mercredi 29 septembre 2021

1498 À une déesse de beauté

J'ai rêvé

Que je visitais

La nuit

Au musée du Louvre

Une galerie de statues antiques

Figurant des femmes magnifiques

Toutes plus belles

Les unes que les autres.

Tout au bout de cet alignement fascinant

De déesses marmoréennes

Œuvres de Phidias

Et d'autres héros de la statuaire grecque,

Il y avait une statue

Plus belle que toutes les autres,

Elle était vivante

Et animée !

Tout d'abord, ne l'ayant jamais vu

Revêtue d'un drapé antique,

Je ne l'ai pas reconnu.

Puis j'ai reconnu ses épaules,

Ses bras, ses mains,

Son visage.

Et elle m'a sourit.

Cette statue

Plus belle que toutes les autres,

C'était toi, Cosima*.

Tu étais plus belle

Qu'un navire de haut bord,

À trois ponts, toutes voiles dehors

Partant pour les mers lointaines

Recueillir l'or, le maïs et le goémon.

Tu étais plus belle

Que le lever du jour sur le mont Fuji,

Quand les flancs de cette montagne sacrée

S'illuminent de milliers de cerisiers en fleurs.

Tu étais plus belle

Que la prunelle du chat amoureux

Contemplant sa compagne endormie.

Tu étais plus belle

Que la liberté,

L'amour et la paix.

Tu étais la beauté même

Personnifiée.

Heureuse la maman

Qui peut te serrer dans ses bras,

Heureux l'amant

Qui dort avec toi !


Basile philosophe naïf

Paris, le 1er août 2021


*Cosima se lit Cossima

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire