mercredi 5 août 2020

1378 Au risque du corps d'Agathe......

Ô Toi lumière des lumières,'
Souffle et Pensée,
Es-tu ma Raison de Vivre ?
Non, tu es la Vie même
Incarnée aussi bien
Dans une bielle de chemin de fer
Que dans une pelure de banane
En Alabama, posée sur un nuage étrange.
Au péril de la fascination absolue
Devant la divine incarnation agathéenne
De la resplendissance corporelle.
Bonheur terrifiant rapporté par Basile,
Le fou d'amour d'Agathe,
Le temps d'écrire ce valeureux poème
Destiné à son illuminescence
Agathe 1ère, Reine de Castille et Vas-y-Léon,
Princesse du Moulin à Café et autres lieux,
Comtés et vicomtés de la cité, ville,
Hameau, village, bailliage et banlieue
D'ici et d'ailleurs,
Et d'autre part de génoise,
Fricassée à la framboise
De l'étoile du Midi prométhéen.
Oui, tu es Agathe
Et ta Beauté physique
Surpasse la science infuse
Des écureuils gris
De Londres et de l'embouchure
De la Tamise.
En ton honneur
Je souffle dans une conque
Et quelle conque !
Neptune, Amphitrite et mon horloger
N'en ont point vu de telle.
Ta beauté physique et corporelle
Dépasse le cri du bambou délétère
Dans la jungle prussienne
Et le hurlement du Mandrill
Et du gibbon
Assoiffés de Vérité.
Allons, Kalmar et Antilope de Vega,
Agathe, tu es tout ceci
Et bien plus encore !
Ta peau lisse
Me fait penser
A la maréchaussée déchaussée,
Tes mains préhensiles
Et aptes à cueillir
La ciboulette et le concombre
Sur les palmiers d'Abidjan
N'ont point encore
Porté les parures
Et les diamants
Que je t'offrirai volontiers
Si j'étais riche.
Tes pieds portent le temple de ton corps
Et parfois aussi
Des cors aux pieds.
Au sommet de ce temple
Est le phare
De tes hypnotisants yeux bleus sycomore.
De ta poitrine
Je ne dirai rien aux marins de l'île de Sein,
Mais dirai que la valse des mammouths
Sur les glaces à la vanille
De Sibérie
N'atteint pas le sommet orbital
De la racine carrée
De l'hypoténuse isocèle du thylacine
Vert binomial et polynomique impair
Et j'en passeri,
Et des meilleures et plus encore  !
Tes jambes me rappellent
Le cri du koala
Dans les plaines de l'Asie centrale
Où il ne vit pas.
Tes bras portent tes mains,
Chose assez classique
D'ailleurs.
Quand tu t'assieds
Tu dérobe à nos regards
L'abonnement
A l'Officiel du Tricot
Pour l'année Mil huit cent quatre.
Ton dos est vaste
Et tu en as
Parfois
Plein le dos.
Ton téléphone portable,
Vraie prothèse et orthèse
De ton cerveau
Est de la meilleure qualité.
Mais qui es-tu ?
Tu es Agathe
La stupéfiante Reine
De tous nos cœurs !
Salut à toi,
Agathe,
Tu m'as dit de délirer,
En est-il suffisamment
De délire ici
Dans cette poésie ?
Sinon, si j'ai été
Trop raisonnable,
Je suis prêt à revoir ma copie !
Ô Toi, Viking des Montagnes
Et Tribun des classes laborieuses,
Sois mon élue et révocable,
De mon cœur !
Restons unis
Pour le meilleur et le meilleur,
Et rions bien fort
Avant que le ciel,
La maison et le ara gris d'Australie
Nous tombent sur la tête !
GROSSES BISES !!!
GROSSES BRISES !!!
ET BON VENT !!!
A tout à l'heure, à toute allure
Et à bientôt, à ton retour, avec Rollon
De vacances à vélotharingie et Neustrie.

Basile, Paris les 2 et 5 août 2020

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