Si vous regardez bien la
société, le monde qui nous entoure, vous constaterez un phénomène
troublant. Les salauds ne sont pas forcément heureux en amour. Mais
leurs « conquêtes » ne manquent pas ! A défaut de
séduire les cœurs, ils ont toujours ou presque quelque créature de
sexe opposé à mettre dans leur lit. En revanche, les hommes
gentils, tendres, aux intentions pures, c'est-à-dire respectueuses,
et bons, font fuir les femmes, pourquoi ? Pour quelle étrange motif
les femmes critiquent les salauds, mais préfèrent leur
fréquentation.
Observons un homme que je
connais un peu. Il est jeune, beau, paraît gentil. Je l'invite à
venir au Carnaval des Femmes, Fête des Reines des Blanchisseuses que
j'organise. Il m'interroge. Et veut savoir à tous prix s'il y aura
des femmes. Et pas des papas et des mamans avec leurs petits enfants.
Pourquoi ne s'intéresse-t-il qu'aux femmes ? La fête ne l'attire
pas. S'amuser lui importe peu. Ce qu'il veut, ce qu'il cherche, c'est
un trou ou mettre sa queue. C'est bas, sommaire, vulgaire, et
extrêmement répandu comme comportement.
Une dame amie, très
féministe, artiste, sensible, que je connais. Elle a une amie
sexagénaire et veuve. Voilà qu'elle se met en tête de me mettre
dans les bras de sa copine. C'est-à-dire que pour cette dame l'idéal
serait que je mette ma queue dans le trou de sa copine. C'est le mode
ad hoc pour « mettre ensemble » les gens ! C'est
nauséeux. Les câlins manquent, l'amour manque, mais pourquoi
faut-il en déduire un « service de queue » ? C'est
nullissime et à vomir. Pourtant, c'est un comportement classique.
Vouloir que deux personnes « sortent ensemble » et donc
« se mélangent » comme on dit dans les campagnes du
Cantal.
Et voilà que je revois
une connaissance. Elle a un gros chagrin. Je lui fait des câlins
qu'elle accepte. Et n'ai aucune intention de baiser avec elle. Elle
le sait. Accepte les câlins. M'en fait aussi mais moins. Et puis
soudain me fuit. Me salue de loin. Ne me fait même plus la bise.
Pourquoi ?
Parce que si j'étais « comme tout le monde », je chercherais à la draguer. Elle pourrait alors exhiber l'arsenal classique de rembarrage des hommes : « restons seulement amis ». « Je ne suis pas amoureuse de toi » ou : « j'en aime un autre ». Mais là il ne s'agit pas de ça. C'est de la gentillesse pure sans idées derrière la tête. Les idées des dragueurs qui par ruse font semblant à un moment-donné de ne pas s'intéresser au cul. Et qui dit gentillesse pure dit autre chose que l'habituel, même odieux.
Or, la quasi-totalité des hommes pensent avec leur queue, pas avec leur tête ou leur cœur. Ils sont des obsédés du trou. Et les femmes y sont habituées, y compris si elles le supportent mal. L'homme qui se conduit différemment les emmènent dans l'inconnu. Et l'inconnu fait horriblement peur.
C'est pourquoi, si vous êtes un homme gentil et honnête, il y a très peu de chances qu'une femme vous ouvre les bras. On évite les mutants qui vous emmèneraient on ne sais où.
Parce que si j'étais « comme tout le monde », je chercherais à la draguer. Elle pourrait alors exhiber l'arsenal classique de rembarrage des hommes : « restons seulement amis ». « Je ne suis pas amoureuse de toi » ou : « j'en aime un autre ». Mais là il ne s'agit pas de ça. C'est de la gentillesse pure sans idées derrière la tête. Les idées des dragueurs qui par ruse font semblant à un moment-donné de ne pas s'intéresser au cul. Et qui dit gentillesse pure dit autre chose que l'habituel, même odieux.
Or, la quasi-totalité des hommes pensent avec leur queue, pas avec leur tête ou leur cœur. Ils sont des obsédés du trou. Et les femmes y sont habituées, y compris si elles le supportent mal. L'homme qui se conduit différemment les emmènent dans l'inconnu. Et l'inconnu fait horriblement peur.
C'est pourquoi, si vous êtes un homme gentil et honnête, il y a très peu de chances qu'une femme vous ouvre les bras. On évite les mutants qui vous emmèneraient on ne sais où.
Cette situation générale
peut-elle changer ? Peut-être. En tous les cas, si vous êtes un
homme sensible, droit, honnête, ne vous étonnez pas de rester seul.
Cependant que des salauds arriveront à faire « des conquêtes »
qui ne les rendront certainement pas heureux, mais de prime abord
vous en mettront plein la vue.
Quand on est sensible,
droit, honnête, on ne change pas. Quand bien-même on en souffre.
Alors, à défaut de l'amour des femmes, trouvez des occupations
agréables et gratifiantes : la fête, la peinture, l'écriture. Et
oubliez les personnes trop compliquées qui ne veulent pas de vous.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 1er mars 2016
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