mercredi 5 décembre 2018

1115 Deux joues, un Paradis

Je connais plus d'un homme
Qui se jette à la rencontre
Des jolies filles,
Et, littéralement leur arrachent,
Leur imposent
La bise,
En espérant mieux
En espérant plus
En faisant pression sur elles.
Je ne suis pas ainsi,
Et regrette des fois
Que les laissant libres de leur choix
De belles naïades,
De belles ondines,
De belles merveilles
Choisissent de ne pas m'embrasser.
C'est le cas d'une d'entre elles
Qui me salue de loin.
Et qui soudain un jour
Ayant fait la bise
Devant moi
À un autre,
S'est exclamé :
« Bon, je te fais la bise ! »
Et est venue offrir ses joues
À mes pudiques baisers.
Surprise et délices,
Ses joues étaient douces
Comme une prairie fleurie
Au soleil de l'été,
Comme le duvet d'un oiseau
Dans son nid,
Comme une volée
De papillons dorés.

Basile philosophe naïf, Paris le 5 décembre 2018

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire