mardi 5 octobre 2021

1500 Retrouvailles inattendues

Assis le soir dans un café,

Mon regard d'ancien élève des Beaux-Arts,

Conditionné par des mois de dessins d'« académies » figurant des femmes nues,

Fut soudain bousculé,

Renversé,

Car me tapa dans l’œil

Un tsunami d'harmonie :

Une grande sauterelle en minijupe

A la fière allure,

Avec des jambes magnifiques,

Auxquelles, plus haut

Faisaient écho

De très beaux seins naturels

Délicatement moulés

Dans un chandail noir.

Devant cette symphonie

Grandiose, de courbes

Et de chairs tendres et palpitantes

Le vulgaire crierait : « rien a jeter ! »

Le poète que je suis

S'est contenté de penser :

J'offrirais volontiers

Une poésie

A cette apparition paradisiaque

Poétique et inattendue.

Je me promis d'aborder

La belle inconnue,

Hélas habillée et pas nue,

Pour lui faire un brin de conversation

Et lui offrir

Un de ces poèmes qui ne quittent pas

Mon sac.

Mais voilà,

L'imprévu, l'inattendu arriva.

Ce fut la belle inconnue

Qui m'aborda !

« Au fait, on se connaît ! » me dit-elle.

Elle portait un masque,

Le baissa pour me montrer son harmonieux visage,

Me rappela que je lui avais offert une poésie

Exaltant la beauté de son cou.

Ce souvenir commença à se raviver dans ma mémoire.

Ce n'était donc pas une rencontre nouvelle,

Mais des retrouvailles inattendues.

De ces instants charmants,

Qui caressent mon cœur,

Il ne me restait plus qu'à écrire

Un poème,

Pour dire « je vous aime »

A la belle retrouvée

Et au monde entier.

Tendres retrouvailles,

Richesses et diamants de la vie !

Secondes d'éternité

Qui passent comme des comètes.

Chaque instant

De ces moments charmants

Est comme un million d'étoiles

Au firmament,

Ou comme un tendre baiser

Entre deux tourterelles

Qui durerait

Un million d'années.

Pour finir ce poème,

Je te dis,

A toi qui me lis :

Je t'aime.


Basile philosophe naïf

Paris, le 5 octobre 2021



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