Les goguettes sont des
petits groupes festifs et indépendants, à participation libre,
bénévole et gratuite. Leur but est la joie, la fête, l'amitié.
Ils se réunissent ponctuellement pour passer des bons moments
ensemble, boire, manger, chanter, danser et défiler au Carnaval.
Je propose de créer des
comités-goguettes. Ils se définissent ainsi :
Ce sont des groupes
indépendants de moins de vingt participants. Ils pourront être de
taille dunkerquoise, soit douze, comme la quasi-totalité des
goguettes de Dunkerque et sa région. Ou de taille parisienne, soit
dix-huit, comme c'était le cas, au moment de leur prospérité, des
jadis nombreuses goguettes de Paris. Elles assuraient à Paris un
Carnaval grandiose qui inspira Rio.
Les comités-goguettes se
fixent pour but de faire renaître et propager la pratique
goguettière. Ils encouragent la naissance d'autres goguettes.
Les comités-goguettes
fonctionnent en goguette. C'est-à-dire se réunissent
ponctuellement pour passer un bon moment ensemble, chanter, danser,
manger, créer des chansons, se costumer, etc.
Participent à une fête
au moins par an : s'agissant de comités-goguettes étudiants en
région parisienne, je propose que ce soit le Carnaval des Femmes –
Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême, qui est la fête
oubliée des étudiants de Paris. Que cette participation soit active
: j'ai besoin d'un léger service d'ordre débonnaire. Ça pourra
être la tache ce jour-là du comité-goguette étudiant : favoriser
la marche du cortège. Le service d'ordre pourra être organisé en
binômes.
Enfin, s'agissant
d'argent. Pour l'organisation du Carnaval de Paris et du Carnaval des
Femmes, c'est une fête qui ne coûte pas cher à organiser. Car
toutes les participations sont libres, bénévoles et gratuites.
Cependant, il y a quelques très petits frais comme les assurances.
S'il est possible que le comité-goguette m'aide à les assumer, ce
sera le bienvenu. Bien sûr, rien n'est obligatoire.
Avec les
comités-goguettes faisons revivre la festivité traditionnelle
partout, et sans avoir spécialement besoin de financements, courses
humiliantes, pénibles et risquées aux subventions. Faisons renaître
la Corda Fratres en France et ailleurs, au Brésil, en Angleterre, en
Russie, partout. Pour la large floraison des relations facultères
des étudiants du monde ! « Facultères » est un mot qui
définit ici des relations fraternelles et festives organisées entre
écoles, villes universitaires ou au sein de branches d'études,
comme cela a été préconisé pour la réussite de la Corda Fratres.
La Corda Fratres est
l'organisation mondiale fraternelle et festive étudiante, ni
politique, ni religieuse, ni commerciale, ni humanitaire. Elle
prospéra sur les cinq continents de 1898 à 1914. Et disparu victime
de faiblesses d'organisation interne (sections nationales,
centralisation, tutelle des anciens) et d'événements politiques
circonstanciels (venue au pouvoir du fascisme en Italie).
La Corda Fratres manque
aujourd'hui dans le monde. Je propose qu'elle renaisse.
Sa renaissance ne réclame
pas de financements, mais de l'intelligence et du cœur.
Pour connaître son
passé, lisez l'article Corda Fratres que j'ai écrit dans la
Wikipédia en français.
Poursuivons l'œuvre
festive et fraternelle d'Efisio Giglio-Tos, fondateur de la Corda
Fratres en 1898 ! Pour le connaître, lisez l'article Efisio
Giglio-Tos que j'ai écrit dans la Wikipédia en français.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 24 octobre 2014
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