mercredi 16 mars 2022

1504 Qui êtes-vous ?

ui êtes-vous, belle inconnue,

Vous qui passez devant moi

Dans la brume du soir ?

Qui êtes-vous, belle inconnue,

Vous qui passez devant moi

Sans me voir ?

Si tu es amoureuse de moi

Je te prendrais dans mes bras,

Je te serrerais très fort contre moi.

Si tu es amoureuse de moi

Je t'offrirais des fleurs et des chocolats.

Qui êtes-vous, belle inconnue,

Vous qui semblez ne pas me connaître

Et de mon cœur êtes-vous déjà le maître ?

La femme est une île perdue dans l'océan

Des sentiments grands et des idées courtes,

L'homme, naufragé de la terre-mère

Recherche sa maman désespérément

Et le vendredi croit que c'est samedi.

La femme est toujours une inconnue,

Car le jour

Où elle vous ouvre son cœur

S'ouvre devant vous

L'immense champ du bonheur.

Dans les brumes de la poésie

Et le labyrinthe des langues oubliées,

Là où le soleil danse

Avec les étoiles des firmaments anciens

J'entends dans les fourrées et les sous-bois

La fanfare et le pas cadencé des écureuils

Partant en guerre contre les fourmis.

Chantent le long de ce défilé martial

Les alouettes, les ornithorynques, les hérons à ciseaux,

Les cacatoès kakapos , les oryctéropes équilatéraux,

Les gerbilles en bois de Chine, les orques rémoulades

Les droséras du Grattez-moi-là et les corbeaux.

Qui êtes-vous belle inconnue

Qui met ainsi mon cœur à nu ?

Je vous aime

Comme un enfant aime sa maman,

Inconditionnellement.

Je vous aime

Comme la comète aime la galaxie,

Comme le futur mari

Aime le ciel gris

Quand il accompagne sa fiancée

A la mairie.

Ces nuages gris valent pour lui tous les soleils

Du midi l'été inondant les calanques de Marseille.

Mon amour chéri,

Tu n'es pas ma raison de vivre,

Tu es ma vie-même

Et elle est infinie.

Car tu m'aime

Et je t'aime

A la folie.

Plus que le fils aime son père,

Plus que la mère solitaire

Aime son fils.

Plus que la terre asséchée, assoiffée

Après un été enflammé

Où il n'a pas plu et où tout a brûlé,

Aime la caresse de la pluie infinie,

Source de vie, d'amour et de poésie.

Qui êtes-vous, belle inconnue,

Et pour qui, aide et manifeste bienvenus

Sont ces poésies affichées dans ma rue ?

Elles sont pour toi, mon amour à moi,

Dans la joie, en toi et avec toi,

Lumière infinie. Je suis

L'Amour et le Verbe incarnés,

Je t'ai aimé, t'aime et t'aimerai,

Hier, aujourd'hui, pour toujours et pour l’Éternité.

Basile philosophe naïf

Paris, le 26 décembre 2021

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