Je
suis un moineau très gros,
Beau
comme une velle à vélo,
Qui
déjeune d'une pipette
Et
fait deux grammes sept
Plus
les plumettes.
Je
régnais place de la Garenne,
De
ce bel endroit
J'étais
la petite reine,
Quand
j'aperçois un chat
Gros
comme ça !
En
rugissant en araméen, cambodgien et georgien
Je
transforme ce félin en lamantin parkinsonien.
Mais ce grand escogriffe
Mais ce grand escogriffe
Cherche
à me mettre dedans
A
grands coups de dents
Nom
d'un bouzagriffe !
Face
au tonnerre de mes cris
Il
s'enfuit, une de mes ailes
Reste
hibousillée avec zèle.
Voilà
la très belle Fadila
Qui
par chance me voit
Me
recueille, sur moi veille
Et
me construit un palais
En
grenat et fromage de noix.
Dans un carton de bon aloi
Dans un carton de bon aloi
Elle
m'abrite
Et
me porte bien vite
Au
piafôpital du quartier,
Qui
accepte d'être payé
En
roupie de sansonnet.
Fadila
m'a baptisé
Marguerite
ou Samuel
Selon
que je suis
Un
moineau ou une moinelle.
Et
j'ai écrit cette poésie
Pour
chanter la joie
De
la très belle Fadila !
Basile
Paris,
le 27 juin 2020 https://basile-philosophe-naif.blogspot.com/
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