C'est
une histoire
Qui
est arrivée grand père d'un ami d'une amie.
Cette
dernière me l'a raconté.
Le papy dont il s'agit ici
Le papy dont il s'agit ici
Etait
un adjudant courageux,
Très
apprécié des hommes
Qu'il
accompagnait
Durant
la guerre des tranchées.
Voilà
qu'un jour
On
a jugé,
En
haut lieu,
Que
son unité
S'est
mal comporté.
Pour
lui apprendre à vivre
On
va en faire mourir !
On
rassemble les victimes
Promises
au trépas,
Choisies
comment
Je
ne sais pas.
Devant un mur
Devant un mur
On
les aligne
Comme
un funèbre jeu de quilles,
Ils
vont être fusillés
Pour
l'exemple
Aux
autres,
Qui
assistent,
La
leçon va être donnée.
Et
pour leurs copains.
Comme
dit la chanson :
« Adieu
la vie, adieu l'amour,
« Adieu
toutes les femmes...
Mais voilà l'officier.
Mais voilà l'officier.
Il
va commander le tir
Qui
réjouira les corbeaux
Et
nourrira
Les
marchands de fleurs
Et
de pierres tombales.
Ce
sera la fin du bal fatal.
L'officier prend place,
L'officier prend place,
Mais
qui on aperçoit qui vient par là ?
Il s'approche de l'officier
Il s'approche de l'officier
C'est l’adjudant.
Tranquillement
Il sort son arme de poing
Il sort son arme de poing
La
braque sur l'officier
Et
lui dit,
D'une
voix calme,
Légèrement
railleuse,
Mais
avec le ton d'un homme
A
la colère froide et sans pitié,
Prêt
à tuer :
« A
présent, commande le feu ! »
L'officier
n'a pas osé,
Les
condamnés ont été relâchés,
L'affaire
a été étouffée
Et
l'adjudant n'a pas été inquiété.
Entouré
de ses hommes
Venir
le chercher
Aurait
été une affaire.
L'adjudant
combattait volontiers les Allemands,
Mais
ne consentait pas à voir sans réagir
Des
Français assassiner
D'autres
Français.
De
nombreuses années après
Aux
obsèques de l'adjudant
L'église
était pleine,
Car
sont venus en masse
Les
descendants de ceux qu'il avait sauvé.
Basile
Paris,
le 29 juin 2020
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