On a coutume de se dire,
moi en tous cas, qu'on rencontre des gens « gentils » et
les autres... Mais qu'est-ce à dire précisément ?
Quand on fait son chemin
dans la vie. Au lieu des caresses espérées, au sens propre ou au
sens figuré, on se prend des baffes. Et parfois, des caresses, mais
elles sont rares.
Alors, au choix, on se
dit : « je continue à chercher des caresses et à éviter de
donner des baffes ». Ou bien on se dit : « baffe pour
baffe et tant pis pour les caresses. On s'en fiche des caresses. Le
plus important c'est donner des baffes ! »
Et on prend plaisir à
distribuer des baffes, au sens propre ou au sens figuré. On n'est
plus un gentil.
Celui ou celle qui est
gentil continue à chercher à donner et recevoir des caresses au
sens propre ou au sens figuré.
Les baffeurs adorent
baffer les caresseurs. Pourquoi ? Parce que les caresseurs leur
rappellent ce qu'ils ont renoncé à être. Ça les remet en question. Ça leur fait mal. Ils n'aiment pas ça.
Quand on est caresseur,
on se dit alors : « pauvre baffeur, tu souffres. Je vais
essayer de te faire revenir au monde des caresses ».
Fatale erreur : un
baffeur reste un baffeur. Laissez-le. Et partez à la rencontrer
d'autres caresseurs. Ne perdez pas votre temps à chercher à
caresser ou « extraire » des caresses des baffeurs.
Et puis aussi,
méfiez-vous des baffeutrs non pratiquants. Ils ne baffent pas, ou
guère. Ne caressent pas non plus. Et surtout, surtout, approuvent,
soutiennent et protègent les baffeurs actifs.
Les baffeurs non pratiquants égarent les caresseurs.
Les baffeurs non pratiquants égarent les caresseurs.
Chercher à faire
comprendre les caresses aux baffeurs pratiquants ou non, c'est donner
de la confiture aux cochons.
Caresseurs, évitez-le.
Le monde est vaste, allez
à la rencontre des fleurs.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 26 mai 2014
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