J'admire
les fleuves et rivières
Affublés
de noms qui sourient.
Dans
des régions au climat sévère
Au
fin fond de la Sibérie
Coule l'Amour.
Coule l'Amour.
Mais
son eau glacée
Empêche
de s'y tremper !
L'Amour
est inaccessible, faut-il s'en étonner ?
Un
autre fleuve pourrait nous mordre.
Il
fréquente des zones plus tempérées.
Et
se nomme le Tigre !
Plus
près de nous, bigre de bigre !
De
débit plus modeste,
Tout
aussi féroce
Et
mordeur
Coule
le Loup.
Ailleurs,
la langue a fourché
Et
je peux voir couler le Tibre.
Si je veux une eau filtrée
Si je veux une eau filtrée
Je
vais à Londres
Où
je la Tamise.
Si
je ne veux pas nager en retard
Je
vais me baigner dans l'Eure.
Et pour mes reins
Et pour mes reins
Je
bois l'eau du Rhin.
Et pour ma tranquillité
J'évite la Vilaine.
Et pour ma tranquillité
J'évite la Vilaine.
Entre
Orne et Mayenne, affluent du Maine coule la Pisse.
Enfin,
il est un fleuve de Hongrie et un fleuve d'Afrique
Dont
les noms font rire les enfants du monde entier,
L'un
se nomme le Limpopo, l'autre le Prut.
On
peut se baigner dans la Pisse, le Limpopo et le Prut !
Mais
une question me taraude :
Pourquoi
la Pisse, le Prut et le Limpopo
Ne
se jettent pas, près de Papeete
Dans
le lac Titicaca ?
Basile
Paris,
le 28 juin 2020
https://basile-philosophe-naif.blogspot.com/
Depuis
que j'ai écrit
Cette poésie,
J'ai été tenté de dire
Qu'on pouvait s'approcher
Du Loing.
Et surtout que
Dans la commune de Chatte
Coule le Merdaret
Qui longe durant
Dix-huit kilomètres
Le Murinais.
Ça ne s'invente
pas,
Vous pouvez vérifier.
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