mardi 19 mai 2015

376 L'origine sexuelle de l'hécatombe des enfants grecs

Un slogan hippy des années 1960, qui se voulait pacifiste proclamait : « faites l'amour, pas la guerre ». Hélas, à l'insu de ses promoteurs, ce slogan se traduit exactement par : « faites la guerre, pas la guerre ». pourquoi ? Parce que la sexualité chez les humains, depuis des temps très anciens, mais pas depuis toujours, c'est la guerre. C'est la guerre parce que les hommes hypersexualisés, obsédés de la queue, cherchent en permanence à baiser les femmes. Qui elles, ne veulent pas baiser tout le temps. Et pourquoi ? Parce qu'elles sont plus proches de la Nature, tout simplement. Car elles font ou peuvent faire les enfants. Et sont en général différentes des hommes. Et la Nature durant une très grande partie de leur vie se rappelle fortement à elles tous les 28 jours.

L'homme, ce gros bœuf, croit posséder l'initiative. En fait, la plupart du temps il agace la femme par son obnubilation éjaculatoire. La femme a aussi sa sexualité. Elle est le plus souvent totalement bridée par l'homme. Parce qu'au moindre signe d'intérêt pour le cul, ou ce qu'il croit l'être, décelé chez la femme, il s'imagine que c'est le signe pour lui d'y aller. Son comportement désordonné et égocentrique inspire à la femme la plupart du temps railleries, agacement et dégoût. La conséquence de cette situation est qu'en général elle va être amenée à lui résister. Ou faire semblant d'être indifférente. Ainsi, aujourd'hui, dans les lieux publics parisiens, les femmes sont amenées à regarder les hommes inconnus en faisant semblant de ne pas le faire. Pourquoi ? Parce qu'un regard franc et direct est assimilé à « une avance ». C'est-à-dire une invitation à foutre.

L'homme se retrouve alors à la recherche de la femme « idéale » qui n'existe pas. La femme « idéale » : c'est-à-dire celle qui souhaite exactement satisfaire ses désirs à lui. Le connard ! Il va déployer des ruses invraisemblables pour parvenir à mettre son machin dans le trou. Malheureusement, il pourra aussi en venir à commettre des viols. Le plus courant étant le viol par abus de confiance. Il consiste à raconter des boniments et mentir à une femme pour parvenir à la sauter. C'est ignoble. Il existe hélas aussi les viols avec violences physiques, menaces. Parmi les menaces existe celle consistant à menacer de quitter la femme si elle ne consent pas. Voire aussi celle consistant à menacer de se suicider si elle n'accepte pas à rester à disposition de la queue de l'homme concerné. Bonjour la poésie et le romantisme !

Surtout, la conséquence la plus grave du dérèglement sexuel masculin sera la recherche par l'homme de compensations à son manque d'échanges et d'harmonie avec la femme.

Individuellement, il pourra consommer des drogues. Que dire de celle consistant par exemple à boire de l'alcool et rouler en voiture ou en moto très vite ? Elle fait des morts chaque année. Et elle n'est pas la plus meurtrière. Une drogue psychologique consiste à se chercher un pouvoir de séduction fabuleux qui résoudrait le manque d'amour. On cherchera le pouvoir et l'argent. Car, que signifie l'accroissement illimité de la richesse pour quelqu'un qui a déjà tout ce qu'il peut obtenir avec ? Rien. Un milliardaire ne mange pas plus de trois fois par jour. Et chaque milliard supplémentaire ne lui apportera rien, mais par contre retirera aux autres. Les drames conséquents sont là. Ainsi, depuis 2010 les politiques austéritaires ont saigné la Grèce. La mortalité infantile a augmenté de 40 % à cause des mémorandums. Qu'on ne dise pas que ces enfants sont morts parce qu'ils ont vécu au dessus de leurs moyens et « fait des dettes » ! Ce qui est frappant, c'est que, quand on observe les responsables de ce drame, ils ont des allures absolument banales. Des employés de banques qui font leur job sans se préoccuper des conséquences. Ils ont du sang d'enfant grec sur les mains. Et ça ne les dérange pas plus que ça. Ces anéantisseurs ignorent qu'au fond d'eux-mêmes ils sont des frustrés qui croient régler leurs problèmes psychologiques en s'enrichissant toujours plus. Ils ne régleront rien et nuiront aux autres. La course de quelques-uns vers toujours plus de pouvoir et d'argent prive de leurs ressources vitales une part très importante et croissante du genre humain.

Basile, philosophe naïf, Paris le 19 mai 2015

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