jeudi 12 avril 2018

934 Origine, nature, histoire et élimination du machisme et de l'homophobie

On ne résoudra aucun des grands problèmes de l'Humanité tant que persistera l'immémorial problème de la maltraitance de la femme par l'homme. Et ce n'est pas parce qu'un problème est très ancien qu'il est forcément insoluble. Les humains ont vaincu des fléaux très anciens tels que la variole, la malaria ou le choléra. Pourquoi, s'ils peuvent vaincre des maladies infectieuses, les humains ne vaincraient-ils pas un jour des maladies de la société et en premier chef le machisme ?

Pour résoudre un problème il est nécessaire de comprendre sa nature, son histoire et son origine. J'ai découvert l'origine du machisme. Du machisme est dérivé l'homophobie. Les machos détestent les homos. Aux gays est reproché de « faire la femme ». Aux lesbiennes est reproché de ne pas accepter leur condition de femmes subordonnées aux hommes. Aux lesbiennes de la part des machos il y a les « viols de redressement ». Aux gays de la part des machos il y a les coups et jusqu'aux meurtres.

À la base de la prétention de l'homme à dominer, contrôler, exploiter, posséder la femme, se trouve la certitude masculine de supériorité sur la femme. Quelle est l'origine de cette certitude absurde ?

Il faut revenir en arrière il y a plus de dix mille ans. À ce moment les humains ont inventé l'agriculture et l'élevage. Ils connaissent donc alors le caractère reproducteur de l'acte sexuel et le travail de la terre. En revanche ils ignorent tout du phénomène de l'ovulation chez la femme et chez les mammifères en général. Durant des siècles les hommes profèrent des imbécillités sur le cycle féminin. Ils n'y comprennent rien et en ont peur. C'est seulement vers 1845 que deux des plus grands savants de l'Histoire de l'Humanité et de la France expliquent le mécanisme de l'ovulation.

Ces deux savants sont deux médecins français : Félix-Archimède Pouchet et Charles Négrier. Jusqu'à leur découverte les hommes pensaient tous être supérieurs à la femme. Car ils croyaient qu'ils déposaient leur semence dans la terre passive du ventre de la femme. La femme n'était rien, l'homme était tout. Durant plus de dix mille ans l'homme s'est cru supérieur à la femme. Il en était le contrôleur, le protecteur, l'utilisateur, le propriétaire. Ne dit-on pas traditionnellement en français qu'au moment de l'acte sexuel l'homme « prend », « possède la femme » ? Qu'elle « lui appartient »?

Durant plus de dix mille ans, par ignorance, l'homme s'est cru appelé à posséder avec son sexe la femme. Il s'est totalement trompé. Et ce n'est ni sa force physique, ni d'autres raisons qui lui ont conféré cette volonté de dominer la femme. Il faut mettre un terme à cette volonté violente, absurde et ignoble. À présent que l'origine du machisme est identifiée il est possible de s'en débarrasser.

En liquidant le machisme l'Humanité se délivrera également du fléau de l'homophobie. L'homophobie conduit aux pires violences contre l'homme gay à qui est reproché de « faire la femme ». À la femme lesbienne l'homophobe reproche de « faire l'homme ». L'homophobie est un sous-produit du machisme. L'homophobie et le machisme sont appelés à disparaître ensemble.

Ce grand progrès de l'Humanité viendra. Et n'oublions pas de reconnaître les mérites des deux grands anciens : Pouchet de Rouen et Négrier d'Angers. Ils doivent être considérés au nombre des plus grands savants de l'histoire humaine : Galilée, Archimède, Newton. Il importe que les villes d'Angers et Rouen rendent à Pouchet et Négrier l'hommage qui leur est dû. Une rue d 'Angers porte déjà le nom de son illustre enfant. Ces deux savants méritent une exposition à Rouen et Angers. Et que tous les habitants de ces villes connaissent enfin le mérite de ces hommes. L'Histoire de l'Humanité et l'Histoire de France doivent ouvrir un chapitre consacré à l'apport colossal de Pouchet et Négrier à la science et au progrès humain. Pour faire connaître et donner à ces deux immenses savants la notoriété qu'ils méritent, la télévision a le devoir de s'impliquer.

Basile philosophe naïf, Paris les 11 et 12 avril 2018

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