lundi 23 septembre 2019

1212 Massage de l'âme et patient conditionnel

On mesurera peut-être un jour l'amour comme on mesure la pression artérielle ou le rythme cardiaque. On me dira que ce n'est guère romantique. De même considérer un bon repas pris entre amis du seul point de vu digestif n'est guère joli. Cependant, les repas pris entre amis finissant en indigestion ne sont guère des aubaines. Comme aussi ne sont pas des aubaines les histoires d'amour commençant bien et finissant mal.

Mon père m'a raconté un jour une histoire qu'il me paraît intéressant de rapporter ici. C'est l'histoire du clochard de Chavanon. Mes parents ont bien connu un illustre médecin homéopathe parisien : le docteur Paul Chavanon. Celui-ci a un jour raconté ceci à mon père. Il connaissait un clochard qui était toujours très joyeux et de très bonne humeur. Ce clochard est mort. Comme il n'avait pas de famille connue, Chavanon curieux, a obtenu l'autorisation de faire son autopsie. Ce qu'il a constaté ce faisant l'a énormément surpris. Comme Chavanon l'a dit à mon père : « Vu l'état de ses organes internes, ce clochard aurait du être mort depuis des années. »

Cette histoire illustre bien le pouvoir du mental sur le physique. C'est pourquoi parvenir à faire directement de l'amour un outil de guérison, comme je l'ai proposé avec la lioubithérapie, me paraît être très intéressant pour la santé publique.

Dans la lioubithérapie, le toucher est juste médiateur. L'essentiel est dans la pensée du don chez le donneur et de la réception chez le receveur. On cherche en fait à réconforter l'âme, à caresser l'âme. Le but recherché à travers le toucher et la pensée, c'est le massage de l'âme.

Une amie a qui je parlais hier de la lioubithérapie, s'est exclamé : « oui, mais je ne caresse pas n'importe qui ! » Elle a tout à fait raison. Et pour que le donneur ou la donneuse et le receveur ou la receveuse soit en adéquation, j'introduis ici la notion de « patient conditionnel ». À tous moments le donneur peut récuser sans aucune justification un receveur qui ne lui convient pas. Et le receveur peut réciproquement faire de même si le donneur ne lui convient pas.

On ne saurait chercher à masser l'âme en faisant ou se faisant violence, même réduite. La lioubithérapie s'oppose à la violence et ne saurait y faire appel pour sa pratique et sa propagation. La principale source de violence, c'est le manque d'amour. Correctement conduit, l'amour réduit et éteint la violence. Seule la douceur subsiste. On la sent flotter dans l'air de la fête et du carnaval.

Une amie me disait que pour connaître l'amour il suffit d'aimer quelqu'un qui vous aime. La réponse est facile. On peut aussi bien dire à un malade que pour se sentir bien il suffit d'être en bonne santé. Aujourd'hui les humains en manque d'amour sont innombrable. Ils ont besoin de la lioubithérapie.

Basile philosophe naïf, Paris le 23 septembre 2019

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