vendredi 22 juillet 2016

594 Le désordre humain majeur de la permanentisation du DSM

Le DSM dont il s'agit ici est le Désir Sexuel Masculin. Il est fondamentalement différent du DSF, Désir Sexuel Féminin, qui est également infiniment moins perturbé par la masturbation que le DSM.

La femme est sexuellement très bien et richement dotée. Elle dispose de plusieurs organes rendant la jouissance sexuelle possible. Le clitoris lui permet de jouir jusqu'à dix fois d'affilée et plus. La pénétration vaginale par un pénis ne lui est pas nécessaire pour être satisfaite sexuellement, le clitoris suffit. La pénétration vaginale peut aussi s'effectuer avec satisfaction de la personne pénétrée avec seulement deux ou trois doigts habiles et bien manœuvrés. L'implication d'un pénis en érection s'avérant alors inutile et superflue. Au moins une partie de la gente féminine arrive à jouir par la stimulation buccale des mamelons.

A côté de la femme, comme l'homme paraît et est sexuellement misérable et dérangé ! Il dispose d'un seul organe qui peut lui offrir la jouissance sexuelle. Cet organe, il le connaît peu et très mal. Il croit le plus souvent que son érection signifie l'urgence de l'acte sexuel. C'est totalement faux. L'érection et son phénomène apparenté, l'émission du liquide issu des glandes de Cowper, survient en de multiples occasions. Obsédé par la réussite de son érection, l'homme angoissé finit par bander peu, mal ou pas du tout. Il sera aussi insatisfait par les femmes. C'est un maladroit qui veut voir le sexe résumé à sa queue et sa satisfaction éjaculatoire personnelle.

Je parlais dernièrement avec une jolie jeune fille qui subit au quotidien le harcèlement sexuel des hommes. S'agissant du comportement sexuel perturbé des mâles humains, je lui évoquais le fait que les hommes veulent trop et tout le temps baiser.

Elle me repris. Ce n'est pas qu'ils veulent trop. Le problème posé me souligna-t-elle est qu'ils veulent tout le temps.

Le DSM est permanent. Voilà le problème qui vient perturber la relation homme-femme. Et d'où vient-il ? De ce que dès l'âge de 12-13-14 ans, les humains mâles cultivent la culture de la masturbation. Qu'on pense qu'à raison d'une branlette par jour, un humain mâle qui débute sa litanie masturbatoire se sera, au bout de dix ans, masturbé 3650 fois!

Utilisant l'adjuvant pornographique, le masturbateur au long court va susciter en lui une faim de sexe totalement artificielle et permanente. Qui va lui barrer le plus souvent, du fait de sa grossièreté et de son absence d'authenticité, le chemin du cœur et du cul des femmes. Le DSM permanent sera inassouvissable car ne correspondant pas à la réalité de la sexualité humaine. Une femme n'a pas envie de se faire limer tous les jours !

Ce désordre humain majeur qui en parlera ? Que l'homme se masturbe avec sa main ou remplace celle-ci par une bouche, un anus ou un vagin, il s'agira toujours de masturbation. Ce sujet ne sera que très rarement abordé voire pas du tout.

On préfère quand on parle de sexualité humaine pondre des belles théories de fantaisie ou proclamer des statistiques fantaisistes plutôt que traiter de la réalité.

On voit aussi des femmes croire s'émanciper sexuellement en imitant les erreurs masculines dans le domaine de la sexualité. Elles en reviennent le plus souvent déçues. Il n'appartient pas aux femmes de s'adapter au délire masturbatoire des hommes. Mais aux hommes d'abandonner celui-ci pour retrouver le chemin de la bonne entente avec les femmes.

Basile, philosophe naïf, Paris le 22 juillet 2016

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