Comment se présente le
plus souvent la situation du « sexe » chez les humains ?
Les humains se convainquent qu'à l'état naturel, c'est-à-dire
comme ils disent « nus », ils sont dans un état
« sexuel ». Ils croient également que la toilette
originelle, c'est-à-dire en léchant l'autre ou se laissant lécher
par lui ou par elle est aussi « sexuel ». Les humains
s'imaginent à tous bout de champ pouvoir « faire l'amour ».
En fait, dans presque 100 % des cas, ils ne font pas l'amour. C'est
juste les mâles qui se branlent dans le ventre des femmes ou le cul
des femmes ou des garçons. Pourquoi ? Pour rechercher « le
plaisir » ? Non, en fait, pour fuir l'angoisse née de
leur couvage prolongé au sein de « la famille ». Pour
couronner le tout, les humains ne savent ni caresser, ni être
caressés, car ils assimilent la caresse à l'ouverture d'une
séquence sexuelle conduisant à ce qu'ils croient être un coït et
qui n'est qu'une masturbation dans un orifice naturel. Idée fausse
confortée par une interprétation stupide des réactions génitales
éventuelles. Ils croient que l'érection et ses phénomènes voisins
ou réciproques chez la femme signifient obligatoirement et toujours
l'envie, le besoin, l'urgence du « coït », comme ils
appellent ce qui n'est en fait le plus souvent, comme on l'a vu,
qu'une masturbation intra-corporelle. L'érection et les phénomènes
qui lui sont associés surviennent la plupart du temps de façon
indépendante de l'acte sexuel.
Pour aggraver la
situation, comme le travail domestique et maternel n'est ni reconnu,
ni rémunéré, un nombre très important de femmes prend l'habitude
de monnayer ses « charmes ». Ces femmes recherchent un
partenaire sexuel solvable, qu'elles règlent « en nature »,
en échange de la sécurité morale et matérielle pour elles et
leurs enfants. C'est de facto de la prostitution.
Le grand perdant de tout
ceci est l'amour. Qui souffrira plus encore, quand se sentant
frustrés, des humains chercheront à compenser leur insatisfaction
par la violence, le libertinage, la haine, l'ambition, le pouvoir, la gloire et
d'autres choses aux conséquences tristes et calamiteuses.
Il n'est qu'un seul
chemin : celui de l'amour. L'amour pourra être recherché sous
d'autres noms, mais il s'agira toujours de la même chose. On pourra
l'appeler « la Nature », « l'Univers », « le
Tao », etc. L'amour n'est pas un mot, mais une voie. Il faut
la trouver et savoir la suivre. Cette voie apporte les satisfactions
les plus sûres, les plus merveilleuses et les plus inattendues.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 19 mars 2017
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