jeudi 22 février 2018

898 L'origine de la déplorable et calamiteuse condition féminine

Pourquoi les femmes qui sont merveilleusement douces et merveilleusement belles connaissent une telle déplorable et calamiteuse condition ? Je crois que j'ai trouvé l'origine exacte de cette affreuse situation qui nuit à tous : les femmes d'abord, mais les hommes aussi ainsi que les enfants.

Il existe un très ancien mot d'ordre paysan : « la terre appartient à qui la travaille ». Là est la clé expliquant le drame représenté par la maltraitance des femmes par les hommes.

Durant de nombreux milliers d'années l’écrasante majorité de la population travaillait la terre.

Et depuis vingt mille ans l'homme élève des animaux. Il sait donc au moins depuis cette époque lointaine pour nous que ce qu'il a appelé « l'acte sexuel » amène grossesse et reproduction.

En revanche et jusque vers 1845 les hommes ne comprennent absolument pas le mécanisme de l'ovulation. Avant que ces crétins d'hommes connaissent l'explication du cycle propre aux femmes et à tous les mammifères femelles en général, ces imbéciles s'imaginent que : le ventre de la femme c'est comme de la terre. Le sperme c'est la semence. « Sperme » signifie semence.

Or : « la terre appartient à celui qui la travaille ».

D'où ce gros con de mec en a déduit que « la femme lui appartient ». D'ailleurs « il la prend », « il la possède » quand « il la baise ». Il la pénètre durant l'acte, ce n'est jamais la femme qui l'engloutit.

Vingt mille ans au moins que cette connerie dure.

Et dans notre France les femmes pour un même travail sont payées en moyenne 26 % de moins que les hommes.

Il paraîtrait que c'est normal parce que voyez-vous les grossesses perturbent la carrière professionnelle des femmes.

Oui, mais si les femmes ne font plus de gosses, où les patrons trouveront des employés, des ouvriers, des cadres ? Ah les bouffons !!!

Seule sur Terre la bêtise humaine peut nous donner une idée de l'infini, a dit un philosophe.

C'est seulement quand la femme sera traitée dignement par l'homme qu'on pourra parler de civilisation. Pour le moment nous vivons toujours sous le règne de la barbarie.

Il serait grand temps que la barbarie cesse.

Ce n'est pas « la femme qui est l'avenir de l'homme », mais « le respect de la femme est l'avenir du monde ».

Hors de cette perspective il n'y a point d'avenir pour le genre humain qui piétine, répète ses bêtises et ses crimes et cherche les voies et les moyens pour s'autodétruire.

Vive l'Humanité unie et égalitaire, respectueuse de toutes ses composantes, pour l'amour, le bonheur et la liberté ! Vive les femmes !!!

Basile, philosophe naïf, Paris le 22 février 2018

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