vendredi 7 mai 2021

1468 Poème pour une fleur du Piémont

Quelqu'un a déclaré

La poésie,

Musique des mots.

Et déclaré la musique

Poésie des sons.

La plus belle musique,

La plus belle poésie

Est, dans le tabernacle

Du ventre de la mère,

A l'oreille de l'enfant

Qui va naître,

Les battements du cœur

De celle qui porte

La destinée du monde.

Et dont les deux fontaines jumelles

Nourriront l'enfant

De lait et d'amour.

Saluons le soleil,

La Terre

Et l'amitié

D'une amie que j'aime,

Toi qui m'écrit

De tendres compliments

Qui me comblent de joie

Pour mes poésies.

Oui, toi que je connais

Depuis que tu es née,

A grandi

Et embelli

Jusqu'à aujourd'hui.

Et même que j'ai vu

Avant de naître

Mettre des coups de pieds vigoureux

Dans le ventre de ta maman,

Sous le regard émerveillé

De ton papa,

Heureux et débordé

Par l'honneur

Que le monde lui faisait

Avec cet événement

Aussi ordinaire

Qu'extraordinaire,

La naissance d'un enfant.

Je ne me doutais pas alors

Que j'écrirais un jour

Cette poésie

Pour la jeune fille en or

Et en douceur

Que tu es devenue.

Tendre est la vie,

Avec ton amitié

Et la poésie.

Que ta route demeure

Toujours

Un chemin de lis

Et de roses

Tombées du Paradis !

Hai scritto

Ti voglio bene.

Anch'io

Ti voglio bene.

Basile philosophe naïf

Paris, le 6 mai 2021


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