatif, à lire ou seulement
feuilleter quantité de magazines dits « féminins », on
voit ceux-ci reproduire et propager les clichés les plus immondes de
la femme réduite à un rôle d'objet, une raclure de viande à
destination de la satisfaction des fantasmes infantiles, imbéciles
et à vomir des vertes et grosses mouches machos. Et quantité de
femmes se délecte de lire ces torchons !
L'oppression machiste
existe aussi parce que des femmes collaborent à celle-ci. Et le but
de guerre des femmes devrait être : et de régler ce problème
interne à leurs rangs, et de parvenir non pas à détruire l'homme,
mais à renouer un entente respectueuse et pacifique avec lui. On en
est très loin. De part et d'autre on préfère tant poursuivre la
guerre !
A ce conflit je tâcherais
de ne plus être mêlé. Quand je verrais des femmes aller au combat
toutes griffes dehors, je les laisserais s'en aller combattre les
hommes. J'aime trop la paix. Et, à défaut de leur amour souvent
impossible, je leur préférerais la tranquillité. Quant au « sexe »
tellement vanté, vu le prix qu'on le paye, je préfère encore m'en
passer, ou alors me masturber. C'est vite fait. Et autre avantage :
si on a les mains propres, on ne risque pas d'attraper des bêbêtes
ou des maladies !
Basile, philosophe
naïf, Paris le 14 novembre 2014
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